Les Dragons sont les premiers à prendre possession du palet récupéré par Guenette dans le camp des strasbourgeois qui parvient à se dégager pour le laisser aux normands qui tergiversent et n'inquiètent pas Hiadlovsky.
Les deux camps font déjà preuve d'approximation et se neutralisent mais Vigners trouvent Cooper aux abords de la cage de Sabourin détournant la première réelle tentative du club du Bas Rhin.
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Photographe : Marine Romain |
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Les Rouennais décident de répondre aussitôt par une salve de Dame-Malka passant très près des filets du portier de l'Etoile Noire qui repart par Draper dont le tir vient percuter le casque de Sabourin qui sauve la mauvaise relance de sa défense.
Les normands se remettent au travail autour de la cage de Hiadlovsky qui pense encaisser le premier point du match par Miller mais celui-ci se voit refuser sa conclusion et est envoyé sur le banc des pénalité pour son obstruction à l'encontre du cerbère alsacien.
En supériorité numérique, les visiteurs s'en remettent à Witek qui fait la différence par une feinte de tir au sein de la défense normande mais sa frappe est stoppée par Sabourin qui s'y reprend à deux fois pour geler la rondelle.
L'avantage numérique ne donne rien malgré un dernier slap de Vigners mais un début de domination strasbourgeoise amène Striz à se retrouver devant la cage du portier des Dragons qui repousse une nouvelle fois l'ouverture du score des visiteurs.
Les quelques occasions se multiplient mais le jeu est en deçà des joutes habituelles proposées sur le glaçon des rouennais qui manquent une nouvelle opportunité par Miller qui parvient à placer un tir entre les jambières de Hiadlovsky bien suppléé par Witek enlevant ce point devant la ligne.
Les locaux maintiennent leur pression offensive mais à force de pousser sans conviction, Strasbourg trouve des brèches et s'y engouffre par Pisarik qui part en break pour une confrontation avec Sabourin qui sort une nouvelle fois victorieux de ce duel mal négocié par l'alsacien.
Ce premier volet s'arrête sur ce sursaut offensif dans match qui manque fortement de rythme et d'engagement entre les deux camps qui font preuve d'approximation additionné à une maladresse dans la finition souvent avortée par les deux portier qui semblent être mieux entré ce tiers que leur coéquipiers.
Le second semble repartir sur les mêmes bases et ce sont les alsaciens qui récupèrent la rondelle mais la première lueur vient par un très bon décalage de Guenette trouvant Dame-Malka qui d'une lourde frappe, perce la défense des visiteurs pour trouver Hiadlovsky qui s'interpose pour empêcher l'ouverture du score des normands.
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Photographe : Marine Romain |
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La physionomie de cette période est identique à la première et les acteurs font toujours preuve de d'approximation dans les derniers gestes même si Lamperier, positionner face à la cage, ne parvient pas à tromper Hiadlovsky qui détourne le palet hors de la glace.
Les visiteurs ne proposent pas de meilleures perspectives et s'en remettent à Benoit qui en cavalier seul, se faufile dans la défense rouennaise mais tombe à son tour sur le portier des Dragons lui aussi dans son match.
Le jeu peine à évoluer et l'unique accélération de Rouen provoque la première pénalité du match à l'encontre de l'Etoile Noire qui n'est pas réellement inquiété avant les dernières secondes de cette supériorité numérique clôturée par l'opportuniste Miller dont le tir vient effleurer le poteau de Hiadlovsky qui conserve sa cage inviolée tout comme son homologue rouennais.
Les acteurs rentrent aux vestiaires bredouilles mais fautifs de ce résultat vierge tant le jeu proposé manque d'engagement et de vitesse mais également d'approximation dans les transmission.
Le dernier épisode de ce match ressemblant à une mauvaise série policière soporifique est lancé, des Strasbourgeois déterminés à ramener un résultat des bords de seine puisque Pisarik vient manquer de peu l'ouverture du score mais celui-ci est imité par son coéquipier Draper partant en break sur une perte à la bleue de la défense rouennaise bien supplée par Sabourin qui sauve les siens.
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Photographe : Marine Romain |
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Rouen manque d'engagement et le paie quand les strasbourgeois parviennent à trouver le dessous de la barre du portier des Dragons qui ne peuvent éviter cette ouverture du score qui semblait inéluctable (0-1 / 44'41 / Cooper ass. Draper et Miner Barron).
Les locaux sont menés sur leur glaçon mais ne se sont pas réveillés pour autant puisqu'en l'espace de quelques secondes,
les rouennais encaissent un deuxième point suite à l'engagement récupéré par les strasbourgeois au centre de la glace (0-2 / 44'54 / Pisarik ass. Genest et Marcos).
Le tableau d'affichage évolue enfin mais le public normand également consterné par la copie présentée par les siens qui semblent avoir trouvé la soupape pour se libérer
et réduire aussitôt le score par Dame-Malka qui vient trouver la lucarne de Hiadlovsky battu sur ce tir puissant (1-2 / 47'34 / Dame-Malka ass. Lamperier et Chakiachvili).
Le match est relancé et l'ennui laisse place à la course au point du côté des normands qui se font surprendre par Lorcher qui par seul pour se présenter face à Sabourin qui s'y reprend à deux fois pour stopper la tentative de l'attaquant alsaciens, qui voit
les Dragons égaliser dans une cage presque vide provoquer par un décalage de Lamperier trouvant Thinel qui n'a plus qu'a propulser le palet au fond des filets de Hiadlovsky (2-2 / 52'23 / Thinel ass. Lamperier et Chakiachvili).
L'Ile Lacroix redonne de la voix et croit à une victoire
des Dragons qui viennent combler leur supporters par un Slap de Langlais trouvant les filets d'un Hiadlovsky masqué et impuissant sur cette salve (3-2 / 53'57 / Langlais ass. Lamperier).
Le réveil normand fait mal aux strasbourgeois qui ne parviennent plus à les contenir
et encaissent un nouveau point quand Sacha Treille sort victorieux d'un combat avec le portier strasbourgeois qui ne peut éviter le quatrième point des locaux (4-2 / 55'22 / S. Treille ass. Perret et Miller).
Le break est fait pour les Dragons et le coach strasbourgeois décide de demander un temps mort afin de réduire l'écart mais la supériorité ne change rien et l'épilogue de ce match semble se diriger vers cet écart de deux but des rouennais qui
parviennent tout de même à en ajouter un cinquième par Dan Koudys tirant depuis son camp pour trouver le fond du filet adverse vide à la dernière seconde (5-2 / 59'59 / Dan Koudys ass. Lamperier).
La sonnerie retenti donc sur cet avantage des Dragons qui auront commencé à jouer dans les quinze dernières minutes face aux alsaciens qui ont eu pour unique mérite de réveiller les hommes de Fabrice Lhenry qui semblent jouer à deux vitesses depuis quelques matchs. Rouen se hisse tout de même dans le trio de tête et poursuit son carnet de route malgré cette baisse de régime qui ressemble plus à de la gestion contrairement à leurs homologues du soir montrant plus de lacunes en défense et manquant de vitesse dans la zone de vérité.