Il est 20h quand Mr BLIEK Damien, arbitre du match, délivre les deux équipes pour ce choc de la 13eme journée de championnat de division 1. La mise en jeu est gagnée par les boxers, qui envoient la rondelle au fond pour mettre la pression sur la défense caennaise. S’ensuit le premier lancer de la partie, part l’intermédiaire de Dave GRENIER repoussé sans difficulté par Arnaud GOETZ, de retour dans les buts après le départ de Clément FOUQUEREL pour le championnat du monde des moins de 20 ans. 

Christine Mussier

Malgré ce lancer bordelais, les deux équipes ne se livrent pas. On assiste  plutôt à un round d’observation où chaque camp ne prend pour le moment aucun risque. La première pénalité tombe pour Caen au bout de 2’35 de jeu mais les visiteurs ont le plus grand mal à se mettre en position devant la cage caennaise. C’est même VOROBEL qui part en contre, décale David DOSTAL sur la gauche. Celui accélère et tente de remettre la rondelle à son défenseur qui a suivi son action mais la passe est trop appuyée (3’30). Bordeaux n’a pas su profiter de leur supériorité numérique pire encore,ils n’ont effectué aucun tir. Les boxers ne se contentent pas de faire de la figuration. Á l’image de la  percé de MARIAGE suivi d’un lancer, obligeant le gardien des drakkars a s’employé une première fois puis une deuxième fois sur un nouvelle frappe de Jean François SAVAGE qui avait accompagné l’action. (5’14). La seule réponse des normands est un tir trop croisé de JANIL (5’50). On manque vraiment de détermination de part et d’autre pour emballer ce match et on assiste à très peu d’occasions pour chaque formation. A son tour, les caennais profite d’une supériorité. Contrairement aux boxers, les drakkars sont tout  de suite en situation devant de la cage avec une bonne circulation du palet entre PROSVIC et VOROBEL et c’est ce dernier qui prend le tir depuis la bleue, arrêt du goal. (7’05) Les Caennais sont plus entreprenants mais la défense bordelaise répond présent, bien arc-bouté devant Christophe BURNET. Les locaux vont accentuer leur pression grâce à une nouvelle pénalité pour Bordeaux.(9’20). C’est Jonathan JANIL qui prend la responsabilité du shoot mais le gardien s’interpose avec autorité. Cela manque cruellement de vivacité pour surprendre cette défense bien en place. Encore JANIL au lancer, encore sur le gardien puis c’est au tour de PROSVIC de shooter, cette fois c’est dans la mitaine. À la fin de la pénalité, la tendance s’inverse et c’est les boxers qui montrent les crocs sous l’impulsion de LAMBERT et de SAVAGE. Et sous cette pression bordelaise, JANIL va se faire sanctionner et prendre la direction de la prison. Contrairement à la première supériorité, les boxers sont rapidement en place après avoir gagné la face-off, GRENIER remet en retrait à SAVAGE qui s’emploie pour éviter que le palet sorte de la zone offensive et décoche un tir puissant depuis la bleue, tir rebondissant qui passe entre le poteau et la botte de GOETZ, terminant au fond des filets. 1-0 à 13’50 [5-4].  Sur leur première frappe et avec beaucoup d’opportunité les boxers ouvrent donc le score sur le tableau d’affichage.

Voilà  les caennais mordus par des boxers très réalistes. Cette ouverture débride le match et les normands partent sans plus attendre à l’assaut du but adverse. Mais sur une mauvaise relance d’un défenseur normand, MARIAGE est tout prêt de doubler la mise sans un arrêt de GOETZ  avec l’aide de JANIL. (15’37). Les drakkars continuent de forcer le verrou bordelais sans grande réussite jusqu’à cette nouvelle percée de l’intenable VOROBEL toujours sur le côté gauche, il fait le tour de la cage et transmet la rondelle à Thiery POUDRIER qui est plus prompt que son défenseur et le gardien bordelais pour glisser le palet dans le but.1-1à 16’37.

Très belle réaction des drakkars qui se sont montrés moins passifs, plus conquérants, plus agressifs. Chaque équipe reprend son souffle et attend la sirène patiemment.

Début de match assez timoré de chaque côté jusqu’à ce que Bordeaux ouvre le score. Cela a permis de débrider la rencontre et de réveiller les drakkars.

Au retour des vestiaires pour cette second période, les Caennais ont décidé de prendre le jeu à leur compte. Les boxers se font sanctionner bêtement pour un joueur en trop sur la glace.

Christine Mussier

Les occasions vont se multiplier et ils vont enfin concrétiser leur domination grâce à une frappe de Jonathan AVENEL, déviée astucieusement par Mans PAPAUX qui trompe le gardien, aussi masqué par une forêt de jambes devant lui. 2- 1 à 25’06 [5-4].

Le break est enfin fait pour les locaux qui ont pris l’ascendant sur cette équipe bordelaise. Les drakkars continuent à enchainer les bonnes séquences et à provoquer ce qui met à la faute une nouvelle fois un boxer. Les joueurs de DOSTAL prennent leur temps pour installer leur jeu de puissance et comme souvent c’est JANIL qui déclenche un tir mais trop croisé. La rondelle est quand même récupère par HILMER derrière la cage qui transmet à POUDRIER, étrangement seul devant le but, pour envoyer le palet dans le but. 3-1 à 30’29 [5-4].

