1^er : Neuilly sur Marne : Les Bisons indomptables

Dès l’entame de la saison, Neuilly était annoncé comme un gros candidat pour l’accession en Magnus. Les Bisons ont rapidement montré qu’ils étaient très forts en broyant leurs adversaires un par un (Annecy 7-3, Courbevoie 6-3, Amnéville 6-4….), puis vint le jour d’affronter Gap, le plus gros favori, donc le plus gros rival des Nocéens. Les Rapaces furent battus et bien battus, un tonitruant 7-4 dans l’enceinte nocéenne. Neuilly confortait sa place de leader, les Bisons furent impressionnants jusqu’à la trêve où une défaite face à Courbevoie et la victoire des Gapençais, leur faisait quitter la première place. Toute la fin de la saison, ils bataillèrent pour tenter de la récupérer mais ils n’y parvinrent pas. En tout, les Bisons ne s’inclinèrent que quatre fois dans la saison, et dont une seule fois à domicile contre Cergy  (6-7). Neuilly trouva 182 fois le chemin des filets adverses et possède la meilleure attaque de D1, les Bisons encaissèrent 98 buts. Leur deux meilleurs joueurs occupent la tête du classement des compteurs, Martin Gascon avec 80 points (29 buts, 50 assistances) et Garrett Larson avec 73 points (38 buts et 35 assistances). Les Bisons de Neuilly sur Marne s’emparait d’une plus que méritée seconde place.

En play off, Neuilly chutait d’entrée à Végapolis (4-5), mais un petit but d’avance, ce n’est pas beaucoup, et les Vipers en firent les frais avec une cinglante défaite 8-5 à Neuilly, les Bisons se qualifiaient pour la finale, face à leur rivaux gapençais.

Les Nocéens remportaient un précieux succès (4-2) sur leur glaçon, ce qui leur permettaient d’engranger deux buts d’avance. Mais au match retour, les Rapaces rattrapèrent cet écart, les prolongations eurent lieu, et le premier à marquer obtenait son ticket pour la Magnus. Et ce fut Neuilly par l’intermédiaire de l’immanquable Garrett Larson. Les Nocéens filaient remplacer Caen en Magnus.

Maintenant Neuilly va avoir beaucoup de travail sur le plan extrasportif, pour mettre ses infrastructures au niveau de la Ligue Magnus, mais nous fondons beaucoup d’espoir sur ce club parisien qui mérite bien sa place sur la carte du hockey hexagonal.

2^ème : Gap : Regrets éternels

Au début de la saison Gap était le plus gros favori pour la montée. Les Rapaces avaient échoué contre Dijon et n’avaient pu remonter. Cette année, Gap avait bien d’autres volontés. Le début fut difficile, avec un timide match nul face aux Amnévillois (4-4), puis la mayonnaise a commencé à prendre et les Gapençais ont assumé leur statut de favori. Jusqu’au 27 octobre où Gap à été vaincu à Neuilly (7-4), les Rapaces n’ont donc pas réussi à prendre la première place, mais ils ont accumulé les victoires et ont finalement pris le premier fauteuil juste avant la trêve, profitant du faux-pas nocéen à Courbevoie. Ensuite les Gapençais ont travaillé dur toute la saison, engrangeant victoire sur victoire et terminant la saison d’une façon tonitruante : 24 victoires, 1 nul et une seule défaite. De plus, Gap n’a jamais perdu dans son chaudron qu’est Brown-Ferrand. Leur meilleur compteur Jiri Rambousek termine à la 4^ème place (58 pts, 33 buts, 25 assistances). On peut donc dire que les Rapaces entamaient les play off très sereinement. Gap remportait d’entrée une précieuse victoire devant 1800 spectateurs dans l’antre bordelaise. Il leur suffisait de confirmer à domicile, ce qui fut fait avec un autre succès (6-3). Les Hauts-Alpins rejoignaient la finale, mais là, le jeu commença très mal,  les puissants Rapaces furent une seconde fois défaits à Neuilly (2-4), et les deux buts de retard pèseront bien lourd sur les épaules des bleus et jaunes. Grâce à une belle performance à domicile, les Gapençais rattrapaient leur retard, mais il fallait encore enfiler une nouveau but, pour s’ouvrir les portes de la Magnus, mais catastrophe, c’est Gasnier qui s’incline face à Larson, et c’est Neuilly qui part en Magnus. Le ciel est tombé sur la tête des Gapençais à cette minute, tous leurs efforts réduits à néant, tout leur travail n’aura servi à rien, les Bisons rient les Rapaces pleurent. C’est vraiment rageant pour Gap qui aurait amplement mérité cette montée, mais Neuilly tout aussi méritant a été plus réaliste.

