Les Pingouins, en quête de points malgré leur victoire chez le leader grenoblois dans la semaine, reçoivent les voisins chamoniards qui ont toujours dans le viseur le top 4.
Arbitres : M. Rauline assisté de MM. Scolari et Margry
Buts : Morzine-Avoriaz : 21.18 Cyril Papa (ass Julien Laplace et Kenny Martin) ; 24.10 Artyom Valerko (ass Kyle Bodie et Jason Gray) ; 41.43 Cyril Papa (ass Mitch Morgan et Loïc Chabert) Chamonix : ; 31.09 Julien Tremblay (ass Henric Andersen et Clément Masson) ; 36.57 Matthias Terrier (ass Arnaud Hascoët) ; 51.41 Joris Bedin (ass Matthias Terrier et Jérémy Arès) ; 56.01 Matthias Terrier (ass Joris Bedin et Jérémy Arès) ; 59.27 Clément Masson
Pénalités
12 minutes contre Morzine-Avoriaz
12 minutes contre Chamonix
1er tiers :
Le match débute sur un rythme rapide, avec deux équipes voulant prendre le dessus sur leurs vis-à-vis, Bedin vient très vite mettre la vigilance de Hare à l'épreuve, avant que Cruchandeau ne réponde pour les locaux. Ce même Cruchandeau laisse ses équipiers seuls durant deux minutes, après avoir commis un retenir devant la cage de son gardien. Bissonette et Hascoët parviennent à lancer durant ce jeu de puissance, mais sans conséquence. Le match se poursuit sans qu'aucune des deux équipes ne parvienne à prendre le dessus, puis les visiteurs, petit à petit, vont prendre le monopole du palet, après une nouvelle supériorité en leur faveur. Pourtant, les hommes de Gros ont beau prendre
Claude Arès
d'assaut les buts de Hare, Biscard, Torfou, Gras ou encore Terrier ne trouvent pas la faille. Michal Dobron prend une pénalité pour un coup de coude qui semble pour le moins injustifié, mais la brigade locale est en place et ne permet pas aux Chamois de prendre le moindre tir. Nous approchons de la fin de la période, et un fait de match inattendu, une charge sans doute involontaire mais spectaculaire d'Arès sur le gardien morzino-gêtois l'envoie deux minutes sur le banc d'infamie. Les équipiers de Papa se mettent en place et, juste avant la sonnerie, un slap de Gray passe à côté de la cage de Fouquerel. Le tiers se termine sur le score nul et vierge de 0 à 0.
2ème tiers :
Le seconde acte de la rencontre débute avec encore quelques instants de supériorité pour les hommes d'Hartogs. Peu de temps après, suite à un engagement, Laplace et Papa parviennent à combiner près du but de Fouquerel. Laplace récupère le palet et l'envoie devant la cage, mais la rondelle est repoussée. Papa s'en saisit de l'angle, et ajuste le cerbère visiteur d'un tir du poignet précis en dessous de la barre (21'18, 1-0, Papa ass Laplace ass Martin).
Ensuite, Beaudry écope de deux minutes pour un cinglage sur Dobron et, très vite, suite à une entrée de zone très rapide des Pingouins, Valerko hérite du palet côté gauche. Il ajuste Fouquerel d'un slap précis, mais Monsieur Rauline invalide le but pour interférence dans l'enclave. Les Pingouins semblent révoltés par ce fait, et ils redoublent d'efforts. Gray
Claude Arès
parvient à lancer, avant que Bodie ne récupère. Il lance et le rebond, mal dégagé, revient sur Valerko qui se fait justice en lançant pleine lucarne (24'10, 2-0, Valerko ass Bodie ass Gray).
Les joueurs locaux s'enhardissent et veulent profiter de leur domination pour enfoncer le clou. Hromas, puis Morgan durant une supériorité, ne trouvent pas la faille, avant que Laplace n'échoue à son tour. Les visiteurs ne sont pas en reste et alors qu'Andersen adresse un tir, Hare ne parvient pas à bloquer et Tremblay, opportuniste, reprend le rebond qui file dans le but (31'09, 2-1, Tremblay ss Andersen ass Masson).
Le match est alors relancé et, quelques minutes après, les Chamois bénéficient d'une supériorité. Terrier, intenable ce soir, remonte le palet et en entrant dans la zone offensive, adresse un tir du poignet précis qui finit sa course en pleine lucarne, pour un but magnifique (36'57, 2-2, Terrier ass Hascoët).
Le temps s'égrène et aucun but ne vient sanctionner l'une ou l'autre des équipes présentes ce soir. Le tiers se termine sur ce score de 2 à 2.
3ème tiers :
Le dernier acte de la rencontre débute avec encore du temps en supériorité pour les équipiers de Papa. Mais la pénalité à peine terminée, Papa profite du trafic devant le but de Fouquerel pour prendre le rebond et signer un doublé (41'43, 3-2, Papa ass Morgan ass Chabert).
Les Chamois vont alors se montrer plus pressants, et Arès, Terrier et Bissonnette vont très vite tenter de remettre les compteurs à zéro. Masson, Cocar et Bedin aussi y vont de leurs tirs, mais sans résultats. Le temps passe et nous voyons les visiteurs de plus en plus pressants pour revenir au score, alors que les joueurs locaux tentent de profiter des contres pour venir inquiéter Fouquerel. Les joueurs de Gros vont égaliser sur un tir de Bedin, après un cafouillage devant le cerbère des Pingouins (51'41, 3-3, Bedin ass Terrier ass Arès).
Nous sommes maintenant dans les dix dernières minutes et le match bat son plein. Les Morzino-Gêtois cherchent à
Claude Arès
reprendre l'avantage, mais ce sont bien les Chamois, plus frais, qui dominent ces dix dernières minutes. Cocar et Bedin ne sont pas loin de donner l'avantage à leur équipe, mais c'est l'intenable Terrier qui, parvenant en face à face avec Hare, dribble le portier local pour donner l'avantage à Chamonix (56'01, 3-4, Terrier ass Bedin ass Arès).
La donne a changé et, malgré le temps mort demandé par Hartogs, puis la supériorité obtenue par son équipe, c'est Masson qui inscrit de loin le dernier but en cage vide (59'27, 3-5, Masson). Le match se termine sur ce score de 5 à 3 en faveur des Chamois.
Les visiteurs ont construit leur victoire dans le dernier tiers, profitant sans doute de la fatigue des joueurs locaux. ils empochent un succès précieux en vue de la suite du championnat, mais ils doivent aussi déplorer la perte du précieux Tremblay, touché aux cervicales. Mention pour la ligne Arès-Terrier-Bedin, très en vue ce soir.
Les Pingouins ont rendu une copie très correcte malgré les blessures récurrentes et, au vu du niveau affiché, on peut se demander quelle serait la place de l'équipe si elle évoluait au complet. Pourtant, la réalité les rattrape, et c'est bel et bien le maintien qui concerne le groupe d'Hartogs.