Après un premier match emporté avec un Pintaric blanchi, Rouen retrouve Gap ce soir pour un match 2 qui promet d’être serré, à l’image du 3e tiers fourni vendredi. Il ne faut pas douter que le match de ce soir sera plus intense avec des Rapaces revanchards, surement regonflés à bloc par leur coach « gourou » Luciano Basile, Et en face d’eux des Rouennais qui, dixit leur coach doivent rendre meilleure copie que celle fournie le vendredi.
Arbitres : MM. Dehaen et Ernecq assistés de MM. Douchy et Barcelo J.
Buts : Rouen : ; 05.04 Joël Caron (ass Nicolas Deschamps et Alex Aleardi) ; 30.16 Chad Langlais (ass Alex Aleardi et Nicolas Deschamps) ; 47.57 Florian Chakiachvili (ass Nicolas Ritz) Gap : 02.02 Paul Joubert (ass Paul Schmitt et Roman Vondracek) ; 15.04 Elvijs Biezais (ass Jeff Brown et Maurin Bouvet)
Pénalités
47 minutes dont 10 à Aleardi et 5+20 à Makinen contre Rouen
59 minutes dont 10 à Biezais et 5+20 à Melin contre Gap
Des Dragons bousculés d’entrée.
Dès le coup de sifflet du corps arbitral marquant l’entame de match, le décor est planté ! Avec deux équipes sur motivées qui font pressing sur le palet, Gap se montre très agressif sur l’adversaire et se montre plus prompt à gratter le palet.
Photographe : Marine Romain
Plus incisif également à porter le danger plus rapidement sur la zone défensive Normande, les rapaces vont profiter d’un engagement en zone neutre proche de la ligne bleue pour ouvrir les hostilités. Vondracek contre un palet mal transmis par un défenseur Normand devant son but vers la bande pour une passe rapide à Schmitt qui shoot vers le but. Pintaric repousse de la botte le palet, mais ne peut rien sur la reprise d’un Joubert rodant proche du but et qui bien que déséquilibré pousse le palet entre le patin du cerbère Normand et le 2e poteau. (0 – 1 / 2’02 / Joubert ass Schmitt et Vondracek).
Gap continue d’être agressif sur le palet, faisant déjouer les Rouennais, mais cela se retourne aussi contre eux puisqu’une pénalité va être sifflée à leur encontre. Le power Play Rouennais s’installe avec Roy qui par deux fois loupe le cadre, puis Aléardi qui en solo enrhume la défense Gapençaise mais en peux le transmettre à Caron avant que Cooke ne le gèle. Sur l’engagement qui suit Deschamps récupère au cercle droit le palet, tente sans trouver de solution un tir vers le but.
Photographe : Marine Romain
Il décide alors de passer derrière le but, se joue de son vis-à-vis pour un tir de dos vers l’avant du but où se trouve esseulé Caron qui ne se pose pas de question pour marquer (1 – 1 / 5’04 / Caron ass Deschamps et Aleardi).
Le match se poursuit, toujours aussi intense, avec des allers retour rapides d’un camp à l’autre. Chaque engagement, chaque palet est âprement disputé aussi bien dans les bandes que sur le possesseur du palet.
Les deux équipes ont élevé leur niveau de jeu, et chaque erreur se paie cash. Le dragon va le constater amèrement sur un palet récalcitrant mal repris par un défenseur. Biezais en profite pour partir en contre. Pintaric repousse le danger mais déséquilibré fini couché pendant que le palet est repris par Biezais qui n’a plus qu’a le glisser au fond du but Normand. (1 – 2 / 15’04 / Biezais ass Brown et Bouvet).
Les esprits commencent à s’échauffer entre les deux équipes, qui finissent la période sur une séquence à quatre contre quatre sans que de grosses opportunités de marquer soit présentent.
Un tiers marqué par les pénalités.
Si Gap prends l’engagement, pour reprendre le match à son compte, une pénalité vite sifflée par les zèbres, coupe son élan. Rouen se montre moins serein dans la possession de palet et n’arrive pas à s’installer dans le camp pour de bon shoots. Une nervosité confirmée par une pénalité (15.49) heureusement bien gérée par sa défense.
Photographe : Marine Romain
Les deux équipes frustrées de ne pouvoir marquer en viennent aux mains et il faut une intervention des arbitres pour calmer les égos. Les zèbres discutant longuement entre eux pour sanctionner les deux équipes, les sanctions tombent des deux côtés.
Cela ne suffit pas à calmer les esprits puisque par deux fois les Rapaces subissent la loi de la prison offrant une double supériorité aux hommes de Chaix. Ces derniers ne loupent pas l’offrande, sur une séquence de passes entre Aléardi Miklik et Langlais dans le but de décaler le Powerkill Gapençais, ce dernier tente un tir rapide qui fait mouche pleine lucarne (2 – 2 / 30’16 / Langlais ass Aléardi et Deschamps).
Rouen revient ainsi à égalité et conserve la supériorité numérique. Rouen essaie d’enfin prendre les devants. Gap encore une fois se retrouve pénalisé alors qu’un but est refusé à Aléardi, l’arbitre refusant le tir de ce dernier pour un joueur dans la zone du gardien. Mais Rouen ne passe plus la muraille de Gap qui revient enfin au complet sur la glace alors qu’il reste à peine plus de six minutes à jouer. Durant Cinq minutes et quarante de supériorité Le Dragon n’aura scoré qu’une fois !!!! Et ce n’est pas une nouvelle supériorité Rouennaise qui changera la donne d’un Power Play particulièrement stérile ce soir. Les Dragons finissent le tiers sur une pénalité permettant à Gap d’entamer le tiers final en supériorité durant quasiment deux minutes.
Un Dragon et une patinoire libérés.
Rouen démarre ce dernier tiers en infériorité, mais arrive à gérer celle-ci sans trop de difficulté. Pintaric avec l’appui de la défensive normande frustre les attaques de Nelson et Joubert. Une frustration provoquant une fois de plus une pénalité à l’encontre des Rapaces.
Photographe : Marine Romain
Et cette fois encore, le power Play Normand va trouver la faille en utilisant la rapidité de Ritz à récupérer le palet de l’engagement, pour le transmettre à Chakiachvili profitant que Cooke soit masqué pour scorer. (3 – 2 / 47’57 / Chakiachvili ass Ritz).
Les rapaces loin de se montrer abattus vont au contraire sonner la charge sur le camp Normand. Si celle-ci se trouve contrée par une pénalité appelée contre eux alors qu’il ne reste qu’à peine plus de six minutes à jouer. Les dragons temporisent plutôt que de chercher à marquer à tout prix pour éviter un contre assassin. De retour à égalité, les assauts des visiteurs reprennent, le gardien est même sorti pour avoir un joueur de champ supplémentaire.
Deux pénalités sifflées à l’encontre des Joueurs de Chaix, fais frissonner la patinoire, tandis que le coach Basile demande un temps mort pour donner ses dernières instructions. A six contre quatre durant presqu’une minute ceux-ci n’arriveront pas à venir à bout de la défense Normande qui peux se congratuler au buzzer final.
Gap a failli faire trébucher un Dragon, poussé dans ses retranchements durant un match âprement disputé et viril a coup de testostérone. Si le killerplay Normand a fait merveille, les unités spéciales n’ont pas su profiter des supériorités acquises sur le 2e tiers. Gap de son côté peux se mordre les doigts d’avoir fait trop preuve d’agressivité sur le tiers médian, offrant ainsi à Rouen L’opportunité d’emporter le match. Cela promet à Gap.