C’est dans un Haras plutôt timide que les Ducs accueillent les Boxers de Bordeaux pour les huitièmes de finale de la Coupe de France.
Avant même que le match ne commence, Mickaël Juret et toute l’équipe des Ducs ont tenu à remercier David Deshaies pour son travail au sein de l’équipe. Bon vent pour cette nouvelle aventure Monsieur Deshaies.
Arbitres : M. Bliek assisté de MM. Dehaen et Goncalves
Buts : Angers : 34.15 Michael Busto (ass Guillaume Lefebvre) ; 56.50 Guillaume Lefebvre (ass Michael Busto) Bordeaux : ; 57.11 Francis Desrosiers (ass Thomas Decock et Karl Fournier)
Pénalités
2 minutes contre Angers
12 minutes contre Bordeaux
Passé les embrassades et applaudissements, le match peut commencer. Et c’est sur les chapeaux de roues que Bordeaux entame cette première période, pressant l’équipe d’Angers avec un premier tir bien arrêté par Aubin. Aubin qui a pu gardé les cages angevines après son absence de ce week-end.
Les Boxers ont la maîtrise du palet dans les premières minutes du match mais cela ne va pas durer. Puisque Yannick Tifu #10 angevin se présente alors face à Ylönen mais cadre son tir trop haut. Et quelques secondes après, les Ducs retentent la même action, avec le même résultat.
Bordeaux arrive alors à récupérer la rondelle mais Angers ne manque pas de les stopper et de remonter vers les cages adverses. Ainsi, Bisaillon #2 va réussir à tirer de la bleue mais son tir est arrêté par le portier bordelais.
Photographe : Tibashoult (archives)
Alors que le match est bien lancé, le jeu est stoppé pour cause de problème de feuille de match. Ce qui casse quelque peu le rythme. Néanmoins à la reprise, les Ducs, avec Aubé #92 et Walls #26, se retrouvent devant les cages d’Ylönen mais celui-ci stoppe magnifiquement bien l’attaque angevine.
Suite à cette action, Bordeaux se retrouve en infériorité numérique. Malgré l’absence d’un joueur, ils tiennent bien le coup, ne se laissant pas démonter par les actions adverses plutôt faibles. La fin de la pénalité est alors sifflée sans qu’un but ne soit marqué.
Les attaques ont beau être plus faibles qu’à leur habitude, les Ducs mènent le jeu. Les Bordelais ont d’ailleurs eu une petite frayeur lorsque Mrena #8 tente de mettre le palet au fond des filets mais manque le but alors que Ylönen est hors de sa cage
A plusieurs reprises, Angers tire mais le gardien bordelais est à sa place, déviant ainsi les palets de la botte ou les stoppant net. La défense n’est pas en reste, empêchant de nombreuses tentatives de tirs. Ce qui permet aux Boxers de remonter vers Aubin mais les tirs sont peu cadrés. Le gardien angevin est alors très peu en danger.
Il faudra attendre les deux dernières minutes de jeu, après une pénalité sifflée contre Bahain #13 à 18’01 et une contre Hampl #95 à 19’27, pour voir les angevins dépassés. Alors qu’ils jouent à 4 contre 4, les Boxers arrivent à passer la défense adverse pour venir se planter face à Jean-Sébastien Aubin qui démontre tout son talent de gardien sur ce tir.
C’est sur cette action que la fin de la première période est sifflée, les deux formations sont toujours 0 à 0. Malgré une domination angevine, la défense des Boxers montrent souvent les crocs. On peut déjà noter que l’équipe de Réal Paiement est plus structurée que face à Epinal. Mais on sent bien que l’équipe est quelque peu fatiguée après le week-end de la Conti Cup.
La deuxième période commence donc avec une supériorité angevine mais très peu d’action de leur part pendant cette pénalité.
Les Boxers se retrouvant alors à 5 reviennent plus féroces et avec un jeu plus incisif. Les mises en échec se font plus lourdes. Mais cela n’empêche pas Angers de tenter de marquer un but à la moindre occasion. Et ce même s’il faut faire passer le palet entre le poteau et la botte d’Ylönen. Mais celui-ci ne l’entend pas de la même façon et bloque le passage.
Les hommes de Lacroix vont être plus incisifs dans leurs tirs aussi. Eux aussi tentent le tir de la bleue, tir qui finit alors dans la mitaine d’Aubin.
