Le Spartak Moscou, après une saison moyenne l'an passé, avait recruté des joueurs intéressants et espérait faire mieux que la saison dernière. Les Spartakhistes démarraient sur un très bon rythme, ils remportent une série incroyable de succès durant le premier mois de compétition, ne s'inclinant qu'à 3 reprises. Mais début octobre le ressort si huilé du Spartak semble se briser, les Rouges et Blancs commencent à redevenir humains, et ils sont à la peine certains soirs face aux artilleurs adverses. Le club du peuple commence une lente mais inexorable descente au classement général, on se demande si le Spartak ne va pas suivre l'exemple de Chekhov qui n'en finit plus de sombrer. Mais les hommes de coach
Rziga se reprennent, ils prennent des points sur leur route et restent toujours dans les huit premiers, de quoi réconforter les fans assez "spéciaux" de l'équipe moscovite. Saint-Petersbourg semble intouchable dans leur division, et le Dynamo Moscou enfin lancé est un ton au-dessus, les Spartakhistes suivent derrière, mais le duel Mytischi-Iaroslav leur bloque deux places. Ils sont contraints de s'aggriper au sixième fauteuil qu'ils ne lâchent sous aucun prétexte, reléguant les rivaux du CSKA à une distance respectable. C'est à cette sixième place que le Spartak Moscou termine cette saison.
En play off, le club du peuple se déplace chez son rival du Dynamo Moscou, duel de style en faveur des Dynamistes, mais à la Loujniki Arena, c'est le Spartak qui l'emporte de justesse (4-3 ap) le premier soir, lors du second match, les Spartakhistes remettent le couvert (1-0). Dans leur antre de la Sokolniki Arena très clairement hostile aux Dynamistes, ils pensent terminer le travail, mais les hommes de
Khomutov renversent la tendance et s'imposent 3-1. Seconde balle de match pour les Rouges et Blancs qui exécutent leurs rivaux froidement et sans bavure (4-0). Le premier tour a été passé très facilement, le déplacement à Iaroslav pour la seconde marche semblait très compliqué. En effet, les Spartakhistes sont balayés par le Loko au premier match (1-5), mais ils remportent sur le fil le second (2-3 ap). Dans son antre le Spartak s'impose et prend les commandes de la série, mais le Loko porté par
Gelashvili remporte le match 4. Iaroslav reprend l'avantage à domicile, la série apparaît longue et indécise mais le Lokomotiv lancé à toute vapeur pulvérise son rival dans le dernier match et lui inflige un cinglant 8-1. Le Spartak aura lutté jusqu'à l'extrémité de ses forces cette saison, et remporte le titre officieux de dernier club moscovite en lice.
 |
| KHL |
|
Rziga avait monté une bien belle équipe
Les Spartakhistes ont réussi une saison de très grande qualité, grâce notamment à son coach tchèque,
Milos Rziga, qui a su composer une équipe solide et parfaitement disciplinée. Les buts du club du peuple étaient défendus par l'excellent
Dmitri Kochnev qui a parfaitement rempli sa part du contrat, il était secondé par
Evgeny Konobry lui aussi irréprochable. La défense était menée par l'inévitable
Ivan Baranka toujours aussi dominateur, on retrouvait aussi
Obsut,
Schitov ou
Lyamin. Des garçons solides et courageux, mais un peu dépassés par certaines offensives trop rapides, ou trop incisives, un point négatif à souligner,
Rziga a souvent modifié ses alignements défensifs, au cours de la saison pour tenter de combler certaines lacunes, il semblait y être parvenu avant que la correction du dernier match des play off ne vienne contredire cet état de fait. L'offensive spartakhiste est toujours emmenée par l'ex-NHLer, le Slovaque
Branko Radivojevic, c'est un autre Slovaque qui fait tourner la machine rouge et blanche :
Stefan Ruzicka, un troisième Slovaque complète le meilleur trio offensif du Spartak :
Martin Cibak. Après ces trois hommes, il y a tout de même de beaux bébés :
Lyuduchin,
Upper,
Knyzaev,
Lewandowsky ...
L'équipe spartakhiste avait de beaux atouts dans ses manches, elle a su parfaitement les utiliser et
Rziga a fait marcher tout le monde dans le même sens pour terminer à une belle place, et ravir tous les fans de Moscou.
 |
| KHL |
|
Les anciens talents, des nouveaux et une légende
Voila comment on pourrait qualifier la politique de transfert du Spartak Moscou,
Rziga qui sera toujours le maître à bord du bateau rouge et blanc sur la Moskova a fait de son mieux, et cela semble très intéressant. En défense, on a conservé les meilleurs joueurs :
Baranka et
Obsut mais aussi
Schitov et
Kirill Lyamin, auxquels on a ajouté du beau monde :
Oleg Piganovich en provenance du Traktor,
Makarov ou encore
Bodrov. L'arrière-garde spartakhiste semble renforcée de bien belle manière. Devant, le trident slovaque :
Radivojevic-
Ruzicka-
Cibak reste à Moscou, mais aussi
Lyuduchin,
Rybakov,
Knyzaev,
Buturlin. Le staff a aussi attiré des joueurs de grande qualité : c'est le cas : de
Yunkov,
Evgeny Fedorov ou
Sidyakin, pour remplacer les départs de
Upper,
Kuzmin et
Yakubov. La perte des joueurs qui sont partis vers d'autres horizons semble avoir été bien compensée par l'arrivée des joueurs talentueux, des petits jeunes qui évoluaient au MHK Spartak en MHL ont eux aussi rejoint l'équipe première. La plupart sont à l'essai, et le coach les conservera si leurs résultats son bons. Le centre de formation spartakhiste semble toujours aussi bien fonctionner et c'est de bonne augure pour les années à venir.
Kochnev est parti trouver son bonheur à Iaroslav, mais
Konobry est resté.
Milos Rziga a fait marcher ses relations pour obtenir la signature pour un an d'un gardien de légende :
Dominik Hasek. Le grand Dominator en personne pose ses valises sur les bords de la Moskova avec un poste de titulaire à la clé. Recrue de qualité et de prestige aussi pour un club qui cherche toujours un titre depuis 1976.
RSS