Pour Gap tout est à recommencer l’an prochain, il faudra regravir les échelons et faire attention à ne pas buter sur la dernière marche. Tours l’an passé, Neuilly cette saison, pour la prochaine fois, Gap aimerait inscrire son nom sur le titre de champion de France de D1.

3^ème : Montpellier : Toujours là

Les Vipers ont l’habitude de mal démarrer la saison, comme l’an dernier il a fallu quelques temps à Montpellier pour démarrer. 2 défaites, 1 match nul, puis une éclatante victoire sur Cergy (12-3), puis deux nouvelles défaites. Enfin, Montpellier atteint sa vitesse de croisière avec 8 victoires consécutives. Les Vipers ont offert des résultats assez décousus, des victoires étincelantes (12-3 Cergy,…), des désillusions (1-6 Neuilly), ou des nuls peu encourageants (2-2 Reims), enfin les Montpelliérains ont terminé en force en s’offrant une nouvelle série de 7 succès consécutifs. Montpellier terminait troisième avec un bon bilan de 17 victoires, 3 nuls et 6 défaites, Montpellier avait marqué 122 fois contre 68 fois pour leurs adversaires. Les Vipers entamaient les play off contre Neuilly, comme des brouilleurs de cartes, et ils ont parfaitement joué le coup en s’imposant à Végapolis (5-4) grâce notamment à des doublés de Bozik et de Allard. Mais les Héraultais réalisaient un très périlleux déplacement en Seine St-Denis. Montpellier ne réussit pas à trouver le code pour vaincre Neuilly deux fois de suite, les Bisons s’imposèrent largement (8-5), Montpellier était éliminé avec les honneurs, et ne pouvait prétendre à poursuivre la compétition.

Saison, plus que positive pour les Vipers qui en prenant la troisième place, on montré qu’ils faisaient partie des grosses écuries de D1, l’an prochain Montpellier voudra faire aussi bien, sinon mieux que cette saison.

4^ème : Bordeaux : Bilan plus que positif

Les Boxers arrivés depuis deux ans en première division ont su montrer leur détermination, et ont toujours tout donné pour faire plaisir à tous leurs supporters et au hockey français en général. Les Bordelais ont bien commencé la saison avec une série de trois victoires consécutives, et une bien belle résistance face à Gap (courte défaite 1-2). Puis Bordeaux a su repartir de l’avant et apparaître comme un sérieux candidat aux play off, les victoires et les bons résultats s’accumulent sur les bords de la Gironde. Jusqu’à l’exploit suprême le 10 novembre, où les Boxers font chuter les Bisons à Mériadeck. Mais dès cette belle victoire passée, les Bordelais ont commencé à peiner (3 défaites, 3 nuls), les Boxers ont quitté les quatre places protégées. Mais Bordeaux n’arrivait pas à redresser la barre et malgré quelques larges victoires (12-1 le Vésinet, 12-3 Garges), les Girondins continuaient d’accumuler les revers (0-5 Gap,  3-6 Cergy, 5-6 Annecy, 3-8 Neuilly….), et voyaient les play off s’éloigner de plus en plus. Finalement, comme dit le proverbe « c’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon », les Boxers dos au mur ont pu revenir grâce à une série de six succès (6-2  Courbevoie, 6-4 Valence, 8-6 Amnéville, 4-1 Avignon…). Bordeaux accrochait la quatrième place, avec deux points d’avance sur Avignon. Cette place était synonyme de match contre Gap, le miracle n’eu pas lieu à Mériadeck, même poussé par les 1800 spectateurs présents, Bordeaux s’inclina finalement 3-4, au match retour dans l’enfer de Brown-Ferrand, les Boxers abdiquèrent une seconde fois (3-6).

La saison était bel et bien terminée, mais elle fut très bonne pour la franchise d’Aquitaine, les Boxers ont bien lutté jusqu’au bout, mais comme l’an passé, Bordeaux a subi de nombreux revers et vécu une sale période qui a failli gâcher tous les efforts de tout le monde.

La D1 qui a été secouée par des problèmes financiers dès l’été, a réussit à conserver quatorze équipes pour la saison 2007/2008, le mode de poule unique a été bien accepté par tous et a donné de bien belles rencontres tout au long de l’année. Avec un beau championnat, qui a été bien suivit par le publi. On peut juste mettre un petit bémol : des play off à huit équipes au lieu de quatre auraient été bien plus intéressants.

Neuilly sur Marne ne sera plus là, mais les Drakkars de Caen sauront aisément les remplacer de même que Nice qui prendra la place du Vésinet. A suivre la suite des  validations de la fédération et de la CNACG afin de connaître le détail des équipes engagées pour cette nouvelle saison.