Ce soir, nous nous retrouvons à la Skoda arena pour la 24ème journée de Ligue Magnus entre les Pingouins de Morzine-Avoriaz et les Dauphins d’Epinal. Si les visiteurs ne semblent plus rien avoir à espérer au classement pour cette fin de saison, les joueurs locaux peuvent, quant à eux, revenir sur quelques équipes les précédant au classement.
Arbitres : Mr Barbez assisté de M. Margry et Pointel
Buts : Morzine-Avoriaz : ; 27:21 Josselin Besson (ass Mickaël Brodin) ; 32:38 Loïc Gaydon (ass Evan Cheverie) ; 46:56 Evan Cheverie (ass Mathieu Jestin et Peter Szabo) ; 59:42 Robin Weihager Epinal : 06:20 Benjamin Casavant (ass Jan Plch)
Pénalités
6 minutes contre Morzine-Avoriaz
10 minutes contre Epinal
1er tiers ;
La partie débute sur un rythme de sénateur, et aucune des 2 équipes ne paraît prendre le jeu à son compte, et les mauvaises relances sont légions. Très vite, une première supériorité est proposée aux joueurs d’Hartogs, mais les Pingouins ne parviennent pas à s’installer en zone offensive. Peu après, les tribunes commencent à frémir suite à un mouvement entre Szabo et Reeder, mais Girard, plein d’assurance, bloque le palet. Sur une action suivante, on voit l’éternel Plch tirer en direction de Buysse. Ce dernier repousse mais Casavant, en embuscade, prend sa chance et envoie le palet en pleine lucarne (0-1, 6’20, Casavant ass Plch).
On pense alors que le but spinalien va réveiller les joueurs locaux mais, hormis un tir de Lust, ce sont les Spinaliens qui prennent de l’assurance et imposent leur rythme. Rapenne est d’ailleurs tout près d’inscrire le second but de son équipe, mais son palet bute sur la botte de Buysse. Les visiteurs bénéficient à leur tour d’un jeu de puissance, mais aucun tir n’est à répertorier. C’est même Doucet qui se permet de partir en break, mais sans prendre à défaut Girard. Nous approchons alors de la fin du tiers et les visiteurs, qui dominent, poussent pour prendre de l’avance au tableau d’affichage. Ainsi, Leroy, Raibon ou encore Rapenne mettent Buysse à l’épreuve, mais sans succès. Numa Besson, à son tour, a une bonne occasion de remettre les compteurs à zéro, mais c’est sur ce score logique de 1 à 0 que les deux équipes rentrent aux vestiaires.
Guillame Meurisse (archives)
2ème tiers ;
Le second acte du match débute avec une supériorité en faveur des joueurs de Morzine-Avoriaz, mais les Pingouins ne parviennent pas à s’installer en zone offensive. Ils poussent néanmoins et, lors d’un contre, Josselin Besson trouve Brodin en relais. Il récupère le palet et, alors qu’il est pris par un défenseur, parvient à tirer et son palet prend Girard à contre-pied (1-1, 27’21, Besson ass Brodin ass C. Papa).
On assiste alors à un très bon match avec beaucoup de rythme, et avec deux équipes qui proposent un jeu agréable et rythmé. Quelques minutes passent, et un événement va amuser l’assistance nombreuse qui s’est massée dans les tribunes de la Skoda arena, à savoir une blessure de l’arbitre. En effet, Mr Barbez reçoit un palet sur le bras ou la main, et se voit contraint de faire appel au médecin pour se faire soigner. Le jeu reprend ses droits et, alors que nous avons dépassé la moitié du temps réglementaire de ce match, une attaque est initiée par Cheverie. Ce dernier pénètre en zone offensive et attire à lui 2 défenseurs spinaliens. Il libère ainsi le chemin du but et transmet la rondelle à Gaydon. Le chouchou du public ne se fait pas prier et, après s’être avancé, adresse un tir du poignet en pleine lucarne pour donner l’avantage à son équipe (2-1, 32’18, Gaydon ass Cheverie).
La partie continue et, si on voit beaucoup de mouvements offensifs de part et d’autre, très peu de tirs sont à déplorer. Une supériorité en faveur des joueurs locaux ne donne rien. Le tiers se termine sur ce score de 2 à 1 pour les Pingouins.
Fernando de Abreu (archives)
3ème tiers ;
Le dernier acte de ce match débute avec deux équipes proposant un jeu fluide et rapide. Brodin n’est pas loin de marquer le troisième but de son équipe, alors que Caciotti et Petrak tentent de revenir au score. Numa Besson, à son tour, met Girard à l’épreuve. Une faute de Leroy offre un nouveau jeu de puissance aux hommes d’Hartogs qui vont en profiter. Les Pingouins s’installent et, alors qu’il y a du trafic devant la cage de Girard, Szabo transmet à Jestin sur la ligne bleue. Le défenseur français adresse alors un bon tir du poignet en direction de la cage que Cheverie, bien placé, dévie dans la cage pour le 3 à 1 (3-1, 46’56, Cheverie ass Jestin ass Szabo).
Dès lors, les visiteurs n’ont plus le choix s'ils veulent ramener quelque chose de leur déplacement. Ils tentent, par l’entremise du très remuant Leroy, de Caccioti puis de Casavant de réduire l’écart, mais Buysse est bien dans son match et rend la tâche difficile aux visiteurs. Les Pingouins, opérant maintenant en contre, s’amusent et on voit le trio Szabo-Reeder-Lust donner du fil à retordre à l’arrière-garde des Dauphins. Ouimet, à son tour, adresse un bon tir que Buysse a du mal à repousser, avant qu’une supériorité ne soit sifflée en faveur des visiteurs suite à une faute de Doucet. Nous voyons alors les Spinaliens pousser et le gardien morzinois doit s’employer pour repousser les tirs de Slovak, Casavant ou Plch. Stein prend alors un temps mort pour sortir son gardien, mais sans résultats. Au contraire, alors qu’il ne reste que quelques secondes, Weihager, après un engagement, récupère le palet et fait parler sa puissance. Il s’échappe et s’en va tirer dans la cage vide pour clôturer le score (4-1, 59’42, Weihager).
Fernando de Abreu (archives)
Les visiteurs ont tenté, ont proposé du jeu, mais ils ont été incapables d’exploiter leurs temps forts, notamment lors du premier tiers, lorsque leurs adversaires ne paraissaient pas être dans leur match. Ils n’ont jamais pesé physiquement aussi, laissant les clés du match aux Pingouins.
Les équipiers de Brodin ont, quant à eux, montré 2 visages. Un visage timoré, pour ne pas dire hors du match, lors du premier tiers temps, avant de monter en puissance pour s’imposer. A noter aussi les buts de Josselin Besson (très intéressant durant ce match) ainsi que Gaydon qui, en ce qui le concerne, sortait du banc pour la première fois depuis longtemps.