Cette saison, la première division a été complètement remodelée : une poule unique, des play off à quatre équipes et la relégation pour le dernier de la classe. Le suspense n’aura pas été très fort dès le début du championnat, Neuilly et surtout Gap se sont détachés des autres concurrents. Montpellier, Bordeaux, Avignon et Courbevoie ont bien tenté de suivre, mais le rythme était trop fort. En play off, Gap a étrillé Bordeaux, alors que Neuilly se faisait peur, mais réussissait à sortir Montpellier. En finale : la surprise était au rendez-vous puisque Neuilly remportait le premier match avec deux buts d’avance, à Brown-Ferrand, Gap remettait les pendules à l’heure, mais dans la prolongation, ce sont les Bisons qui marquaient et du coup filaient ver la Ligue Magnus. En bas de tableau, Le Vésinet n’aura pas pu lutter avec les Rémois ou les Castelvirois et est donc logiquement relégué. Hockey Hebdo vous présente le bilan complet en 3 épisodes. Aujourd’hui, les 5 derniers du championnat.
  

14^ème : LE VESINET : Les Anges en enfer 

Cette saison, le Vésinet avait peu de prétention et visait le maintien, mais sa saison commença de la pire des manières possibles avec un cinglant 1-7 contre Viry qui apparaissait comme un adversaire à sa portée, puis une nouvelle large défaite (2-7) contre Reims. Au fur et à mesure que la saison avançait, les Vésigondins semblaient s’enfoncer de plus en plus, les défaites s’accumulaient, et le Vésinet prenait logiquement la dernière place du classement général synonyme de relégation en D2. Lors de la 5^ème journée, le Vésinet s’emparait enfin de son premier point en tenant tête à Annecy (4-4), mais ce n’était qu’un feu de paille, en effet les Anges ne parvenaient pas à hausser leur niveau de jeu, et continuaient inexorablement à concéder des défaites. Puis le 1^er décembre, les Anges remportaient enfin un match, 4-3 contre Cergy, victoire importante qui permettait au Vésinet de quitter la dernière place. Ce répit fut de courte durée, le 22 décembre les Jokers s’imposaient sur Amnéville et laissaient le dernier fauteuil aux Anges. La remontée fulgurante de Cergy laissa le Vésinet sur place qui ne pouvait revenir que sur Reims, mais les Anges n’eurent ni les forces physiques, ni mentales pour rattraper leur retard. Il aurait fallu un miracle pour sortir le Vésinet du trou, mais de miracles il n’y en eu pas et les Anges restèrent bon dernier jusqu’à la fin de la saison. La D2 leur tendait les bras et Nice récupérerait leur fauteuil l’an prochain.

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Les Anges vécurent un véritable enfer cette saison, 1 victoire, 1 nul et 24 revers, ils possèdent la moins bonne attaque de la ligue avec 68 buts marqués, et la pire défense avec la bagatelle de 168 buts encaissés.

Dès la fin de la saison le Vésinet a donné des signes de faiblesse au niveau financier, et pourrait ne pas participer à la D2 2008/2009. Nous lui souhaitons de pouvoir équilibrer ses comptes pour passer le test estival des validations.

13^ème : REIMS : Un apprentissage réussit 

Les Rémois ont été les derniers à rejoindre la D1 en profitant de la rétrogradation en D3 du club Basque d’Anglet. Reims n’avais pas d’expérience pour cette division et a tout tenté pour assurer son maintien. Mais suite à de nombreux débats avec la Fédération et l’Hormadi, les Phénix n’ont pas pu jouer leur premier match. Ils commencent donc leur saison contre Garges et après avoir résisté deux tiers durant, les Rémois s’effondrent au troisième et encaissent un cinglant 6-1. En match en retard, Reims décroche son premier succès face au Vésinet (7-2), mais l’acclimatation au niveau de la D1 est difficile dès le débuts (1-3 Annecy, 3-4 Courbevoie, 1-7 Avignon,….). Les Phénix ne baissent pas les bras pour autant et continuent de lutter, ils obtiennent des résultats encourageants (5-3 Amnéville, 7-5 Cergy…), mais ces victoires ne permettent pas aux Rémois de s’éloigner du bas du tableau. Les poursuivants se rapprochent et les dépassent même, seul Cergy et le Vésinet restent à distance, dans son malheur Reims perd un match sur tapis vert (0-5 Courbevoie) et un point au classement pour avoir fait jouer un joueur sans licence. Reims semble redresser la barre à la mi-saison, (3-3 Bordeaux, 6-3 Viry, 4-4 Annecy, …), mais le formidable retour des Cergypontains surprend la formation de la Marne qui se fait rattraper puis dépasser, seul le Vésinet reste derrière. Reims qui connaît une fin de saison assez éprouvante (2-3 Avignon, 0-3 Amnéville,…) n’arrive pas à se mettre définitivement à l’abri d’un hypothétique retour des Anges. Le temps est en faveur des Phénix, même s’ils ne peuvent engranger de point, le Vésinet fait la même chose et le nombre de match pour revenir se réduit de plus en plus, finalement ils arrachent leur maintien. Et pour terminer la saison sur une bonne note, les Rémois s’imposent largement sur le Vésinet (7-4) lors de la dernière journée.

Reims était en saison de transition et a parfaitement remporter le pari de se maintenir, l’an prochain l’objectif sera sûrement le même dans la capitale Champenoise.

