Dimanche après-midi, se déroulait la rencontre entre les Aigles de Nice et les Brûleurs de Loups. Récents vainqueurs de Cergy et de Bordeaux, les Aigles n’ont pu affronter Mulhouse sur leur glace le 25 octobre dernier suite à un problème à la patinoire. C’est donc face à Cergy, que Nice a disputé son dernier match en s’inclinant à l’Aren’Ice 4-3. Côté visiteurs, depuis la lourde défaite acquise face à Rouen 7-2, une grosse dynamique a été enclenchée. 3 victoires consécutives, 14 buts marqués mais 8 buts encaissés tout de même. Mulhouse a donné du tournis aux hommes de Jyrki M aho. Jean Bouin à guichets fermés : le match promettait.
Arbitres : MM. Bliek et Dehaen assistés de MM. Ugolini et Goncalves
Buts : Nice : ; 21.21 Ondrej Kopta (ass Louis-Mathieu Belisle et Hugo Proux) ; 25.06 Julius Valtonen (ass Eetu Paasovaara) ; 39.38 Arturs Mickevics (ass Louis-Mathieu Belisle et Ondrej Kopta) Grenoble : 01.04 Damien Fleury (ass Markus Poukkula et Nicolas Deschamps) ; 03.35 Sacha Treille (ass Kyle Hardy) ; 32.27 Joël Champagne (ass Alexandre Pascal) ; 44.05 Sacha Treille (ass Joël Champagne)
Pénalités
12 minutes contre Nice
10 minutes contre Grenoble
Entame catastrophique des Aigles suivi d’un problème administratif ?
Au coup d’envoi, Nice démarrait la rencontre avec plusieurs absents : Weninger, Abramov et Bonnardel. Des joueurs majeurs dans une rencontre importante. C’est donc le suppléant, Charpentier, qui a pris place dans la cage sudiste. Il ne fallait pas louper le début de rencontre qui a démarré à 100 à l’heure. Deschamps mise la rondelle derrière la cage, après un appel sur le côté gauche de Poukkula. Seul au cœur de la défense niçoise, c’est bien évidement Fleury qui est à la conclusion (01:04 ; 0-1).
Photographe : Patrick Giaume
Un problème va alors intervenir : initialement, Grenoble a fait jouer Deschamps qui n’était pas inscrit sur la feuille de match. Malaise autour de la glace, personne ne comprend ce qu’il se passe. Le pauvre Deschamps, qui n’était pas fautif pour le coup, a été tout de même renvoyé aux vestiaires. L’erreur administrative étant du côté niçois, le match a pu reprendre après cet incident. Peu après le but, Nice est déjà en infériorité numérique suite à une obstruction. En toute logique, les Isérois vont être chirurgicaux devant la cage de Charpentier. Dans l’axe et pas attaqué, Hardy s’avance et tente. Charpentier fait l’arrêt mais au rebond, Treille est le plus vif et va inscrire le deuxième but de sa formation (03:35 ; 0-2).
L’entame des locaux est catastrophique, Grenoble est au-dessus du lot. Les tirs s’enchaînent sur la cage de Charpentier, qui maintiendra l’écart à deux buts d’écart à la fin de la première période.
Tirs : 5 (Nice) / 19 (Grenoble) Des Aigles reboostés
Les mots de Sutor ont dû être forts dans le vestiaire des locaux pour que ce second tiers puisse s’emballer autant. Et c’est dès le retour sur la glace que les Azuréens vont réduire la marque et en supériorité car un grenoblois purge sa pénalité acquise en toute fin de premier tiers. Le palet ayant traversé la glace de gauche vers la droite, Belisle est trouvé par Proux dans l’axe. Le tir va en direction du but et d’une fine déviation, Kopta sonner la révolte locale (21:21 ; 1-2).
Nice joue enfin son jeu et possède un second souffle inespéré. Les tentatives se multiplient sur le but de Stepanek et à force de pousser, les sudistes vont égaliser. Toujours du côté droit, Paasovaara se retourne sur lui-même et trouve complétement seul et de façon inexpliquée, Valtonen. Le solide finlandais va inscrire en deux temps son but mais la passe de son compère est juste lumineuse (25:06 ; 2-2).
Photographe : Patrick Giaume
Dans l’euphorie, les Aigles vont se faire pénaliser trois fois de suite sur des excès d’engagement et un retard de jeu. Malgré les supériorités, les Grenoblois ne pourront inscrire le troisième but mais le feront un peu plus tard en égalité numérique. L’ancien de la maison, Alexandre Pascal, prend sa chance mais Charpentier repousse. Sur le rebond, Champagne est présent mais Charpentier repousse par trois fois la rondelle sans geler. En force, la quatrième tentative sera la bonne (32:27 ; 2-3).
Coup dur pour les locaux qui étaient bien en place dans ce tiers mais ne vont pas se laisser faire et vont égaliser juste avant le retour des vestiaires. Ne voyant pas de solutions à droite ni à gauche, Mickevics est pressé par Hardy dans l’axe. Le letton effectue un tir avec de la difficulté mais fini tout de même dans la cage grenobloise, profitant d’une grosse faute d’inattention de Stepanek (39:38 ; 3-3).
Ce deuxième tiers a été passionnant et renversant.
Tirs : 13 (Nice) / 8 (Grenoble)
Photographe : Patrick Giaume
Sans briller, Grenoble l’emporte
Ce dernier tiers va être taché par des pénalités et des temps morts. Au niveau des tirs, Nice sera devant mais avant les cinq premières minutes, les Brûleurs de Loups vont inscrire le quatrième but et fermer derrière, la maison. Une contre-attaque va se mettre en place côté visiteur, après un puck perdu en zone offensive par les Aigles. Depuis son camp, Champagne voit un appel dans l’axe de Treille. La passe est parfaite, le patinage rapide du français et sa précision ne laisse aucune chance à Charpentier, qui était pourtant bien sorti (44:05 ; 3-4).
Nice aurait pu et dû égaliser en fin de rencontre mais le but sera refusé pour une cage bougée et donc, un retard de jeu. Le power play qui suivra derrière à 48:14 ne donnera rien. Les niçois sont déçus.
Tirs : 10 (Nice) / 6 (Grenoble)
Photographe : Patrick Giaume
Victoire sans briller de Grenoble après un départ canon ! Dans un match spectaculaire, le réalisme en fin de match a fait la différence. Malgré trois absents, Nice s’est réveillé au fil des minutes pour bousculer les Grenoblois mais la prestation des locaux a été bonne et cela doit être servi pour la suite. Grenoble est désormais second du championnat.