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Les Diables subissent sans trop de dommage.
La dynamique du Dragons est bonne, et en ce début de match, ils entendent bien la continuer, d’où ce pressing d’entrée sur les buts de Russo qui se traduit par la première banderille de Thinel mais au-dessus (00’48). Rouen est dominateur et confisque le palet : Thinel s’enfonce dans la défensive Tourangelle, mais il est stoppé irrégulièrement (02’48) ce qui vaut aux Dragons leur première supériorité. Dans cet exercice Rouen est adroit et le prouve. Les échanges sont vifs et rapides entre les différents acteurs, le palet arrive finalement à la bleue coté droit pour David qui shoot, le gardien quelque peu masqué ne voit rien venir. Il ne peut que constater que le palet est au fond (1-0 / 03’11 David ass. Mallette et Thinel).
 | | Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008 | | Jaako Niskavaara à l'offensive |
Le plus dur est fait pour les Normands, mais ils n’entendent pas en rester là. Un cafouillage devant la cage de Russo, ne permet pas à Desrosiers d’en profiter (04’28) qui réitère peu de temps après : bien décalé par Romand coté gauche il ne trouve cependant pas le cadre après avoir fixé le gardien (05’02). Et Tours dans tout ça ? Sur une mise au jeu dans la zone offensive de Tours sur le coté droit, le palet est gagné et arrive dans la crosse de Ouellette V. qui ne se pose pas de question et envoie un puissant lancer que Sopko capte avec difficulté (05’18). Les jeunes pousses rouennaises très en vue se mettent aussi en évidence et il s’en faut de peu pour que Bourgaut, bien lancé par Dufournet, ne fasse sonner la timbale (06’04).La domination rouennaise est forte, la défense Tourangelle est fébrile et laisse beaucoup d’espace dont les attaquants normands ne profitent pas. Jouant en contre, Tours a une double occasion de revenir au score : tout d’abord par Ennaffati qui fait chauffer brillamment la mitaine de Sopko (07’07), puis, sur la mise au jeu qui suit, c’est Kaye qui fait passer des sueurs froides à tout le banc Jaune et Noir (07’10). Sur cette action Rouen est pénalisé et malgré cet avantage Tours a du mal à s’installer, pire même puisque en contre Niskavaara voit son lancer passer au-dessus (07’20). Sur ce jeu de puissance seul un lancer de Novosad à la bleue semble inquiétant, mais il est poussé par la défensive (08’47).
Passé cette alerte, Rouen reprend la mainmise sur le jeu ne laissant que des miettes aux Diables. Dufournet seul et plein axe s’essaie mais sans succès, Russo répondant présent (12’02). Un magnifique mouvement collectif à trois par Desrosiers, Mallette, Romand se trouve mal récompensé : Russo s’interpose sur le tir de Romand (13’09). Un deuxième jeu de puissance est offert à Rouen en cette fin de tiers, mais ni Virolainen (18’15), ni Glad (18’35) ne parviendront à faire fructifier le tableau d’affichage.
C’est dans le dernier tour de pendule et juste avant le gong que Rouen parvient à accroître son pécule : Niskavaara déborde coté droit le long de la balustrade, entre en zone offensive et, passé la bleue, repique dans l’axe, il trouve au poteau gauche un Mallette bien esseulé qui remet instantanément à Desrosiers lui aussi abandonné de marquage au poteau opposé pour marquer dans la cage grande ouverte (2-0 / 19’27 Desrosiers ass. Mallette et Niskavaara) et donner ainsi un avantage plus que conséquent et mérité au tableau d’affichage.
Un premier tiers totalement à l’avantage des Dragons qui ont complètement étouffé des Diables bien timorés. Très bonnes prestations de toutes les lignes Rouennaises. Du coté tourangeaux seul Russo permet aux siens de ne pas couler. Mais rien n’est encore fait.
Mises au jeu :
Rouen : 16 / 25 soit 64% - Tours : 9 / 25 soit 36%
Doucet : 6 / 9 soit 66% - Mallette : 4 / 8 soit 50% - Dufournet : 6 / 8 soit 75%
Tirs :
Rouen : 11 tirs à égalité numérique dont un but, 2 tirs en avantage numérique (1 à chacun des deux avantages numériques) dont 1 but, soit 2 buts sur 13 tirs pour la période (84,6% d’arrêt pour Russo), 1 avantage numérique réussi sur deux.
