Prague - Magnitogorsk  

Infériorités payées :

Le Lev démarre à cent à l'heure, Thörnberg embarque la défense visiteuse mais se heurte à Koshetshkin, Sevc tente de la bleue mais sans plus de succès. Prague reste aux avant-postes et se montre extrêmement dangereux, heureusement pour le Metallurg, Koshetshkin reste droit dans ses bottes.
Les locaux se font tout de même quelques frayeurs, une mauvaise perte de palet devant leur cage permet à Yunkov de récupérer et de tenter sa chance, en vain.

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Mozyakin marque un nouveau but

Magnitogorsk revient dans la partie mais ne trouve pas de solution face à la défense tchèque. Les Métallurgistes conservent le palet et font le jeu, le Lev se contente de contrer grâce à sa vitesse. Un engagement gagné en zone défensive permet à la première ligne de MMK de faire encore une fois parler la poudre. Zaripov lance Sergeï Mozyakin qui fonce seul en break et qui trouve l'ouverture entre les bottes de Vehanen (0-1 à 09'47).
Ce but lance les Uraliens qui contrôlent la rondelle et tentent de se mettre à l'abri mais ils tombent dans la facilité et commencent à accumuler les erreurs. Une pénalité permet au Lev de se remettre en selle, il s'installe et son brillant powerplay va trouver l'ouverture, l'inévitable Azevedo à la bleue met au fond (1-1 à 13'53).
Magnitka resserre les rangs et se porte de nouveau à l'assaut mais Vehanen fait le ménage et permet aux siens de rester à hauteur. Le Lev s'appuie sur son meilleur atout : son incroyable rapidité. Prague, à cent à l'heure, fait mal à la défense uralienne qui plie, sous pression les Métallurgistes peinent à s'en sortir. En fin de période, une seconde faute vient sanctionner les visiteurs. Le powerplay, toujours aussi bien placé, enfonce le carré adverse mais celui-ci semble s'en sortir. Finalement, dans les dernières secondes de l'avantage, Martin Sevc, dans l'angle, bat Koshetshkin et fait passer les siens devant dans une ambiance de folie (2-1 à 19'09).
Coup double pour le Lev qui prend les commandes juste avant la première pause de ce match six.

Tirs cadrés : 14 / 9 pour Prague
Engagements : 12 / 8 pour Prague
 

Un match magnifique :

Le Metallurg revient bien sur la glace et pose son jeu rapidement. Le Lev le laisse curieusement faire et semble avoir laissé sa motivation aux vestiaires. Osala contourne la cage tchèque, il remet idéalement dans le slot où Yunkov est isolé, son tir puissant fait mouche et permet à Magnitka d'égaliser (2-2 à 22'35).
Les locaux tentent de s'installer et de finir le travail mais sans trop de succès. Prague contre bien et Ridderwall, derrière la cage, sert Thörnberg dans le slot pour tenter un remake du but métallurgique, mais Koshetshkin repousse le tir. Le Metallurg reste dangereux et, sur un contre, reprend les commandes. Chris Lee, à la bleue, canonne comme une brute, le tir semble être capté par la mitaine de Vehanen mais il ne fait que le toucher, le puck monte et lobe le gardien pour terminer dans la cage (2-3 à 24'55).

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Un match six très ouvert

Prague vacille mais ne coule pas, au contraire les Tchèques repartent en avant avec courage et détermination. Le match s'accélère encore, les deux équipes jouent la contre-attaque sans succès. Finalement, les locaux parviennent à s'installer, cette domination va s'avérer payante. Repik trouve O'Byrne à la bleue, le solide défenseurs slape comme une brute et égalise dans un grondement de tonnerre (3-3 à 27'58).
Les Métallurgistes reviennent à l'assaut et obtiennent un powerplay, celui-ci est bien mal négocié, et Prague parvient à s'en dégager avec talent. Mozyakin, en solitaire, est chargé, il tombe mais parvient à lancer tout de même, c'est la seule action notable du powerplay.
Prague revient et tente de reprendre les commandes, Nemec canonne de la bleue, mais Koshetshkin repousse, Azevedo se rue sur le rebond mais le gardien géant a, une fois encore, le dernier mot. Le Lev force mais le gardien métallurgiste ne cède rien.
Le rythme est effréné et les deux équipes se rendent coup pour coup dans un match éblouissant. Prague est alors pénalisé pour une faute que seul l'arbitre semble avoir vue. Le Metallurg met toutes ses forces dans la bataille mais, malgré sa pression de tout instant, Vehanen ne cède rien. Le Lev tue la pénalité et tente de revenir, Mozyakin part en break, et remet une passe parfaite pour Francis Pare qui fusille le portier local d'un tir surpuissant (3-4 à 38'41).

