A égalité.
Rouen décidé de s’imposer sur son glaçon, entame le match pied au plancher et met des grenoblois sous pression. C’est Kytnar qui allume la première mèche mais Stepanek ne se laisse pas surprendre (00.21). Sur cette action Grenoble est pénalisé mais, le jeu de puissance normand reste stérile malgré puisque seul Tomasino tentera sa chance (01.13). Rouen poursuit son pressing et Rech, dans le slot, idéalement servi par Perron bute sur Stepanek (03.18).
La domination rouennaise va être récompensé.
Le duo Perret- Bengtsson travail fort l’ailier suédois trouve plein axe Yeo qui d’un maitre tir fait trembler le filet (04.15 / 1-0 / Yeo ass. Perret et Bengtsson).
|
Photographe : Marine Romain |
|
Ce but normand réveille les isérois qui prennent dès lors le contrôle du palet et mettent Rouen à la faute.
Sur le jeu de puissance qui suit, Boivin sur la droite envoie un bon tir que Setanen dévie de la botte et Mallet au rebond est plus rapide que les défenseurs rouennais (05.22 / 1-1 / Mallet ass. Boivin et Binner).
Revenu à égalité Grenoble impose le rythme et se rend mettre de la rondelle. Les occasions sur le but de Setanen déferlent. Tour à tour Southorn (08.23), Treille (10.11) et Deschamps (12.37) donnent des frissons dans les travées de de la patinoire. Rouen joue par contre mais ne parvient à mettre l’arrière garde grenobloise en grosse difficultés.
Le palet revient inlassablement dans la zone défensive des dragons. Dair seul devant Setanen (14.05), Beauchemin qui dévie un tir d’Andersson (15.32), Boivin en break (16.06) et Beauchemin par la gauche ne trouveront que le gardien rouennais pour leur faire obstacle et préserver ainsi le score.
Rouen aura fait une bonne entame de match, mais le réveil grenoblois aura fait des misères à des dragons solidaires et qui ont retrouvé malgré la domination un jeu qui leur faisait cruellement défaut jusqu’alors.
Grenoble passe devant.
La seconde période commence par un avantage numérique pour les dragons.
Le palet est vite mis en zone offensive, le décalage se fait et Vigners plein axe lance à la cage, Lamperier placé devant Stepanek dévie le palet qui passe au-dessus de l’épaule du gardien (20.21 / 2-1 / Lamperier ass. Vigners et Perron).
|
Photographe : Marine Romain |
|
Ayant retenu la leçon du premier tiers, Rouen poursuit son effort. Rech est tout proche de concrétiser, suite à un bon service de Lindelof, le tir de l’ailier français est détourné avec beaucoup de difficulté par Stepanek (23.35).
Grenoble maitrise mieux le palet et Leclerc sur la gauche trouve Beauchemin à l’opposé qui remise axe à Fertin qui envoi le palet entre les jambières de Setanen (26.16 / 2-2 / Fertin ass. Beauchemin et Leclerc).
Sur un jeu de puissance grenoblois, Rouen sera en souffrance mais fera preuve de solidarité pour préserver sa cage. Si Grenoble domine, les contres rouennais font mettre Stepanek en difficulté. En fin de tiers Grenoble va une nouvelle fois trouver la faille.
Treille en puissance s’active sur la droite et démarque Guerif à l’autre bout du glaçon, sa remise instantanée pour Dair dans le slot fait mouche n’ayant plus qu’à mettre sa crosse en opposition pour mettre le palet derrière la ligne (36.43 / 2-3 / Dair ass. Guerif et Treille).
En toute fin de tiers, Rouen aura une réaction d’orgueil mais ni Rech (37.18), ni Glad (37.59) ou Bengtsson ne trouveront grâce au tableau d’affichage. C’est même Grenoble qui manque d’alourdir la marque lors d’une échappée sur la gauche ne trouvant que le poteau pour le mettre en échec (38.36).
Grenoble aura fait parler sa puissance et son réalisme face à des rouennais ne voulant pas lâcher. Une rencontre qui n’a pas encore défini son vainqueur.
Une décision arbitrale lourde de conséquence.
Avec une unité de retard, Rouen entame fort ce dernier tiers et se rue dans la zone offensive. Vigners bien placé mais qui tir à côté (40.40) puis Chakiachvili de loin (41.03) donnent le ton. Un élan vite éteint par une faute sifflée (peu évidente) et qui donne un jeu de puissance au isérois.
|
Photographe : Marine Romain |
|
Mis à part un gros tir de Boivin bien capté par Setanen (42.45), rien de bien intéressant, Grenoble ne parvenant pas à se mettre dans de bonnes positions. C’est au tour de Rouen d’avoir son avantage numérique.
Là encore rien ni fait Stepanek fait front conjugué par l’imprécisions des tirs rouennais.
Au fil de la rencontre le jeu s’équilibre, c’est une alternance entre une bonne présence rouennaise et grenobloise. Le temps s’écoule et Grenoble est toujours devant, Rouen pousse et Grenoble sur de sa force contrôle.
Sur une pénalité différée Lindelof sur la gauche donne à Yeo plein axe, qui décoche une mine en plein lucarne pour un égalisation (55.24 / 3-3 / Yeo ass. Lindelof et Rech).
Du délire dans la patinoire. Comme souvent lors de ses rencontres au sommet, c’est un petit détail ou plutôt une petite erreur qui va faire la différence. Cette fois-ci c’est une décision arbitrale qui va faire pencher la balance.
Grenoble est en zone offensive et Binner se fait de la place en expédiant au sol Bengtsson l’empêchant ainsi de défendre (des fautes ont été sifflées pour moins que çà) profitant ainsi à Beauchemin d’ajuster tranquillement Setanen qui freine le palet mais pas suffisamment (56.42 / 3-4 Beauchemin ass. Boivin et Mallet).
|
Photographe : Marine Romain |
|
Malgré les protestations des joueurs, du banc et de toute la patinoire rien n’y fera les arbitres ne changeront pas leur décision et valideront ce but.
En fin de rencontre Rouen va sortir son gardien sans succès contrairement à Grenoble qui va marquer en cage vide par Beauchemin et va donc sceller le score de cette rencontre (58.55 / 3-5 / Beauchemin).
Rouen aura malgré la défaite fait très bonne figure et peu se satisfaire de la prestation proposée. Grenoble est un solide leader, bien plus physique, plus alerte dans le jeu et très efficace devant la cage. Une victoire mérité dans l’ensemble mais vraiment dommage qu’elle soit acquise dans cette condition. L’ensemble des acteurs de cette rencontre est à féliciter. Rouen néanmoins peut nourrir quelques regrets n’étant pas loin du tout de l’exploit mais voilà pas loin.
Pour Rouen il va vite falloir rebondir dès ce vendredi avec la réception de Briançon avant un déplacement dimanche en terre basque.