Tours : 3 tirs à égalité numérique, un avantage numérique sans tir, soit 3 tirs pour la période (100% d’arrêt pour Sopko) ; 0 en 1 pour l’avantage numérique
Un effondrement de Tours
C’est Tours qui se met en premier en action par Clarke qui, coté droit, adresse un bon lancer que Sopko ne laisse pas passer (20’22). S’ensuit un travail de démolition pour ébranler la citadelle de Touraine : Lamperier s’enfonce dans l’axe mais rate sa feinte lorsqu’il se présente face au portier (20’45). Puis c’est Dufournet qui fait un café crème à son défenseur sur le coté gauche, il trouve dans l’axe Thinel toutes voiles dehors dont la frappe est déviée avec difficulté de la crosse par le gardien (23’00). A force de subir, Tours se met à la faute et il ne faut pas plus de 11 secondes à Rouen pour les punir.
Un premier échange entre Mallette et David pour déstabiliser le bloc défensif, puis un second entre David et Doucet pour faire trembler les filer avec un tir du Capitaine Doudou plein axe qui ne laisse aucune chance à Russo (3-0 / 23’42 Doucet ass. David et Mallette).
Wathier tente bien de réveiller les siens par un tir vicieux à la bleue le long de la bande qui oblige Sopko à nous gratifier d’une superbe mitaine (24’38). C’est à peu près tout pour les Diables. Place au calvaire. C’est d’abord Mallette qui profite du travail de son coéquipier de ligne Desrosiers, le tir de celui-ci est arrêté dans un premier temps par Russo de la botte, mais au rebond surgit Mallette qui propulse le puck au fond pour la quatrième fois (4-0 / 25’54 Mallette ass. Desrosiers et Virolainen).
Le festival continue, Thinel en fait voir de toutes les couleurs à la défensive visiteuse et trouve Carlsson dans l’axe. Son tir est dévié de la crosse du gardien au-dessus du but (27’04). Sur une nouvelle supériorité, Rouen nous montre son aisance technique. Passes rapides, feintes habiles, décalages… David, dans le slot, s’occupe de conclure un mouvement fabuleux (5-0 / 28’09 David ass. Doucet et Thinel).
Puis, Desrosiers tout seul dans l’axe complètement abandonné par une défense absente ne trouve pas le cadre (28’48). On a l’impression que la glace normande est trop grande pour des Diables qui ne se trouvent pas. Une indiscipline rouennaise va permettre à Tours de se montrer dangereux,… enfin le croit-on.
 | | Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008 | | Un pointe de dépit avec ce palet de plus au fond des filets |
Thinel gratte le palet le long de la bande coté droit dans sa zone défensive, son accélération laisse tout le monde sur place, il pénètre en zone offensive par la droite, fixe le gardien et offre un caviar à Dufournet dans l’axe qui a suivit pour déposer la rondelle derrière la ligne (6-0 / 30’37 Dufournet ass. Thinel). S’ensuit une très très grosse colère de Russo qui quitte la glace en balayant tout sur son passage, crosse, balustrade et porte de vestiaire, ce qui permet à Pochon ex-Dragon de fouler le glaçon de sa jeunesse. Effet bénéfique ou pas, Kaye profite d’une erreur de relance de la défensive Rouennaise pour ajuster de près Sopko impuissant sur cette affaire (6-1 / 31’59 / Kaye ass. Corran).Par cette réalisation, Tours nous montre un autre visage, certes ils sont toujours dominés, mais leurs actions sont plus tranchantes, quoique leur indiscipline soit encore bien présente ce qui permet aux artificiers rouennais de mitrailler Pochon par Niskavaara (34’05) et Thinel (34’10). Sur un contre habillement mené, Romano est en échappée et se présente seul devant Sopko, Niskavaara revient à toute vapeur, mais fait faute au moment du lancer. Sans hésiter l’arbitre indique un tir de pénalité. Juste avant de s’élancer, le coach Millette rappelle Romano pour lui donner les instructions pour marquer (car Sopko a été coaché par Millette pendant un an). Conseil inutile puisque Sopko ne mord pas dans la feinte ratée et fait l’arrêt sans difficulté (34’42). Tours vient de laisser passer sa chance ce dont va tout de suite profiter Rouen pour les punir.
