Un tiers aux coudes à coudes.
Comme attendu, la rencontre démarre tambour battant, avec Grenoble qui joue un pressing haut dans le camp Rouennais dès que le palet est perdu. Plus agressifs, les Isérois, à l’image de Trabichet faisant chauffer la mitaine de Pintaric sur un premier contre se montrent dangereux.
En réponse, Crinon d’un tir de la bleue (4.25), puis Lampérier tentent de tromper Horak sans succès. Aléardi tente lui aussi de marquer, profitant d’un flottement Rouennais pour tester Pinta (3.30).
Le jeu rapide proposé par les deux équipes, peut s’avérer dangereux les défenses hautes pouvant amener des contres en échappée. Et c’est Rouen qui va en profiter le premier, avec une passe à trois rapide initiée par Chakiachvili de sa zone bleu pour une passe à Koivisto puis pour Bedin côté droit qui décale Nesa.
Lancé Nesa reçoit la passe côté opposé, et shoot direct avant que le goal ne revienne au coin opposé. (6.11/ 1 – 0 / Nesa ass Bedin et Koivisto).
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Photographe : Marine Romain |
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Sur l’action suivante, Thinel tente de près de pousser le palet entre jambière du cerbère sur passe de Lampérier, sans succès. Profitant de leur ascendant, Rouen pousse et investi le camp des Bruleurs de Loup.
Cette fois, c’est sur un échange musclé devant le but qu’ils vont doubler la mise, Nesa en veine ce soir profitant du trafic devant la cage pour tromper Horak qui venais de repousser une attaque de Koivisto (9.01 / 2 – 0 / Nesa ass Koivisto).
Grenoble énervé par ce début de match, prend une pénalité sans conséquence il est vrai face à des unités spéciales Rouennaises en panne de résultat. De retour à égalité les bruleurs de loups jouent des contres rapides, perforant la défensive Rouennaise postée trop haute. Fort heureusement Pintaric avec l’appui d’un retour rapide défensif garde but vierge.
Une double pénalité appelée contre Grenoble ne profite pas plus à Rouen. Avare de tirs réellement dangereux contre le but grenoblois durant ces trois minutes de supériorité.
De retour égalité Grenoble à nouveau dangereux profite de relances moles des Dragons pour profiter du contre. D’un tir rageur de Valier tout juste sorti de prison voit son palet taper contre le poteau droit avant de taper dans le dos de Pintaric et mourir dans but (14.32 / 2 – 1 / Valier ass champagne Hardy).
Les deux équipes repartent aussi sec dans leurs affrontements basés sur des attaques/contre-attaques rapides, mais que ce soit Treille sur un tir masqué (11.55) ou Deschamps coté Rouennais, les cerbères sont affutés et bloquent tout. C’est une pénalité contre Rouen, quelque peu controversée, qui va profiter à des Bruleurs de loups dont les unités spéciales ont un meilleur rendement pour revenir à égalité. Profitant de leur avantage numérique, les Grenoblois se montrent les plus forts sur l’engagement et marquer de leur présence près du but.
Ainsi, sur une série de passe,
Manavian fait une passe rapide vers Mc Eachen posté côté opposé du but, son tir dévié par la jambière de Pintaric fini sur la palette de Kearney qui à genoux, trompe le cerbère Normand, sur un tir reflexe (17.53 / 2 – 2 / Kearney ass Mceachen et Manavian).
Les dernières minutes du tiers resteront sans occasions franches, les deux équipes verrouillant leur camp de toute veillités adverses.
Rouen reprend les devants
Cela repart rapide sur ce deuxième tiers, avec un duo Hardy champagne percutant en contre qui tente de prendre à froid les Dragons. Maia en solo n’est pas en reste pour répondre aux piques Grenobloises, puis c’est Ritz en angle fermé coté poteau droit qui tente aussi sa chance, sans trouver la faille (33.44).
Rouen puis Grenoble, imposent chacun leur tour leur jeu, Les premiers sur une phase de jeu bloquent les attaques des Bruleurs de Loups grâce à un pressing haut qui bloque les attaquants grenoblois, les seconds sur des contre rapide en coupant les passes entre joueurs de Rouen.
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Photographe : Marine Romain |
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Pintaric gelant le palet sur un tir vicieux d’Aléardi avant que son but soit déplacé permet d’éviter ainsi à Grenoble de passer devant. Les Dragons font jeu égal mais Ritz n’arrive toutefois pas à profiter d’une passe aveugle de Thinel de derrière la cage, alors que le but semblais ouvert (29.41). Grattant de plus en plus le palet dans la bande, Grenoble reprend le dessus obligeant Pintaric à un autre arrêt réflexe sur un tir de Treille alors qu’il semble masqué.
