Arbitres : Monsieur Peronnin assité de Messieurs Hemmery et Roueche
Buts : Mont-Blanc : 05:38 Maxime Charette (ass Anthony Brockman et Jordan Revel) ; 14:12 Morgan Vialle (ass Victor Cocar et Valérian Croz) ; 25:27 Thomas Evans ; 41:44 Anthony Brockman ; 56:10 Arnaud Lazzaroni (ass Raphaël Ranzoni) Courbevoie : ; 07:15 Benjamin Rubin (ass Julien Tremblay et Kevin Gadoury) ; 38:22 Benjamin Rubin (ass Kevin Gadoury et Vladimir Konopka) ; 44:46 Roman Jasko (ass Benjamin Rubin et Julien Tremblay) ; 52:43 Alexandre Motte (ass William Place et Vladimir Konopka)
Pénalités
14 minutes contre Mont-Blanc
30 minutes dont 10 à Rubin contre Courbevoie
Ce soir, pour le compte de la 5ème journée de D1, les joueurs de Mont-Blanc reçoivent les Coqs de Courbevoie. Si les Franciliens se présentent déjà avec 2 victoires au compteur, les joueurs de Pouget sont toujours à la recherche de leurs premiers points.
1er tiers ;
Le match débute à peine que les Franciliens obtiennent une supériorité. Ils s’installent donc tout de suite en zone offensive, mais hormis deux tirs bien détournés par Morin, les joueurs locaux s’en sortent très bien. Par la suite, on voit une nette
photo Yoann Coppel
domination des visiteurs, mais c’est Vialle qui obtient une très belle occasion, en cage vide, qu’il ne parvient pas à concrétiser. C’est au tour des joueurs de Pouget d’obtenir un jeu de puissance. Ils s’installent donc, Brockman passant à Charrette posté à côté de la cage qui ne se fait pas prier pour l’ouverture du score (1-0, Charrette ass Brockman ass Revel).
Le match est donc lancé, et Hanes propose un tir qui n’est pas loin de remettre les compteurs à zéro. Revel, à son tour, met à contribution le portier adverse, mais sans résultat. C’est alors que Rubin, d’un tir de toute beauté, loge la rondelle en pleine lucarne pour l’égalisation (1-1 Rubin ass Tremblay ass Gadoury).
Les visiteurs accélèrent alors et dominent les débats, Hanes puis Denis profitant des largesses de la formation locale. Ils commettent néanmoins une faute qui permet à Morin de respirer un peu. En effet, la supériorité profite à Charrette qui oblige Verlic à un arrêt qui tient du miracle, puis quelques seconde plus tard, Cocar parvient à tirer, le gardien des Coqs parvient à repousser, mais Vialle arrive lancé et expédie le puck au fond des filets pour reprendre l’avantage (2-1, Vialle ass Cocar ass Croz).
La fin du tiers approche, et le but redonne confiance aux locaux qui se prennent à dominer à leur tour. Mais eux aussi commettent des fautes, une supériorité est donnée aux visiteurs, mais hormis deux tirs de Konopka et Tremblay, Morin ne voit pas sa cage inquiétée outre mesure, et parvient à préserver l’avantage jusqu'à la fin du tiers.
2ème tiers ;
Le second acte de cette rencontre débute par une alternance d’attaques de part et d’autre avec deux équipes désirant faire très vite la différence. Mais les joueurs locaux vont rapidement se retrouver en situation de supériorité et, après une tentative du jeune Lazzaroni qui passe au-dessus, c’est Evans qui, héritant d’un palet mal dégagé par la défense, signe le troisième but de son équipe d’un tir à ras-glace (3-1, Evans).
Les Haut-Savoyards vont même de nouveau se retrouver en jeu de puissance, mais leur manque de construction des actions leur coûte de ne pas pouvoir peser plus sur la défense francilienne. On assiste tout de même à un match assez approximatif sur le plan technique, et si les visiteurs semblent supérieurs sur ce plan, ils ne parviennent pas pour autant à être plus dangereux en zone offensive. Une nouvelle supériorité donne un but pour les locaux, mais l’arbitre du soir refuse de le valider en invoquant la présence d’un joueur dans la zone du gardien. Nous faisons confiance en son jugement, puisqu’étant bien placé, il n’a pas pu être pris en défaut sur cette action. C’est au tour des visiteurs d’être en supériorité, mais malgré Gadoury et Tremblay qui font le forcing, Morin parvient à s’en sortir sans trop de dommages. Lors d’un contre de Mont-Blanc, Revel se retrouve à terre et télescope Verlic qui n’en demandait pas tant. Cette péripétie offre une nouvelle supériorité aux locaux mais, cette fois, c’est Rubin qui profite des manques de rigueur locale en construction du jeu offensif, et se présente devant Morin. Ce dernier repousse le premier tir de l’attaquant parisien, mais ne peut rien faire sur le second qui finit au fond des filets (3-2, Rubin ass Gadoury ass Konopka).