Un palet mal dégagé et cafouillé en zone défensive, il arrive tout seul dans la crosse de Mallette qui plein axe et en bon snipper qu’il est ne se fait pas prier pour transformer l’offrande (7-1 / 35’51 Mallette ass. Romand et David).
Pas le temps de souffler qu’un nouveau but arrive, Desrosiers coté gauche et dans le coin arrache le palet, sert Mallette encore tout seul dans le slot qui fusille Pochon impuissant sur le coup (8-1 / 36’14 Mallette ass. Desrosiers et David).
La pilule est amère pour Tours qui réagit deux fois de suite par Clarke (37’19) et par Drzik (37’34) tous les deux sur le coté droit sans inquiéter Sopko. Le dernier assaut de ce tiers est à mettre à l’actif de Glad qui bien servit par Desrosiers ne trouve que le plastron de Pochon (39’04).
Un tiers fertile en buts qui vient récompenser une domination sans partage des Dragons. Pour une équipe qui doit impérativement gagner pour accéder au prochain tour, les Tourangeaux paraissent bien trop tendres à moins qu’ils ne jouent tout sur le dernier match à domicile ? Rouen va pouvoir faire souffler ses cadres pour ce dernier tiers tant l’avance prise est conséquente.
Mises au jeu :
Rouen : 13/ 23 soit 57% - Tours : 10 / 23 soit 43%
Doucet : 7 / 8 soit 87,5% - Mallette : 4 / 10 soit 40% - Dufournet : 0 / 3 soit 0% - Lampérier : 2 / 2 soit 100%
Tirs :
Adam Russo dans les buts :
Rouen : 9 tirs à égalité numérique dont un but, 2 tirs en avantage numérique (1 à chacun des deux premiers avantages numériques de la période) dont 2 buts, 1 tir en désavantage numérique dont 1but, soit 4 buts sur 12 tirs contre Russo en deuxième période (66,7% d’arrêt pour Russo), 2 en 2 pour l’avantage numérique
Tours : 4 tirs à égalité numérique, un avantage numérique sans tir (Tours prend son sixième but), soit 4 tirs (100% d’arrêt pour Sopko) ; 0 en 1 pour l’avantage numérique
Pierre Pochon dans les buts :
Rouen : 6 tirs à égalité numérique dont 2 buts, 3 tirs en avantage numérique (3 tirs sur le troisième avantage numérique de la période) sans but, soit 2 buts sur 9 tirs contre Pochon en deuxième période (77,7% d’arrêt pour Pochon) ; 0 en 1 pour l’avantage numérique
Tours : 5 tirs à égalité numérique dont 1 but, 1 tir en désavantage numérique et 1 lancer de punition, soit 1 but pour 7 tirs (85,7% d’arrêt pour Sopko) ; 0 en 1 pour l’avantage numérique
Rouen gère son acquis.
Pour cette ultime période, Rouen joue la carte « encore plus de jeunes » puisque Quemener remplace Sopko dans les cages et que des cadres comme Doucet et Virolainen sont respectivement remplacés par Berthon et Baubriau. Avec ce remaniement et cet avantage important au tableau d’affichage, Rouen laisse plus ou moins venir son adversaire. Tours par la force des choses se montre plus opiniâtre et tout de suite en action, Boike est le premier à tester les réflexes du nouveau gardien rouennais (42’31).
C’est encore le même Boike qui s’essaie de nouveau par la droite sans plus de réussite (43’11) Quemener bloquant le tir.
 | | Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008 | | Ramon Sopko, serein, laisse sa place |
Sur la mise au jeu qui suit, le palet gagné par Romano, arrive dans la crosse de Wathier qui directement sert Proulx dans l’axe qui transperce le dernier rempart (8-2 / 43’16 Proulx ass. Wathier et Romano).
