Le réalisme Niçois.
Rouen se présente ce soir avec en capitaine leur emblématique 27 Lamperier pour la traditionnelle présentation d’équipe. Les Aigles récupèrent l’engagement et sollicitent aussitôt Pintaric. Il faudra plus de temps aux les Dragons pour se frotter à Khoroshun (2.54).
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| Photographe : Marine Romain |
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Son vis-à-vis Rouennais se met en lumière par un arrêt réflexe sur une attaque rondement menée par l’escouade Niçoise.
Malheureusement pour lui, sur l’engagement suivant perdu par Rouen, Bagin récupère le palet à l’engagement, le palet étant récupéré par Carpentier qui le transmet à Thomas qui d’un tir direct crucifie le cerbère Rouennais (0-1 / 3.16 / Thomas ass Carpentier Bagin).
Profitants du momento les Niçois continuent de porter leurs attaques sur le camp Rouennais, se montrant plus incisifs que des Rouennais en manque d’inspiration et qui semblent avoir oublié leur punch au vestiaire. Seul Hubacek porte un peu le danger devant la cage, mais la mitaine assurée du cerbère Niçois rassure les siens. Puis Nesa peu après voit son contre facilement bloqué par la défensive (6.31).
Mais Nice continue d’aller sans complexe en avant et est récompensé sur un contre où en situation de surnombre
suite à un repli defensif poussif des Dragons Scolari arrive plein centre face à Pintaric et profite d’une passe en retrait de Hrehorcak qui avait déboulé de devant la table de marque pour porter le danger (0-2 / 6.44 / scolari ass Hrehorcak Drap
Après ce coup de tonnerre, les Dragons semblent enfin se réveiller un peu et portent le danger devant la cage des Aigles qui arrivent à dégager le palet vers
Draper qui profite d’une équipe de Rouen trop portée sur l’attaque pour créer un contre assassin avec à la reprise Switzer au second poteau en trois contre un qui sanctionne les Rouennais par un 3e but en à peine plus de six minutes !!! (0-3 / 9.45 / Switzer ass Draper et Belisle).
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| Photographe : Marine Romain |
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Si juste derrière les Nicois se retrouvent en infériorité numérique seule une alerte à vingt seconde de la fin de celle-ci montre un semblant de power play normand.
Pire, sur le retour à égalité des deux équipes Hampl profite de sa sortie de prison pour créer le surnombre ; ses deux compères Bagin et Kudus lui passent un caviar vite transformé ! (0-4 / 13.04 / Hampl ass Bagin Kudus).
Le Coach Lhenry demande aussitôt un temps mort pour recadrer ses troupes. Hélas, Nice sans complexe continue à porter le danger. Seul Thinel semble rester hors de l’eau pour un contre mais perd son duel face au gardien de Nice (15.02) alors que Pintaric s’emploie à bloquer des tirs du plastron (15.53).
Las, sur un énième palet chipé cette fois par Dorey, un nouveau contre des Aigles fait mouche via Carpentier qui sur la gauche de Pintaric tire un missile dévié par Thomas du rebond. (0-5 / 18.56 / Thomas ass Carpentier Dorey).
Pintaric est mis au repos, remplacé par Garnier.
Quel visage de Rouen ?
La remise en jeu de deuxième tiers est à l’avantage de Nice, mais rapidement les Dragons monopolisent la rondelle. Il semblerait que la pause ait réveillé les esprits. Le public suit en se manifestant comme 7e dragon. Les Normands assiègent la cage sans arriver à tromper la défensive et le goal Niçois. Mais finalement les zèbres se manifestent pour une charge avec la crosse et sanctionne le défenseur Niçois.
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| Photographe : Marine Romain |
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Rouen installe alors son power play. Les tirs de loin étant stoppés,
Thinel fait un tour de cage puis passe à Deschamps vers Lamperier qui s’y prend à deux fois avant de pousser le palet sous les jambières du cerbère Niçois (1-5 / 27.28 / Lamperier ass Deschamp Thinel).
Alors que sur l’action suivante l’attaque Rouennaise oblige le gardien de Nice à se coucher sur le palet ; encore une fois les Aigles de Nice vont punir les dragons de Rouen qui, sur un changement de ligne hasardeux laissent un boulevard à l’attaque adverse obligeant
Garnier à faire un premier arrêt pour empecher Switzer de marquer avant de se coucher, mais le rebond profite à Draper qui ne loupe pas le but vide (1-6 / 28.57 / Draper ass Switzer Hrehorcak).
Si les dragons continuent d’essayer de porter le danger devant la cage, le manque de réalisme, d’opportunisme flagrant manque dans le dernier geste ou la présence permettant de revenir au score. Même la supériorité numérique qui suivra restera sans effet. Les dragons seront même sanctionnés par deux fois par les zèbres (32.49 et 35.36) sur des contres dangereux Niçois avant qu’à 29 secondes de la fin une bagarre à quatre n’oblige les arbitres à calmer le jeu à coup de pénalités (2 et 2+10) Rouen commencera en infériorité le dernier tiers.
Un Dragon sans succès.
La jeune garde Rouennaise incarnée par Bedin et Colotti sur leur premier contre du tiers se font la passe devant le gardien Niçois pour le décaler, avec réussite et mettre le palet au fond du but (2-6 / 40.31 Bedin ass Colotti). Rouen monte à l’assaut de la cage Niçoise sans trouver la faille malgré encore une fois une supériorité numérique (42.31).
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| Photographe : Marine Romain |
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L’équipe Niçoise arrivant à bloquer toutes les tentatives Rouennaises de Hubacek (48.45) ou Stelik (52.43) en gardant leur score tout en distillant des contres à la moindre perte de palet des Dragons pour rester dangereux.
Il reste moins de cinq minutes de jeu lorsqu’enfin les Dragons trouvent à nouveau le chemin des filets adverses. Le capitaine d’un soir des Dragons, prend ses responsabilités sur un contre en duo avec Thinel pour réduire l’écart à trois buts (3-6 / 55.46 / Lampérier ass Thinel Paquet).
Sur l’arrêt suivant du gardien de Nice, le coach Lhenry fait sortir son gardien pour créer un surnombre (56.45). Malgré des assauts répétés et une frayeur sur un palet qui flirte la cage vide de Rouen (59.25) ; le score ne bougera plus. Les Aigles peuvent se congratuler pour leur victoire qu’ils méritent largement.
Comme l’a souligné le quotidien local Rouennais, les Rouennais jouaient sur leurs derniers matches avec le feu les entames de match les voyants se faire mener au score. La leçon à Grenoble n’aura pas suffi puisqu’un Nice en verve en a largement profité. Si deux buts peuvent être considérés comme chanceux ; les autres ne doivent qu’aux qualités de ces joueurs pour faire mordre la poussière (de glace) aux Dragons. Sauront-ils inverser la tendance face à Bordeaux qui a su déjà exploiter cette face lors de leur première confrontation ?
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