Cette fois c’est sur une attaque une fois dans le camp adverse, près du but, que Rouen va marquer.
Crinon reprenant un palet dégagé de la zone du but la remet dans le trafic vers Deschamps qui du cercle gauche d’un slap rapide oblige Horak à laisser un rebond qui profite à Maïa posté au second poteau qui pousse dans le but ouvert le palet (31.55 / 3 – 2 / Maïa ass Deschamps et Crinon).
Sur l’engagement qui suit Pintaric sauve son équipe de l’égalisation. Coté Rouennais Caron tente une déviation de près, mais Horak veille. Alors que Grenoble semble arriver à se montrer de plus en plus dangereux sur cette fin de tiers, par des entrées de zones plus précises, une nouvelle pénalité est sifflée contre eux.
Rouen malgré un tir sur la barre du but n’arrive toujours pas à profiter de ses supériorités. c’est un dragon attentif qui rejoint les vestiaires avec l’avantage au tableau d’affichage malgré les contres puis deux fautes sifflées par les zèbres contre Rouen coup sur coup qui font passer des minutes d’anxiété dans les travées normandes.
l’inattention de trop pour Rouen
Les dragons remettent les patins sur la glace en infériorité numérique, et tentent de faire face aux snipers Isérois qui veulent revenir rapidement au score pour viser à emporter la mise. Cherchant a profiter de leur supériorité les Isérois font feu de tout bois, tel Mceachen dont le shoot tape sur la botte gauche du cerbère normand avant filer contre le poteau extérieur.
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Photographe : Marine Romain |
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Malgré le retour à égalité le jeu reste à la main des visiteurs. Valier, encore lui, voit son shoot partir en chandelle face à Pintaric avant de filer derrière le but. Rouen après avoir fait le dos rond, reprend le fil de l’histoire et arrive à se montrer plus dangereux. Après un problème de patin pour Horak Rouen porte le danger poussant Grenoble à la faute.
Alors que Rouen essaie de mettre en place sa supériorité,
une erreur de la défense Normande permet à Fleury et Valier de partir sur une échappée sur un deux contre un opportuniste qui fait mouche. Pintaric laissé seul, ne peux rien face au tir de près qui voit le palet taper dans le filet haut (49.27 / 3 – 3 / Fleury ass Valier).
Profitant de ce revirement, Grenoble pousse pour le gain du match. Hardy dont le palet est capté d’une mitaine sure fait une première tentative, puis Treille de la bleue, d’un shoot mi glace.
Les bruleurs de loup marquent leur volonté de passer devant, assiégeant la zone normande, mais le cerbère Rouennais veille.
Et ce n’est pas les pénalités qui vont suivre qui vont changer la donne. Qu’elle soit à l’avantage de Grenoble où Fleury (52.14) côté gauche tente la passe vers Treille sur un palet trainant près de la cage de Pintaric, ou ensuite pour Rouen les minutes s’égrainent à toute vitesse avec parité au panneau d’affichage. Même un temps à quatre contre quatre (54.11), les deux formations n’arrivent pas à trouver une faille pour inquiéter de près le but adverse.
Les deux formations se montrant particulièrement stérile en occasions proposées sur les dernières pénalités sifflées par les zèbres à quelques minutes de la fin de ce troisième tiers. Leur but avoué étant pour chacun d’empocher au moins un point.
Prolongations
A l’image de la rencontre les deux équipes vont laisser très peu d’opportunités à leur adversaire, puisque seules trois grosses occasions ferons fremir les travées Normande. Grenoble tout d’abord sur un deux contre 1 sauvé par Pinta. Puis coté Rouen, Chakiachvili & Deschamps de font pas mieux en loupant deux rares occasions du but sur un match particulièrement serré.
Tirs aux buts
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Photographe : Marine Romain |
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Après l’affrontement à cinq puis quatre c’est aux gardiens que reviens la lourde tâche à donner le gain du match à son équipe. Et c’est Maïa (3
e tireur) tout d’abord qui réussit à trouver la faille, mais Hardy remet les compteurs à zéro d’une superbe feinte face à Pintaric.
Finalement ce n’est que le 9
e tireur qui emporte la décision. Bisaillon dont le tir a fait mouche, est conforté par la parade d’Horak sur Deschamps ce qui permet à Grenoble d’empocher les 2 points du match.
Les Dragons auront finalement payé cash les quelques égarement dans leurs relances, le baisse de concentration visible sur leurs derniers matchs n'a pas manqué de profiter aux snipers Grenoblois, Pintaric ne pouvant à lui seul faire face à ces menaces.
Les supériorités numériques clariement déficientes sur le début de saison s'ajoutent à un début de saison difficile pour l'équipe de Rouen.