Prague au finish :

Magnitogorsk démarre fort dans ce dernier tiers et met Vehanen à contribution mais ce dernier répond bien présent. Les visiteurs contrôlent le palet et font le jeu dans un premier temps. Le Lev lance bien des contre-offensives mais ne parvient guère à prendre de véritables occasions. Le rythme commence à baisser mais MMK se bat pour ne pas se faire remonter au score. 
Petit à petit, Prague revient dans le match mais Koshetshkin veille au grain et fait le ménage devant sa cage. Oystrick fait tinter le poteau,

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Le Lev Prague arrache l'égalisation dans la finale

Kapanen tente de dribbler devant la cage mais la mitaine du portier traîne et capte le palet au vol. Magnitka, acculé à la défensive, peine à s'en sortir. Pare, en break, trouve Vehanen et réveille un peu les siens.
Pas pour longtemps, les Tchèques reviennent à l'assaut et forcent le verrou mais Vasily Koshetshkin se montre intraitable et préserve le précieux avantage de son équipe. Le Lev peine à retrouver du rythme alors que les minutes s'égrainent en sa défaveur.
A deux minutes de la fin de la partie, une mauvaise sortie de zone du Metallurg profite à Mikko Mäenpää, à mi-zone le Finlandais décoche un missile qui déjoue le portier uralien masqué (4-4 à 57'39).
Le Lev est aux anges alors que, pour Magnitka, tout est à recommencer, Prague tente même de mettre fin au suspense mais MMK, inquiet, parvient à se relancer et à tenir jusqu'à la sirène qui envoie les deux équipes en prolongation pour la seconde fois d'affilée.

Tirs cadrés : 8 / 5 pour Magnitogorsk
Engagements : 6 / 4 pour Prague
 

Le Lion n'est pas mort ce soir :

Le Metallurg démarre bien et force d'entrée pour rapidement en finir. Ses premiers efforts ne sont pas couronnés de succès. Le Lev tente bien de lancer des contres mais fait des dégagements interdits. Magnitka reste dominant, Mozyakin enflamme la défense, Vehanen s'étend et le palet passe à côté. Zackrisson part en contre et lance, le puck passe entre les jambières de Koshetshkin, il roule doucement vers la ligne, le public lève déjà les bras, mais le portier se retourne et dégage d'un coup de bras. Le Lev reste à l'assaut, Nathan Oystrick fait mine de contourner la cage mais lance, le palet passe par un mini trou sous le bras et termine dans les filets tandis que 16 894 fans hurlent de joie (5-4 à 63'53).

Tirs cadrés : 4 / 0 pour Prague
Engagements : 3 / 1 pour Prague


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Sergeï Mozyakin
** : Martin Sevc
* : Ondrej Nemec
 

Le Lev remporte, au bout du suspense, ce match 6 et égalise dans la finale de la Coupe Gagarin. Prague revient de loin et s'en sort bien dans un match éblouissant et très ouvert. Les Tchèques ont bien su profiter de leurs supériorités pour mener au score mais la déferlante Métallurgique a fait mal dans le deuxième vingt. Prague arrache l'égalisation et va l'emporter en prolongation pour s'offrir un septième match d'appoint. Mais, pour soulever la Gagarin, il faudra aller s'imposer dans le chaudron de l'Arena Metallurg, pas une mince affaire.
Magnitogorsk peut se mordre les gants, il aurait pu être champion mais il lui a manqué deux minutes. Les Métallurgistes devront patienter jusqu'à mercredi, ils retrouveront leur glace et leur public pour tenter de remporter la Coupe. Mozyakin continue à être éblouissant et espère tirer son équipe jusqu'au bout. Magnitka devra resserrer sa défense beaucoup trop friable et travailler son killing play s'ils ne veulent pas voir la coupe leur filer entre les gants.
Cette magnifique finale ira donc jusqu'au bout et le septième match décisif, programmé mercredi, s'annonce d'ores et déjà passionnant.