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Photographe : Jérémy Gorget |
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Les angevins sont sur une mauvaise série. En affrontant les gros, les Ducs ont laissé des plumes et du mental. Julien Albert a fait son retour, mais c’est au tour de Maxime Lacroix de manquer à l’appel, suspendu. Les Lyonnais qui ont quelques matches en retard, doivent profiter des doutes angevins pour s’installer plus confortablement dans le top 8.
Cet environnement particulier se ressent durant les premières minutes ou les deux équipes s’observent. Les Ducs comme à leur habitude mettent un pressing intense. Ils finissent également leurs actions et mettent une pression physique importante face à des Lyonnais, très calmes dans leurs actions et interventions. Tactiquement ce sont eux les gagnants de ce premier tiers ; en pensant à leur placement ils s’économisent et mettent à mal les tentatives angevines d’entrée en zone.
Il faut clairement attendre la fin du tiers et une pression importante des visiteurs pour voir des actions dangereuses.
Après plus de deux minutes de pression dans la zone défensive angevine, les lyonnais après avoir bien circulé le palet trouvent à la bleue Chernook dont le lancer balayé fait mouche (0-1 à 19’25).
Un froid réalisme qui laisse la patinoire angevine sans voix.
Il faut en fait toute l’abnégation de Brian Henderson, dont le travail derrière la cage perturbe des lyonnais un peu déconcentré, pour trouver Brett Sonne plein axe qui ne manque pas l’occasion d’une reprise à ras glace pour tromper Jucers sur le buzzer de fin de tiers (1-1 à 19’59)
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Photographe : Jérémy Gorget |
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L’intensité de fin de tiers est passée et la reprise du tiers médian se fait sur une base moins élevée.
Dans un schéma de jeu similaire, les lyonnais imposent un faux rythme qui use les angevins à la recherche de solutions. Les Lions ne sont pas la meilleure défense du championnat par hasard, disciplinés et regroupés leur bon placement en zone neutre leur permet de gagner de nombreux palets.
C’est d’ailleurs sur l’un de ces pucks perdus que
Julien Correia, tout en explosivité, après avoir récupéré le palet à l’entrée de la zone angevine, va défier Florian Hardy pour le tromper d’un tir du poignet à mi-hauteur (1-2 à 32’31).
Les angevins auront bien eu quelques occasions de revenir au score mais sur la plus belle action en trio initiée par Masson, relayée par Arrossamena qui trouve finalement en retrait Bouchard, voit le tir du buteur angevin manquer le cadre.
Une pénalité en toute fin de tiers permet aux Ducs de rentrer avec une pointe d’optimisme aux vestiaires.
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Photographe : Jérémy Gorget |
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Si les Ducs n’ont même plus leur efficacité en supériorité numérique pour les sauver, la donne va être compliquée. Finalement après 4 pénalités, cette cinquième obtenue sur le fil va permettre de remettre les équipes à égalité. Après son entrée en zone et un arrêt rapide en zone adverse,
Campbell remet en retrait à Sonne qui en pleine course adresse un slap lourd pour transpercer le portier visiteur (2-2 à 41’36).
Les Ducs doivent désormais aussi s’affirmer en infériorité numérique (15
ème de la Ligue) et l’occasion leur est donnée à deux occasions. Non sans mal, la défense angevine sauve les meubles. Un point d’optimisme dans cette rencontre tant les attaquants angevins ont souffert face à ce bloc adverse lyonnais, peu spectaculaire mais très efficace.
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Photographe : Jérémy Gorget |
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C’est donc logiquement la prolongation qui départagera les deux équipes. A 3 contre 3, puis 3 contre 4 après une pénalité angevine, la domination est plutôt locale ; Les visiteurs semblent plus fatigués, et
sur un palet gratté par Gagnon le long de la bande pour trouver Bouchard plein axe, le lourd slap du marqueur angevin est repoussé tant bien que mal par le gardien adverse, mais le rebond profite à Campbell pour le but de la victoire (3-2 à 66’43).
Les Ducs s’imposent dans la difficulté et dans une rencontre peu spectaculaire. La pression sur leurs épaules semblait lourde à porter et le niveau de jeu angevin nettement moins bon que lors des rencontres face à Grenoble ou Rouen. Le retour de Lacroix et Frecon redonnera du banc à l’attaque angevine mais c’est surtout le retour de Coulombe qui sera déterminant pour la suite de l’aventure des Ducs.
En face Lyon n’a pas semblé dans son meilleur jour. Collectivement et tactiquement ils furent meilleurs que les angevins, mais peu réalistes et originaux ils se sont heurtés à Florian Hardy peu mis en difficulté.