Bordeaux a les crocs.
Début de match en faveur des Boxers qui investissent rapidement le camp Rouennais pour mettent Pintaric dans le bain. Déjà une pénalité contre Rouen (0.40), puis une seconde (0.56) et déjà les dragons sont dans le dur.
Hughesmann n’est pas loin d’ouvrir le score pour Bordeaux mais un retour rapide du cerbère Normand décalé bloque un palet filant tout droit sur sa lucarne gauche. Le power kill tient bon, et s’est au tour des Aquitains de subir la loi des zèbres (3.13) sans que les unités spéciales de Rouen n’apportent le danger sur la cage adverse malgré les tirs puissants de la bleue de Chakiachvili.
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| Photographe : Marine Romain |
| Lamperier butte sur Fouquerel |
De retour à égalité, Bordeaux reprend rapidement ses attaques éclair obligeant Pintaric à des arrêts. Rouen a nouveau sanctionné, les Boxers investissent le camp Rouennais. Sur un palet trainant devant le but, Baazi tente le tir rentrant sur le haut de la cage, mais Pintaric détourne de l’épaule le tir. Puis Hughesmann encore lui, fait briller Pintaric sur un tir excentré (11.20).
A la mi-tiers, le Dragon semble enfin prendre la mesure de son adversaire et semble enfin entrer dans le match. Mais les Bordelais sont toujours aussi dangereux. Lessard puis Glass ne sont pas loin de marquer (12.33), tout comme Mulle et Gallet sur un deux contre un face à Pintaric qui sort la parade qui faut. Et ce n’est pas une pénalité sifflée contre Bordeaux qui change la donne. Leur défense et un pressing haut muselle les attaquants de Rouen.
Il reste moins d’une minute à jouer et sur une énième attaque Bordelaise Guillaume passe derrière le but reviens vers le cercle droit puis d’un tir du poignet rapide lance un palet ras de glace qui passe sous les jambières d’un Pintaric impuissant (19.29 / 0 – 1 / Guillaume).
Sur l’engagement suivant, Lessard et Aleardi en viennent aux mains. Les zèbres excluent du match les deux protagonistes sur un cinq minute de pénalité + méconduite de match.
Tirs : 8/15
F.O. : 13/12
Un Dragon motivé.
Il ne fallait pas trainer dans les couloirs pour ce deuxième tiers… En effet, juste le temps de siffler deux engagements coup sur coup, que le palet arrive derrière le but de Fouquerel. Ce dernier qui récupère le palet essayant de faire la passe à ses co-équipiers, voit celui-ci stoppé par Roy qui se trouve là pour gêner la relance.
Après avoir tenté en vain de pousser le palet devant lui pour marquer en cage vide, le capitaine de Rouen fait une passe rapide vers Guttig posté près du but et ne laisse aucune chance au cerbère qui venait à peine de se remettre devant son but, constatant les dégâts (20.46 / 1 – 1 / Guttig ass Roy).
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| Photographe : Marine Romain |
| Les boxers tiennent bon |
Forts de ce coup du sort, les Dragons deviennent dominateurs. Surement motivés par leur coach durant la pause et se retour à égalité rapide. Et si Rouen est à nouveau pénalisé, cette fois, le power-kill se montre intraitable, muselant totalement les Boxers.
Le retour à égalité permet néanmoins à Hughesmann de tenter de marquer sur un rebond laissé par Pintaric, sans y réussir. Son vis-à-vis Rouennais, Deschamps réplique sur une passe lointaine de Guttig, mais Fouquerel ne s’en laisse pas conter.
L’artillerie des Dragons fait feu de tout bois pour trouver la faille dans la défense des Bordelais, tel Ritz (24.58) puis Langlais de la bleue dont le tir est repris par Lampérier sans succès. Les Boxers plient mais ne rompt pas avec un gardien qui sauve plusieurs fois son camp.
Une nouvelle pénalité appelée contre Rouen casse l’ascendant pris par ces derniers sur leur adversaire du soir. Se montrant une nouvelle fois intraitables sur leur ligne de défense, bordeaux ne peut se montrer dangereux. De retour à égalité s’est à nouveau Rouen qui mène les débats avec Guttig qui sur un palet chipé dans la zone adverse vient défier le cerbère Bordelais. Puis Thinel épaulé par Langlais qui font frissonner le public Normand.