Continuant sur le même rythme, Tours se procure presque plus d’occasions en ce début de tiers que pendant les quarante minutes précédentes, et cette fois c’est Clarke qui oblige Quemener à s’employer (44’02). Dans la continuité de l’action, c’est Rouen qui, avec un bon palet de Mallette pour Desrosiers, contre-attaque. Desrosiers se retrouve seul face au gardien et plein axe, mais n’ajuste pas son tir que Pochon capte sans trop de difficulté (44’30).Puis la paire Dufournet, Tarantino combine bien et le premier nommé, avec l’aide du patin, enrhume son défenseur, mais rate sa feinte devant le portier visiteur (46’10). Les actions vont d’un but à l’autre et une action rouennaise est suivie dans la foulée par une action tourangelle. Stepan à la bleue tire à coté (46’49) Un deux-contre-un emmené par Lamperier pour Thinel aboutit au-dessus (47’13). Novosad, dans le slot suite à une mauvaise relance, ne trouve que Quemener sur sa route (47’58). David, plein axe et à la bleue, n’a pas plus de succès que ses partenaires de jeu, puisqu’il se heurte à Pochon (51’03).
Avec toutes ces actions manquées, il fallait qu’une fasse mouche. C’est Mallette qui va s’en charger en grattant un palet en zone offensive dans le rond de remise en jeu droit, il s’engage derrière le but par la droite et trouve au poteau gauche Desrosiers qui dans un angle très fermé loge le palet sous la transversale (9-2 / 52’06 Desrosiers ass. Mallette et Romand).
Une prison rouennaise va permettre aux Diables de revenir au score par Romano qui idéalement placé récolte le fruit du travail de Novosad et Tessier pour glisser la rondelle entre le poteau et la jambière de Quemener (9-3 / 54’13 Romano ass. Novosad et Tessier).
Rien d’autre ne sera inscrit dans cette rencontre malgré les efforts de Lamperier (57’07), Carlsson (57’46). Le dernier mot revient à Romano qui dans les ultimes secondes (59’57) adresse un tir qui ne fait pas frémir le jeune portier normand. Sur le coup de sirène finale quelques "baffounnettes" sont échangées mais sans plus.
Par cette victoire Rouen s’assure de la première place de sa poule, Tours devra gagner son dernier match à domicile face à Angers pour les rejoindre, pas forcément facile. Un score lourd mais juste tant les Dragons ont dominé pendant deux tiers de la tête et des épaules une formation tourangelle que l’on ne sentait pas trop concernée par l’affaire.
Mises au jeu :
Rouen : 18 / 27 soit 66,7% - Tours : 9 / 27 soit 33,3%
Doucet : 4 / 7 soit 57% - Mallette : 7 / 8 soit 87,5% - Dufournet : 5 / 9 soit 55,5% - Lampérier : 1 / 2 soit 50% - Glad : 1 / 1 soit 100%
Tirs :
Ronan Quéméner dans les buts
Rouen : 4 tirs à égalité numérique dont 1 but, soit 1 but sur 4 tirs pour la période (75% d’arrêt pour Pochon)
Tours : 9 tirs à égalité numérique dont 1 but, 1 tirs en avantage numérique dont 1 but (un tir au deuxième avantage numérique), soit 2 buts sur 10 tirs pour la période (80% d’arrêt pour Quéméner) ; 1 en 2 pour l’avantage numérique
STATISTIQUES GARDIENS :
Russo : 18 / 24 soit 75% d’arrêt - Sopko : 13 / 14 soit 92,8% d’arrêt
Pochon : 11 / 14 soit 78,6% d’arrêt - Quéméner : 8 / 10 soit 80% d’arrêt
STATISTIQUES MISES AU JEU :
Doucet : 17 / 24 soit 70,8% - Mallette : 15 / 26 soit 57,7% - Dufournet : 11 / 20 soit 55% - Lampérier : 3 / 4 soit 75% - Glad : 1 / 1 soit 100%
Rouen : 47 / 75 soit 62,7% - Tours : 28 / 75 soit 37,3%
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