Photographe : Murielle Gaston (archives)
Les deux gardiens multiplient les arrêts, il n’y a rien à redire sur le travail des portiers des deux équipes. Et c’est pas faute pour leurs équipiers de tenter d’aller mettre en échec le portier adverse.
Les phases de jeu intensives et de relâche vont s’enchaîner.
Alors qu’à 11’ de jeu, Angers loupe une belle occasion de marquer un but. Aubin, une minute plus tard, a une petite frayeur lorsqu’après avoir stoppé le palet de la botte, il le cherche des yeux avant de pouvoir y mettre la main dessus.
A l’inverse, les Ducs, après un rebond sur la botte d’Ylönen, vont essayer de mettre la rondelle au fond des filets. Mais c’est sans compter sur la défense bordelaise qui s’interpose. Ce qui est dommage puisque la porte était grande ouverte. On se demande alors si un but va être marqué. Le jeu continue avec une pénalité pour Bordeaux à 34’05 pour charge avec la crosse. Ce qui va permettre à Angers, 10 secondes plus tard, de marquer le premier but de la soirée. Et c’est Busto #6, avec l’assistance de Lefebvre #14, qui tente le tir et fait passer la palet au ras de la barre transversale (34’15 1-0).
Les Ducs vont dominer cette fin de match. Avec un puissant tir qui est arrêté par la tête d’Ylönen. D’ailleurs son casque a très peu apprécié l’arrêt. On peut alors saluer la capacité du portier bordelais à stopper les tirs adverses. Et la tâche n’est pas aisée.
Cette deuxième période se conclue donc avec un but pour Angers. On aura vu un jeu plus incisif de la part de Bordeaux malgré la domination angevine. Mais ce n’est pas pour autant que les Boxers facilitent la vie des Ducs. Ils ont plutôt la dent dure par ailleurs.
La dernière période va commencer comme les deux autres par un échange de palet entre les deux équipes. Les uns et les autres vont alors tenter des tirs qui seront tous stoppés.
Photographe : Tibashoult (archives)
Certains arrêts de la part d’Ylönen vont même provoquer le bazar devant ses cages. Ce qui aurait pu permettre à Angers de marquer un ou deux buts supplémentaires. Mais encore une fois, la défense bordelaise fait tout ce qu’il faut pour protéger son portier.
A 13 minutes de jeu, Tifu #10, Crowder #40 et Lefebvre #14 vont faire une très belle montée vers les buts adverses. Le trio fonctionne très bien même si cette combinaison aboutit sur un échec. Mais on sait que ces trois là sont capables du meilleur puisqu’on les retrouve très souvent sur les buts.
Malheureusement le jeu va devenir un peu brouillon. Les deux équipes commencent à se fatiguer dans ce bras de fer. Bordeaux va d’ailleurs être sanctionné pour cinglage. Pendant ces deux minutes, Angers va tout faire pour marquer un but ce qui va énerver les boxers. Et les Ducs vont finir par y arriver 4 secondes avant la fin de la pénalité. C’est Lefebvre #14 qui, suite au rebond du tir de Busto #6, va planter le palet au fond des filets alors qu’Ylönen est à terre (56’50 2-1).
Mais les joueurs de Martin Lacroix ne vont pas en rester là. Alors qu’ils remontent rapidement vers les buts d’Aubin, Desrosiers #63, avec l’assistance de Decock #22 et de Fournier #79, va tenter le tout pour le tout et va réussir à duper Aubin. Il marque alors le premier et seul but de Bordeaux (57’11 2-1).
Le jeu reprend mais Fournier #79 est sanctionné pour retenir. Alors qu’il reste moins de deux minutes de jeu, Bordeaux se retrouve à 4 contre 5. Martin Lacroix demande alors un temps mort. Mais rien y fait, le score ne bougera pas. Les Boxers faisant tout pour empêcher les Ducs d’en mettre un troisième.
Angers est donc qualifié pour les quarts de finale. Bordeaux se voit alors éliminé encore une fois en huitième. Espérons pour eux que l’année prochaine ils arrivent à passer ce stade de la compétition.
Très peu de choses seront à retenir de ce match. Les Ducs paraissaient plutôt fatigués. Ce qui est somme toute normale compte tenu du week-end qu’ils ont passé. Par contre, on peut saluer la prestation d’Ylönen qui a été magistral ce soir. Il a d’ailleurs été nommé homme du match avec Busto #6 pour les angevins.
Prochain match des Ducs, samedi 29 contre Lyon en Ligue Magnus. Et le vendredi 5 décembre au Haras face à Dijon en Ligue Magnus également.
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