La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants, mettant en scène Saint Nicolas de Myre. C'est une tradition vivace dans plusieurs pays européens, qui se déroule le premier samedi de décembre à Epinal. On fête la Saint-Nicolas surtout aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au nord et nord-est de la France (en Flandre française, dans le département des Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont Saint Nicolas est le saint patron), en Allemagne, en Autriche, en Croatie, en Hongrie, en Pologne, en République tchèque, en Lituanie, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Ukraine en Slovaquie, en Serbie en Suisse (dans le Canton de Fribourg), etc.

Photo : Florence Claudez

Père Fouettard et Saint Nicolas

Les traditions diffèrent selon les régions. Un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants, qui est parfois substituée par celle du Père Noël. La Saint-Nicolas est une fête inspirée d'une personne ayant réellement vécu, Nicolas de Myre, appelé aussi Nicolas de Bari. Né à Patara au sud ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270, il fut le successeur de son oncle, l'évêque de Myre.
De son vivant, Nicolas de Myre fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. Il fut bienveillant et généreux.

Dans beaucoup d'écoles lorraines, Saint Nicolas et le Père Fouettard passent visiter les jeunes enfants le 6 décembre et donnent parfois des friandises à ces derniers. Tandis que, dans les villes où il est fêté, un défilé est organisé chaque année dans les rues de la cité
A la fin du défilé, se terminant souvent à l’hôtel de ville, le maire remet à Saint Nicolas les clefs de la ville pour la protéger. Il est ensuite suivi d'un feu d'artifice. A Saint-Nicolas-de-Port, Saint Nicolas est installé sur un char, où un os de son doigt est conservé, et défile dans les rues de la ville. Le Père Fouettard, le boucher et les trois petits enfants de la légende sont également présents.
C’est ainsi qu’à Epinal nous avons eu droit, ce samedi 1er décembre à 18h, à un magnifique défilé de 40 minutes environ, avec des chars des villes et villages environnants, avec des thèmes aussi libres que joyeux, tels que la banquise, les Vikings, les Schtroumpfs, l’école du bois d’Epinal (l’ENSTIB), etc …

Revenons donc à hier, sur les coups de 16h. Pour fêter l’événement, le club des supporters des Dauphins avait organisé une fin d’après-midi entre joueurs et supporters, autour de tables emplies de gâteaux et boissons. Une façon de discuter de l’actualité du club spinalien ainsi que bien d’autres choses.

L’occasion également d’échanger avec le général manager du club vosgien :

1) Bonjour Anthony, que penses-tu de cette journée organisée par le club des supporters ?
Bonjour, c'est une très bonne initiative de la part des supporters. C'est 
important dans ces moments que les joueurs sentent le soutien des fans.
Je tiens à remercier nos supporters et notamment Renate, Xavier et 
Sophie. Ils font du bon boulot.

2) Dans quel état d'esprit sont les joueurs pour cette journée, et plus généralement depuis cette série de défaites ?
C'est à eux qu'il faut poser cette question.

3) D'autres journées de ce type, organisées dans la saison pour partager entre joueurs et supporters, sont-elles prévues ?
Il y  d'autres sorties de prévu.

4) Quel est ton objectif à moyen terme à l'ICE et que comptes-tu mettre en place pour cela ?
L'objectif est de se rapprocher du haut de tableau et de faire de bons play-offs.
L'autre objectif est de poursuivre le développement du club à tous 
niveaux. Au niveau structurel, organisationnel, commercial, marketing...etc.
La tâche est difficile, et cela nécessite au minimum un ou deux emplois à temps plein.
Le plus important reste aussi dans les résultats de l'équipe. Nous avons besoin des joueurs pour continuer notre développement.

5) Que peut faire un club comme Epinal pour améliorer sa formation pour les jeunes ?
Il y a tout à faire. Nous travaillons sur le sujet et avons mis en place des dossiers importants, que nous préférons garder secret pour le moment.

6) Ou en est le projet de gros sponsor du club, entrevue avec 
l'épisode DARK-DOG ?
Là aussi, nous avons avancé avec quelques marques nationales. Mais le hockey reste un sport confidentiel en France et les marques ne sont pas toujours très intéressées par notre sport. Cela est très lié avec la faible médiatisation TV en France.

Merci à Anthony Maurice, mais aussi au club des supporters et aux joueurs et staff spinalien, pour cette agréable après-midi !