Le tiers se termine sur ce score de 3-2.
3ème tiers ;
photo Yoann Coppel
Le dernier acte de la rencontre débute avec une attaque stérile de la part des visiteurs. Ce faisant, Brockman hérite du palet côté droit et amorce une rapide contre-attaque. Il pénètre en zone offensive et arme un tir de toute beauté qui surprend le portier adverse en touchant le poteau opposé et faisant le tour de la cage (4-2, Brockman).
Les visiteurs tentent de refaire leur retard et, après quelques tirs infructueux, profitent d’une pénalité adverse pour mettre plus de pression sur Morin. Ce dernier ne peut rien faire face au très bon slap à mi-hauteur de Jasko qui se loge en pleine lucarne et relance la partie (4-3, Jasko ass Rubin ass Tremblay).
Les locaux sont touchés par ce retour et subissent, dès lors, le match mais ils semblent tout de même solides et en mesure de tenir le match. Ils font preuve, à défaut de génie, d’une grande solidarité et, ainsi, Brockman se retrouve à bloqué Menard qui avait une cage ouverte pour l’égalisation. Une égalisation qui vient quand même récompenser les velléités offensives des Coqs, avec un tir côté gauche qui ne semble pas dangereux, mais Morin se troue et laisse passer le palet entre son bras et le poteau (4-4, Motte ass Place ass Konopka).
Tout est donc à refaire et il semble même que les visiteurs marquent et prennent l’avantage sur un contre, mais l’arbitre annule aussi le but pour cause de crosse haute. Les joueurs de Pouget ont eu chaud et se remettent dans le bon sens de la marche.
Après un power-play qui ne donne rien, un contre est amorcé par Ranzoni, il s’avance côté gauche et attire à lui l’attention de la défense avant de passer en retrait au centre pour Lazzaroni qui temporise pour tromper son vis-à-vis et prend ainsi le temps d’ajuster Verlic d’un tir à mi-hauteur qui redonne l’avantage à son équipe (5-4 Lazzaroni ass Ranzoni).
Il reste très peu de temps aux visiteurs qui vont pourtant tout faire pour revenir au score, avec les très remuants Tremblay, Gadoury et Hanes, notamment, mais malgré plusieurs occasions très nettes, Morin ne se verra plus battu et préservera le score jusqu’à la fin du match.
photo Yoann Coppel
On a pu voir dans cette rencontre beaucoup de bonnes et de mauvaises choses. Chez les Coqs, on a pu sentir une maîtrise technique supérieure et un physique plus imposant que leurs hôtes du soir, mais ils ont fait un match par intermittence et n’ont pas assez travaillé, que ce soit en zone offensive, ou en zone défensive, avec 3 buts en situation spéciale encaissés. En toute honnêteté, ils auraient dû repartir avec mieux, mais un match se dispute sur 60 minutes, et en travaillant fort.
Chez les locaux en revanche, si ces deux points font du bien, on ne peut pas dire que tout fut parfait. Marquer trois buts en supériorité est très bien, mais face à une défense plus regroupée, on est en droit de se demander si le bilan sera aussi bon. On a pu voir un manque important de rythme, ce qui a conduit à beaucoup de difficultés pour les sorties de zone, ou en construction du jeu. On sent pourtant de la qualité, mais le manque d’expérience se fait sentir, et le retour annoncé d’Etienne Croz fera du bien, car un centre de métier, pouvant jouer physique, ne sera pas du luxe pour la troupe de Pouget.
Fait par des parisiens pour des parisiens. Normal que toi, savoyard, et moi, Basque, nous trouvions ça partisan. LOL
Mais tu as raison : mauvais titre.
Bravo au Mont-Blanc pour son courage. Contre Brest, à St Gervais, vous avez fait de votre mieux, mais c'était difficile !
philfly a écrit
le 16/10/2012 à 18:27
C'est quoi ce titre: "L'avalanche surnage"?
Il s'agit d'une première victoire pour Mont Blanc et il faudrait mieux dire "l'avalanche sort la tête de l'eau".
Par contre, pour Courbevoie, c'est une défaite et je ne vois pas pourquoi vous ne dites pas "avalanche sur Courbevoie". Votre titre est partisan.
RSS
