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Hockey sur glace - Ligue Magnus |
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| Les Drakkars chavirent |
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| 2014 a commencé fort pour les Albatros qui avaient joué les trouble-fêtes contre Briançon en s'imposant 2 buts à 1 à l'extérieur le 4 janvier. La victoire contre Épinal également, en fin d'année civile, augurait de bonnes choses pour cette équipe et ce fut le cas par une deuxième victoire d'affilée. Hier, Brest et Caen s'affrontaient pour le compte de la 19ème journée de Magnus. Jamais deux sans trois pour les Brestois ?
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| Brest, Hockey Hebdo |
Nicolas Bihan le 12/01/2014 à 19:33 |
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 | | Photographe : Anthony Caillon | |
Sur une dynamique de deux victoires d'affilée, les Brestois avaient à cœur d'enchaîner contre Caen, un concurrent au maintien, qui a seulement trois points d'avance sur Brest au début du match.
C'est donc l'occasion pour les Albatros de revenir à un petit point des Caennais. Dès l'entame du match, Brest impose son powerplay et se crée de nombreuses occasions dans les deux premières minutes de jeu sans pour autant parvenir à tromper la vigilance du gardien Normandon. Sur une perte de palet et pendant une supériorité numérique brestoise, les Albatros se font surprendre par Shawn Stuart qui glisse le palet entre les jambières de Dupont. 1-0 pour Caen, c'est un coup dur pour Brest qui avait la possession. Brest est cueilli à froid et doit réagir au plus vite.
Les Caennais, bien que devant au score, semblent fébriles défensivement.
 | | Photographe : Anthony Caillon | |
Mais Brest va vite réagir grâce notamment aux nombreuses fautes provoquées par Caen, qui multiplie les pénalités mineures. Les Caennais sont pénalisés trois fois et paient le prix fort en encaissant trois buts.
Le premier est l'œuvre de Graham Avenel qui égalise suite aux services de Nicolas Motreff et de David Croteau (8'47). Le deuxième but brestois est inscrit par Jaroslav Prosvic, assisté de Nicholas Pard (9'14). En à peine 30 secondes, les bleus ont réussi à inverser la tendance et cela paraît largement mérité au vu du début de match brestois. Juste avant la fin du premier tiers, Brest se donne un bol d'air en inscrivant un troisième but pour porter la marque à 3 buts à 1.
C'est Jaroslav Prosvic qui récidive, cette fois servi par Michal Dian et Vladimir Holik (18'39). C'est la pause et Brest mène logiquement au score 3-1.
 | | Photographe : Anthony Caillon | |
Déjà quatre buts ont été marqués dans le premier tiers et ce sera de même dans le deuxième. Les joueurs brestois, de retour sur la glace depuis moins d'une minute, reprennent la partie tambour battant, Nicholas Pard trompe Normandon sur une passe de Michal Dian (20'55). Les Albatros ont pris le large, et les offensives caennaises sont toutes impeccablement repoussées par le portier Dupont. La tension est palpable sur la glace, les Caennais intensifient les duels et donnent beaucoup de coups, à l'image du bagarreur Jérémie Romand, coupable de plusieurs attentats gratuits, non sanctionnés par les arbitres. Attention pour les Brestois de ne pas rentrer dans le jeu caennais et de rester dans la partie. Mais les Bretons sont déterminés à l'emporter et accentuent l'écart par Michal Dian sur un beau service de Thomas Evans (29'41). Brest continue d'imposer son jeu pendant 10 bonnes minutes et parvient finalement à marquer par deux fois, dans l'intervalle de 30 secondes une nouvelle fois. Michal Dian signe avec une lucidité déconcertante un doublé, parti en face à face contre le gardien (38'45). Dans la foulée, Erwan Pain enfonce le clou sur des assists de Graham Avenel et d'Aurélien Grèverend (39'12). 7 buts à 1 pour Brest, la messe est dite.
Les Albatros ont littéralement fait le show au deuxième tiers infligeant aux Caennais un 4-0 sans que ces derniers puissent répondre. Les exceptionnelles performances des Slovaques Prosvic (3 buts) et Dian (2 buts) n'y sont certainement pas pour rien même si la performance est collective. Les Brestois, de retour sur la glace du Rinkla, n'ont pas l'air de vouloir en rester là. Le centre Jaroslav Prosvic signe son triplé, bien assisté de son compatriote Michal Dian et de Nicholas Pard (41'18). Caen, d'un sursaut d'orgueil, réagit par Da Costa qui marque le deuxième but pour son équipe. Mais à 8-2, le match est plié. Par la suite, Brest gère bien son match et attend patiemment la fin du match en repoussant brillamment les ardeurs normandes. Les Normands donnent beaucoup de coups et les Bretons leur répondent de manière un peu trop virulente par moment. Un début de bagarre a même éclaté mais l'intervention des arbitres a limité les dégâts. En un tiers, les deux équipes en ont eu pour 61 minutes de pénalité (plus d'une heure de jeu, soit un match entier !).
Le match se termine finalement dans de bonnes conditions et les Albatros décrochent leur troisième victoire d'affilée. Les Caennais ont fait beaucoup trop de fautes dans ce match pour pouvoir réellement exister, comme en témoigne le total de minutes de pénalité concédées (51 minutes). Le jeu trop dur des Drakkars a nettement pénalisé l'équipe mais il faut avouer que Brest est apparu largement supérieur en terme de jeu collectif et individuel. Brest a fait chavirer les Drakkars après une rencontre explosive remportée sur le score de 8 à 2. Le dicton "jamais deux sans trois" a pris tout son sens hier soir.
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Réactions sur l'article |
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| canada a écrit | le 12/01/2014 à 23:21  |
le match a du etre plus que musclé aux vus de votre compte rendu mr le bihan, mais c'est brest qui l'emporte et c'est temps mieux par son jeu collectif et les qualités individuels de ces joueurs tout cela bien huile par seb oprandi.
j'espere d'ailleurs que ces bretons participeront aux plays offs ils le meritent, gagner a briancon, peu d'equipe l'ont fait a part rouen et les albatros sont sur une bonne dynamique.
carton rouge, a ce pauvre type de romand, ya pas d'autres terme, qui ne pense qu'a faire mal a ses adversaires ,par son état d'esprit et sa frustation sur une patinoire tellement c'est méchant et gratuit.
il n'en n'est , malheureusement pas a son coup d'essai juste, ou le jour ou il blessera gravement un adversaire.
ce genre de phénomene n'a rien a faire sur une patinoire .
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