On peut dire que les supériorités numériques réussisses fortement ce soir aux normands qui ont le bonheur de trouver la faille à chaque fois. A peine le public assis et la mise en jeu effectuée qu’Udo MARIE procède à un gros lancer plein axe qui envoie la rondelle faire trembler les filets. 4-1 à 31’18.

 Les bordelais se ruent sur l’arbitre estimant que sur l’action, Jo AVENEL a commis une faute sur leur gardien empêchant celui-ci de se saisir du puck. (En faisant une obstruction ???).

Dans la foulée Stephan TARTARI demande un temps mort pour essayer de comprendre les décisions du corps arbitral et surtout pour redonner confiance à ses joueurs. Les bordelais sont vraiment énervés, les contacts sont plus rugueux. Caen continue de développer des mouvements intéressants avec GESLAIN puis VOROBEL. Les visiteurs subissent les situations, tout comme les duels et heureusement que la finition fait défaut aux drakkars pour éviter d’alourdir le score. Un nouvel avertissement sans frais pour Bordeaux avec une frappe de CHEVALIER qui termine dans la mitaine du gardien. Même avec un joueur de plus, les boxers n’arrivent toujours pas à progresser, à aller de l’avant. Cette équipe est déstabilisée et passe à travers la seconde période. Et c’est sur une bonne récupération du palet en zone neutre de la part de JANIL. Celui-ci passe la ligne bleue et expédie un missile, sans se poser de question, qui passe entre les jambières du gardien. 5-1 à 37’58.

Que s’est dure pour cette formation bordelaise qui craque une nouvelle fois.

A l’entame de ce dernier tiers, les drakkars repartent encore plus fort que le précédent  comme pour enfoncer le clou et se mettre définitivement à l’abri. Par un jeu limpide et rapide, les locaux se procurent tout de suite une grosse occasion qui se transforme en but. Suite à un gros travail de POUDRIER dans le coin qui s’est dépêtré de son défenseur, il transmet la rondelle à Charles GESLAIN qui repique dans l’axe et son tir fait mouche. 6-1 à 41’24.

Christine Mussier

Caen poursuit son pressing et s’applique à monopoliser la rondelle. Mais ils sont aussi surpris par l’aisance d’inscrire autant de but, que par Bordeaux qui cède aussi facilement. Comme sur cette interception d’HILMER en zone neutre qui lance en profondeur le jeune Kévin DA COSTA, seul face au gardien et sans trembler va inscrire le septième but. 7-1 à 42’39.

Les boxers tentent enfin de réagir avec un peu plus d’allant et de révolte avec ce premier tir dans cette dernière période de la part de GRENIER sur un service de CADREN mais son tir passe au-dessus du but. On retrouve les deux même joueurs sur l’action suivante et  un nouveau tir de CADREN que ne peut bloquer Arnaud GOETZ et c’est Jean-François SAVAGE qui conclue l’action et projetant la rondelle dans la cage. 7-2 à 44’58.

La confiance revient du côté des visiteurs avec un nouveau but 50 secondes au plus tard sur une passe de LECOMPERE, c’est LAMBERT qui trouve la faille.

7-3 à 45’57.

Temps mort pour Caen surtout pour casser le rythme. On connaît la « spécialité » cannaise après les matchs de Gap et Avignon qui se sont soldés par deux matchs nuls alors que les normands avaient la rencontre bien main. Pris de peur ou de panique, les drakkars vont enchainer les fautes et donc se retrouver en infériorité numérique. Les bordelais poussent mais ne parviennent toujours pas à trouver la faille. Le goal normand multiplie les parades. Une chose est sûre, c’est que les supporters bordelais ont retrouvé de la voix et font du bruit. Le match s’emballe, les bordelais accélèrent encore, les joueurs du HCC résistent bien resserrés autour de leur gardien mais à force pilonner le but, le verrou saute avec un beau travail de MARIAGE qui passe à LAMBERT puis à Mickael WIART qui trompe GOEZT. 7-4 à 55’11 [5-4].

Bien relancé, les boxers profitent de leur euphorie pour continuer à harceler le but des drakkars. Sans réaction, les caennais n’arrivent plus à contenir les assauts bordelais. Il y a un énorme relâchement ou peut être que les joueurs pensaient déjà  avoir gagné le match à 7-1. C’était sans compter sur la révolte des boxers et pour cela ils vont être aidés une nouvelle fois par une supériorité numérique. Plus entreprenant à l’image de cette percé de LECOMPERE qui propulse la rondelle juste sous la barre transversale pour marquer le cinquième but. 7-5 à 56’25.

La défense n’a pas sereine, les joueurs caennais sont fébriles mais conservent mieux  le palet pour  éviter le pire. Le temps s’égraine et le coach bordelais prend tous les risques avec la sortie de son gardien.  Mais sur un ultime contre, Kévin DA COSTA chipe le palet et s’en va vers le but malgré la pression du retour d’un défenseur, celui avec beaucoup de sang froid, offre un caviar à Jo AVENEL qui n’a plus qu’à pousser la rondelle dans le but vide. 8-5 à 59’19.

Gros soulagement côté caennais.