C
e n’est que partie remise, puisque sur l’engagement suivant, un gros travail de Caron permet à Koivisto de transmettre un palet rapide vers Bedin esseulé au 2e poteau (35.49 / 2 – 1 / Bedin ass Koivisto et Caron).
Toujours à la manœuvre, les artilleurs Rouennais essaient de faire le break, mais ni Thinel, ni Lampérier n’arrivent à passer le dernier rempart des Boxers (38.08), Bedin sur un palet dévié devant la cage ne trouvera pas plus la solution.
Et ce n’est pas une dernière pénalité appelée contre Bordeaux qui changera la donne… Les powerplay se montrent incapables ce soir de faire la différence.
Tirs : 17/7
F.O. : 13/12
Un contre malheureux.
Bordeaux retourne sur la glace en infériorité pour une poignée de secondes, mais ne restera pas longtemps à égalité, puisque les zèbres appellent juste derrière une autre pénalité. Encore une fois, Fouquerel tient son équipe dans le match en faisant face aux tirs lointains de Chakiachvili, du cercle de Roy, ou sur une double parade face à Guttig après une passe lumineuse de Deschamps (41.13).
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| Photographe : Marine Romain |
| Du trafic devant Pintaric |
Sur le retour à égalité, les Bordelais reprennent du poil de la bête. Barbero profite tout d’abord d’un palet mal récupéré sur l’engagement par Rouen et tente le duel en contre face à Pintaric. Ce même Barbero essayant de marquer après avoir fait un tour de cage, mais le portier Rouennais ferme bien l’angle et pousse le palet hors de sa zone.
Hormis cette brève incursion, les Dragons tiennent le match en main, obligeant Fouquerel à sortir autant de parades que de tirs cadrés, ou gagnant ses duels face aux contres menés par Caron en solo (47.27) ou de Thinel de près. Seul un tir de la bleue de Hughesmann sur l’engagement gagné par Bordeaux oblige Pintaric à mettre en avant son savoir.
Il reste moins de dix minutes à jouer et Bordeaux fait le forcing pour chercher la prolongation ; ce qui pousse Rouen à la faute. Vite compensée par une intervention des zèbres, tout d’abord pour calmer le jeu face à une agressivité bordelaise puis sur un « faire trébucher » lors d’une séquence offensive des Rouennais en powerplay. Encore une fois, le cerbère des Boxers frustre ses adversaires sur des arrêts reflexes face à Lampérier ou Chakiachvili (54.12).
Et c’est sur une rare perte de palet en sortie de zone Rouennaise que Bordeaux, en contre fini par décrocher sa prolongation.
Guillaume coupe la passe, enrhume un défenseur de Rouen puis tente sa chance d’un tir du poignet face à Pintaric (55.14 / 2 – 2 / Guillaume).
A ce niveau, la moindre erreur peut couter cher…
Les quatre dernières minutes ne changeront pas la donne ; chaque gardien assurant l’essentiel face aux dernières attaques adverses.
Tirs : 15/9
F.O. : 17/12
Une prolongation de plus pour Rouen.
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| Photographe : Marine Romain |
| Miklik donne le but vainqueur |
Encore une fois pour Rouen, le match se joue au-delà du temps règlementaire, et adieu les trois points du match. Les bordelais sont les premiers à tenter leur chance, mais Pintaric se joue de Gallet. De même Fouquerel stoppe tout d’abord les ambitions de Guttig et Caron (61.20) puis déjoue les cadres Lampérier et Thinel (61.52). En réponse, Bordeaux tente le tir de la bleue sans effet.
Le but vainqueur viendra d’un powerplay Rouennais enfin efficace (au bon moment dira-t-on) après que les zèbres aient sifflé une pénalité contre Bordeaux.
Sur un tir excentré côté droit de Thinel Fouquerel fini couché après avoir dévié le palet qui est repris par Miklik alors qu’il restait quatre secondes d’infériorité (65.34 / 3-2 / Miklik ass Thinel).
Rouen se rassure et montre de meilleures intentions avant d’avoir à affronter les Allemands de Nuremberg mercredi.
Tirs : 5/2
F.O. :1/4
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