Le pays hôte débute son mondial face à la Norvège. Ce match donnera le ton de ces championnats du monde à domicile pour la France. Une victoire permettrait à l'équipe hôte de se donner des perspectives dans ce groupe relevé.
Les bleus sont appliqués, ce ne sera pas suffisant.
La France débute bien son match en appliquant tout de suite de la pression Bellemare frappe à la porte. Cela joue physique dès l’entame les Bleus rendent coup pour coup, Dame Malka est là pour ça.
Sur une mauvaise relance en zone neutre, Antonin Manavian bloque un tir et Huet s’interpose après un peu plus de trois minutes de jeu. Sur la séquence la cage a bougé et on appelle un technicien pour la sceller.
Hecquefeuille envoie dans le fond de la patinoire, Rech récupère et tente du cercle droit, Haugen répond.
La France est concentrée et présente défensivement en ce début de match. La tension est palpable.
Sur un engagement à droite d’Huet, Florian Douay sort le palet proprement et est accroché par Norstebo. La France joue en supériorité numérique (6’51’’). La France a du mal à s’installé mais obtient un slap de la bleue par Stéphane Da Costa, bloqué par… Roussel. L’avantage numérique ne donnera rien.
Nous arrivons à mi-parcours de la période initiale et la France est rentrée dans son match, elle est solide défensivement, appliquée en zone neutre. Le match est bien équilibré pour le moment. L’intensité physique ne faiblit pas, et l’échec avant français non plus.
Crédit : Nicolas Leleu
Les Français et les Norvégiens appliquent la tactique à merveille, c’est une véritable partie d’échec. Anthony Rech, Nicolas Rech et Yohann Auvitu sollicitent le portier Norvégien qui répond présent.
A deux secondes de la fin de la période Huet sauve l’équipe de France.
A noter les belles prestations de Floran Douay et Valentin Claireaux notamment. Les deux équipes retournent aux vestiaires sur un score nul et vierge. La France a tenté beaucoup de choses mais de loin. Il en faudra plus pour battre cette équipe de Norvège. Des Norvégiens opportunistes.
La période médiane débute avec la même intensité. Stéphane Da Costa va gratter le palet derrière le but remet à Fleury qui manque le cadre, belle action.
Peu après Trettenes est pénalisé pour une obstruction sur Meunier (22’01’’). La France prend le match en main et s’installe dans la zone Norvégienne. Bellemare, Rech et Auvitu frappe à la porte mais le portier Norvégien garde le fort. La France a montré de belle chose sur cette supériorité mais ne concrétise pas. Dans la foulée Meunier lance sur le but, Haugen ne laisse pas le rebond pour Perret. Sur un face-off perdu à droite de Huet, Olimb Mathis de derrière la cage remet à Olimb Ken Andre qui ajuste Cristobal Huet, c’est 1-0 Norvège à 25’13’’. Ce but intervient alors que la France était dans un temps fort.
Les bleus sont sonnés par ce but et quelques secondes plus tard les Norvégiens manquent le KO. Cristobal doit s’employer devant les cages Françaises pour garder les Bleus dans le match.
En zone neutre Laurent Meunier fait trébucher devant les yeux de l’arbitre. La Norvège obtient son premier jeu de puissance du match (27’40’’).
Crédit : Nicolas Leleu
La France défend bien au début de la séquence et sur une relance hasardeuse Olivier Dame-Malka est pénalisé pour retard de jeu. La France jouera à trois contre cinq pendant une minute et vingt-sept secondes. Les bleus appliqués ressortent le palet et Huet est serein sur sa ligne face à Holos. Besch et Martinsen sont pénalisés pour dureté. La première pénalité à Meunier est coulée, pas la seconde.
Sur l’engagement suivant Thoresen crucifie Huet sur une belle passe de Mathis Olimb, c’est 2-0 pour la Norvège à 29’41’’.
Le premier but a fait beaucoup de mal à la France qui avait bien entamée cette période médiane.
Nous avons passé la mi-match et l’intensité physique ne baisse pas. Antoine Roussel est pénalisé pour charge avec la crosse à 32’25’’. La Norvège a l’opportunité de tuer le match. Heureusement Huet reste maitre sur sa ligne et la défense repousse correctement les offensives norvégiennes et la pénalité est coulée.
