Le début du match démarre sur un rythme intense, les deux équipes pratiquant un gros pressing dans la zone défensive adverse. Peu d’occasions sont à signaler, les défenseurs bloquant parfaitement les offensives adverses. Les premières pénalités sifflées ne vont rien changer. Il faut attendre une mauvaise relance normande, suite à un bon pressing des Isérois, pour que Charland se retrouve devant Lhenry qui stoppe sans broncher (5’37).
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| Photographe : Marine Romain |
| Rech en tenaille |
Doucement, Rouen prend légèrement l’ascendant, Riendeau, de derrière la cage, trouvant Guenette de près mais Raibon est là (6’37), puis le duo Thillet-Goncalves gratte un bon palet qui provoque une pénalité (7’25). Rouen pousse et Treille prend 2 + 10’ pour une charge à la tête. Grenoble se retrouve quelques instants à 5 contre 3 mais la défensive fait bloc autour d’un bon Raibon.
Les Dragons, dans cette seconde partie de tiers, sont plus fringants et mettent plus de pression dans la zone adverse mais, quand ce n’est pas un défenseur qui gêne ou bloque le tir, c’est le portier qui a le dernier mot. Finalement, sur une nouvelle pénalité sifflée contre Joffre pour un coup de coude (18’01),
les champions en titre vont capitaliser leur avantage par une belle combinaison entre Guren, Thinel et Riendeau, conclue par ce dernier d’une reprise sur réception imparable (1-0/ 19’47/ Riendeau ass. Thinel et Guren).
Le premier tiers se termine sur ce score de 1 à 0 pour Rouen, ce qui n’est pas immérité au vu des chances de marquer et de l’indiscipline grenobloise. L’intensité, qui a été présente pendant toute la durée de la période, rappelle les play-off et il faut beaucoup travailler pour chaque équipe afin de se procurer des occasions.
Il ne faut pas attendre longtemps pour voir la première occasion dans ce second tiers, Delemps, sur interception, allant provoquer Lhenry, en angle, qui se couche sur le rebond (20’15). Rouen est pénalisé et Charland, sur un slap de la bleue, voit le gardien international faire le boulot (1’31).
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| Photographe : Marine Romain |
| La solididé défensive Rouennais |
Le match est très équilibré et il faut un superbe Raibon sur une action du duo québécois Riendeau-Thinel (24’25). Les Dragons aimeraient doubler la mise mais l’équerre repousse la tentative de Lahesalu (25’24). On arrive à la moitié du match et les deux équipes continuent de se rendre coup pour coup. Les Grenoblois finissent fort le tiers et vont multiplier les occasions de but. Il faut un très grand Fabrice Lhenry pour repousser les tentatives adverses et les empêcher d’égaliser. Les Dragons ont énormément de mal à sortir de leur zone et défendent, bec et ongles, l’accès de leur cage comme ils peuvent. Charland, encore lui, est encore frustré par le gardien vétéran qui dit non une fois de plus (37’44).
Grenoble aurait clairement mérité d’égaliser tant ils ont poussé et dominé ce tiers, surtout la seconde partie. Fabrice Lhenry est impeccable et nous démontre qu’il a encore énormément de talent et réflexes, sans lui les Dragons ne seraient pas rentrés avec ce but d’avance qu’ils vont essayer de conserver jusqu'à la fin de la rencontre.
Rouen, qui a beaucoup subi en fin de second tiers, a resserré les boulons et maîtrise bien le début du tiers. A 44’55, Lahesalu envoie un slap ras glace, Desrosiers, seul devant la cage, dévie le puck sur Raibon qui repousse vers Guttierez qui ne convertit pas le rebond. Comme en première période, les occasions sont moins fréquentes.
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| Photographe : Marine Romain |
| Gutierrez face à Raibon |
Treille, bien décalé sur la droite, voit son lancer du poignet passer au-dessus de la cage (48’00). Puis c’est au tour des Rouennais de tenter plusieurs fois, sans réussite (49’21). La fin de match approche et les Normands s’accrochent à leur but d’avance. Sivic essaie bien de remettre tout le monde à égalité mais « Fabulous Fab » est toujours présent (50’00). Les minutes défilent et la pression monte.
Rouen est pénalisé et Grenoble fait bien tourner dans la zone défensive. Malheureusement pour eux, Treille, en voulant gêner Lhenry, va faire une obstruction qui va l’envoyer une nouvelle fois en prison.
Les équipes reviennent à 5 contre 5 et c’est dans cette configuration que Desrosiers va trouver la lucarne de Raibon, suite à un gros pressing de Rech et Vas (2-0/ 56’43/ Desrosiers ass. rech et Vas).