12^ème : VIRY CHATILLON : Difficile de suivre le rythme 

A l’instar de Cergy-Pontoise, Viry-Châtillon a été repêché à la suite des problèmes financiers de Limoges. Sans ambitions pour cette année, hormis le maintien, le club de l’Essonne a tenté comme chaque année de jouer les brouilleurs de cartes avec le soulagement pour les Castelvirois de posséder leur propre patinoire au cours de la saison.. Après un mauvais départ (3-6 Bordeaux), Viry impressionne en corrigeant son voisin Vésigondin 7-1, ou en s’imposant devant Annecy. Viry apparaît rapidement comme plus faible que de nombreux adversaires et s’inclinent parfois lourdement (9-2 Garges, 8-3 Annecy), mais cette saison les Jets eurent une autre spécialité. En effet Viry-Châtillon a eu la mauvaise habitude de s’incliner de très nombreuses fois avec un ou deux buts d’écart, des courtes défaites ou les Jets auront tout donné mais qui ne ramèneront pas le moindre point en Essonne (2-4 Amnéville, 2-4 Avignon, 4-5 Montpellier, 3-4 Gap, 5-7 Neuilly…). Les Castelvirois ont quand même su rebondir glaner des points (4-1 Cergy, 7-1 Valence, 4-2 le Vesinet, 4-0 Garges….) capitaux en vue du maintien. Mais à partir du 5 janvier, les Castelvirois ont perdu les pédales, et ont encaissés une terrible série de 10 défaites consécutives (2-5 Amnéville, 2-4 Montpellier, 1-2 Avignon, 2-5 Gap ……). Il faut attendre l’avant dernière journée pour que les Jets renouent avec la victoire (4-1 Reims), avant de s’incliner dans l’ultime rencontre (1-3 Bordeaux).

Avec sa nouvelle patinoire des Lacs et le maintien en poche, Viry-Châtillon à tout de même bien réussi sa saison et continuera, on le souhaite, de faire rêver ses supporters encore de longues années en D1.

11^ème : GARGES LES GONESSE : L’effet yo-yo   

Les Chiefs avaient eux aussi envie de rejoindre les play off. La saison débute d’une belle façon pour les Gargeois, avec six matchs sans défaites (4 victoires, 2 nuls). Garges à commencé le championnat d’une manière impressionnante, franchement personne ne les voyaient à ce niveau, une attaque prodigieuse et inspirée menée par l’intraitable Ales Skokan, qui effraye les défenses et les gardiens adverses. Les Chiefs jouent un jeu limpide et s’appuient sur une solide défense et un gardien hors pair (Tom Charton) et abattent tout leurs adversaires, ils montent à la troisième place.  Il aura fallut attendre la septième journée pour voir une défaite des Gargeois (6-8 Courbevoie), mais après cette belle série, les Chiefs n’ont pas réussi à redresser la barre, et subissent cinq revers consécutifs. Garges lès Gonesse à réussit à repartir et à engranger de nouvelles victoires (9-4 Cergy, 7-4 Reims, …), mais la machine semblait un peu grippée et les revers s’accumulaient (4-10 Neuilly, 0-4 Viry, 3-12 Bordeaux, …), à mesure des défaites, les Chiefs dégringolaient vers le bas du classement. Les quelques victoires glanées sur le bord de la route par les Gargeois (8-5 Annecy, 10-9 Avignon,…)  ne permettaient pas de juguler la descente aux enfers. Les Chiefs ne réussissaient pas à repartir en avant et échouaient finalement à la 11^ème place. Qui aurait cru qu’une équipe aussi solide au début de la saison pourrait avoir tant de difficultés à boucler l’exercice.

L’an prochain Garges aimerait bien garder quelques bons éléments et réaliser une saison acceptable.

10^ème : CERCY PONTOISE : Un magnifique finish 

Cergy-Pontoise, relégué l’an passé, a profité de la rétrogradation de Belfort en D3 pour récupérer sa place en D1. Personne n’aurait misé un radis sur les Jokers et beaucoup de monde les voyaient repartir vers la D2. Le premier match de la saison faisait taire tout les détracteurs : en effet les Cergypontains s’imposaient sur le glaçon de Courbevoie (4-2), après une défaite à Amnéville (1-3), les Jokers réussirent à tenir en échec Avignon (4-4). Cergy fut ensuite étrillé par Montpellier (3-12), Gap (1-6), Bordeaux (7-2)… Les défaites s’accumulaient et les Jokers ne pouvaient pas redresser la barre, alors que les concurrents s’éloignaient, Cergy restait sur une très dangereuse 13^ème place. Une désastreuse défaite contre le Vésinet, envoie Cergy en enfer (14^ème), mais les Jokers n’arrivent toujours pas à redresser la barre et continuetn à s’incliner. Après une effroyable série de 10 défaites consécutives, les Cergypontains se rattrapent en surclassant Amnéville (4-1), puis Avignon (7-5), mais Cergy rechute et se fait exploser par les Vipers (3-12). Le leader gapençais ne fait lui aussi qu’une bouchée de Cergy (0-6), mais les Jokers continuent leurs efforts et battent tour à tour Bordeaux, Neuilly, Valence, et sont tenus en échec par Reims (3-3), mais continuent d’engranger des victoires (3-2 Viry, 8-2 le Vesinet, 7-4 Garges…). Ces succès qui s’accumulent dans le Val d’Oise permettent une remontée au classement spectaculaire pour Cergy. Un finish exceptionnel pour une équipe qui semblait au fond du trou à la mi-saison, les Jokers sont passés de la dernière à la 10^ème place. Savoir rebondir est une qualité des grandes équipes. Cergy-Pontoise a montré qu’il méritait sa place en D1 et on a hâte de les revoir l’an prochain.