La France aime se faire mal semble-t-il à peine la pénalité de Roussel terminée qu’une pénalité de banc pour surnombre est appelée (34’45’’), c’est Sacha Treille le substitut. Les Scandinaves ont une autre chance de tuer le match. C’est la France par l’intermédiaire de Bellemare qui se met en valeur. La pénalité de banc a été coulée.
Il reste moins de trois minutes dans la période médiane et cela brasse derrière le but Norvégien, Meunier est envoyé au cachot pour charge contre la bande (37’27’’). La troisième sera la bonne pour la Norvège ? Ken Andre Olimb manque une cage vide… La France part en contre-attaque et Pierre-Edouard Bellemare est retenu par Mathis Olimb. Les deux équipes jouent à quatre contre quatre. Il reste 2’10’’ au tiers. Damien Fleury gagne son duel derrière le but, repasse devant fait la passe à Stéphane Da Costa qui vient battre Haugen, la France revient au score 2-1 à 38’14’’. L’AccorHotel Arena se réveille.
La France jouera 23 secondes en supériorité numérique, il reste 33’’ à la période. Cela ne donnera rien.
Alors qu’il ne restait qu’une seconde au tiers Hecquefeuille de la bleue manque le cadre.
Ce second tiers est frustrant pour l’Equipe de France se fait prendre pendant son temps fort. Ce but les a déstabilisés et les bleus ont été très pénalisés, des Norvégiens opportunistes ont pris une belle avance que la France a rattrapé en fin de tiers. La période finale va être très intense ! Des Norvégiens implacables !
La France revient sur la glace avec une belle détermination. Il reste vingt minutes pour inverser la tendance. La Norvège est installée dans la zone Française et Cristobal Huet sauve l’équipe sur sa ligne (43ème minutes).
Roussel et Bellemare combinent bien en entrée de zone mais le dernier geste est compliqué.
Auvitu de la bleue à la 45ème dévié par Ritz le palet passe à gauche du cadre.
Le jeu va d’un but à l’autre et cela peut basculer à tout moment.
Crédit : Nicolas Leleu
Ken Andre Olimb se rue sur la cage et Huet est sonné à la 47ème. Aucune pénalité n’est appelée sur la séquence.
Cristobal change de maillot et prend celui de Quéméner, situation insolite !
Alors qu’il ne reste onze minutes à jouer, Dame-Malke trouve le potant sortant… Roussel manque son duel, sur le contre la Norvège assomme la France par l’intermédiaire de Patrick Thoresen c’est 3-1 pour la Norvège à 49’49’’. Sur l’engagement la France prend d’assaut le but Norvégien. Besch passe à Auvitu pour Stéphane Da Costa qui crucifie Haugen, la France revient au score 3-2 à 49’59’’.
Les dix dernières minutes vont être infernales. La foule pousse les bleus.
La France pousse et la Norvège est pénalisée par l’intermédiaire de Trettenes pour un accroché à 52’58’’. C’est une occasion en or pour la France de recoller au score. Malheureusement cela ne donnera rien.
Cristobal Huet sort alors qu’il reste une minute et dix secondes à jouer.
Sur l’arrêt de jeu suivant la France demande un temps mort.
La France perd son premier match, c’est une défaite crève cœur Tirs : 24 / 24 Assistance : 7893 spectateurs.
Interviews de fin de match :
Pierre-Edouard Bellemare : "Nous n’avons pas commencé comme nous l’aurions souhaité. Nous devons nous améliorer match après match. Nous devons être plus agressifs. C’est un tournoi à 7 matchs, chaque match est important. C’est un début compliqué. Que penses-tu de l’audience ? C’est cool, la France n’est pas un pays de hockey. Ce tournoi doit permettre de populariser le hockey en France, c’est notre responsabilité".
Stéphane Da Costa: « Il nous a manqué de l’agressivité. Les 15 premières minutes ce n’était pas ça et après nous avons couru après le score. Le premier but fait mal alors que nous avions eu de belles occasions. Nous avons pris de trop de mauvaises pénalités, c’est dur de marquer à quatre contre cinq surtout quand on perd 2-0. Ils ont joué plus sérieux et groupés que nous. Le prochain sera difficile, la Finlande c’est une grosse équipe, on verra. »
Dave Henderson : Nous avons fait un bon premier tiers, mais les mauvaises pénalités de la seconde période nous ont mis dans la difficulté. Nous savions que c'était une équipe solide physiquement.