Dès lors, le match est plié, les Rouennais faisant tourner le palet dans les dernières minutes afin de gérer leur avantage.
Rouen remporte cette rencontre âpre où les 2 camps se sont donnés à fond. Grenoble, avec un très bon second tiers, aurait pu revenir dans la partie et peut-être inverser la tendance mais Fabrice Lhenry, homme du match, en a décidé autrement. Néanmoins, malgré cette défaite, les Brûleurs de Loups peuvent espérer une bonne fin de saison au vu de leur effectif et du niveau affiché ce soir. Côté Rouen, la victoire est une nouvelle fois au rendez-vous et, de ce fait, garde son invincibilité. L’équipe a montré une bonne solidité défensive et permet à son gardien de compter un nouveau blanchissage. Place maintenant à la demi-finale retour de coupe de la Ligue face à un autre cador, Briançon.
Sur cette rencontre, un focus sur Guren de Rouen et Treille de Grenoble a été fait.
Miroslav Guren, 37 ans, République Tchèque.
J'ai donc décidé de suivre le géant tchèque pour le premier portrait, ce joueur, affranchi d'une longue et belle carrière passant par la NHL, la Russie, l'Italie ou même appelé à vingt reprises en équipe nationale, a décidé de poser cet été ses valises sur les bords de seine.
Guren fait preuve, depuis le début de saison, d'une grande régularité au sein du bloc défensif rouennais, avec déjà 8 points inscrit cette saison.
Le géant tchèque n'a pas dérogé à sa règle pour ce nouveau match, face au troisième du championnat qui présente des atouts importants.
Le Tchèque a passé, pour ce premier tiers, 7'50 sur la glace avec six présences, deux mises en échec et a participé à l'ouverture du score rouennais à 00'13 de la fin du premier tiers, ajoutant à ses statistiques son neuvième point de la saison.
Guren est toujours aussi présent en deuxième tiers avec sept présences sur le glaçon et 7'46 de temps de jeu, le tchèque a montré son efficacité en défense face aux attaquants grenoblois qui n'ont pas réussi à le mettre en difficulté, Guren a également continué à participer au jeu offensif normand en créant des décalages et en conservant le palet dans le zone adverse.
L'arrivée au dernier tiers n'a pas essoufflé Guren puisqu'il a encore six présences sur la glace pour 7'32 de temps de jeu, le Tchèque n'ajoute pas de nouvelle mise en échec, faisant preuve de sobriété et devançant toujours les attaquants grenoblois.
Guren aura participé à cette douzième victoire normande avec une assistance importante puisqu'elle a aidé les Rouennais à débloquer le match mais il a également participé au blanchissage de la cage rouennaise avec une présence de 23'08.
Yorick Treille, 33 ans, France.
On ne présente plus cet international français, passé un long moment par la République Tchèque puis par l'Autriche, avant de signer cette année pour Grenoble.
Ce joueur puissant n'avait jamais foulé les glaces de l'élite française avant cette année puisqu'il a commencé sa carrière en Amérique du Nord et passé beaucoup de temps dans les meilleurs championnats européens.
Le joueur, natif de Cannes, a déjà fait parler la poudre à cinq reprises cette année, additionnant à ça deux assistances, il est donc ce soir l'un des dangers pour la défense rouennaise.
Le Grenoblois impose son physique dès le premier tiers, aligné avec deux joueurs très rapides que sont Sivic et Petit.
Treille montre un très bon début de match avec trois présences en ce début durant lesquelles il ne cesse de patiner, il est très vite stoppé dans son élan puisqu'après une très grosse charge sur un attaquant rouennais il écope d'une pénalité de 2'00+10'00 qui conclut son premier tiers.
Treille repart en prison pour ce début de second tiers pour finir de consumer sa longue pénalité, le Grenoblois a passé 8'31 sur la glace avec neuf présences sur la surface de jeu pour un gros travail contre la bande, il aura surtout beaucoup patiné pour perturber la transmission entre la défense et l'attaque normande.
Le dernier tiers est plus concluant pour l'attaquant grenoblois, avec trois tirs dangereux, stoppés par Lhenry. Il engrange huit présences sur la glace pour 8'45 de jeu.
Le Grenoblois rentre une fois sur deux, durant les changements de lignes de son équipe, une charge de temps de jeu conséquente qui laisse apparaître son épuisement à la fin du match durant laquelle il reste stérile.
Treille a fait preuve d'une grosse implication durant ce match avec un gros travail contre la bande, ne cessant jamais de patiner, sa débauche physique n'a pas été récompensée, le joueur repart donc sans point, voyant les leaders normands distancer son équipe en championnat.
Focus fait par David Colin et Guillaume Schwab
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