La Skoda aréna reçoit à l'avant-veille de noël un match opposant les Pingouins aux Gamyo. Les hommes de Bozon, auteurs d'un bon début de saison, sont à la recherche d'un second souffle, alors que l'équipe locale souffrant toujours de l'absence de nombreux joueurs, sont en quête de points pour se sortir de la zone de relégation. Place au jeu.
Arbitres : M. Fabre assisté de MM. Margry et Pointel
Buts : Morzine-Avoriaz : ; 09.35 Michal Dobron (ass Peter Holecko) ; 24.50 Michal Dobron (ass Kenny Martin et Cyril Papa) ; 31.20 Kyle Bodie ; 34.38 Karel Hromas (ass Jason Gray et Mitch Morgan) ; 35.32 Cyril Papa (ass Kevin Maso et Hugo Casini) ; 49.19 Jason Gray (ass Mitch Morgan et Peter Holecko) ; 52.50 Jason Gray Epinal : 00.50 Anze Kuralt (ass Alain Goulet et Michal Petrak) ; 01.02 Ken Ograjensek ; 02.42 Vincent Kara (ass Anze Kuralt et Michal Petrak) ; 36.41 Anze Kuralt (ass Michal Petrak et Vincent Kara) ; 45.41 Alain Goulet (ass Vincent Kara) ; 56.34 Alain Goulet (ass Ken Ograjensek et Vincent Kara)
Pénalités
37 minutes dont 25 à Valerko contre Morzine-Avoriaz
49 minutes dont 10 à Susanj et 25 Bozon contre Epinal
Le match débute à peine que sur leur première offensive, les hommes d'Hartogs se font prendre par la patrouille et écopent de 5 minutes de pénalités. Les visiteurs ne tergiversent pas et à peine installé, Goulet adresse un tir devant la cage de Hare. Petrak, en embuscade, profite d'être esseulé pour prendre le cerbère Morzino-Gêtois à contre pied et ouvre le score en cage ouverte (0'50, 0-1, Petrak ass Goulet).
Les Spinaliens veulent profité de l'aubaine et de cette supériorité et sur l'engagement suivant, Ograjensek hérite du palet en contre et parvient à glissé la rondelle entre les jambes de Hare qui semble lâché par sa défense (1'02, 0-2, Ograjensek).
Pascal Longuemare (archives)
Les Pingouins sont sonnés mais commencent à proposé une meilleure résistance à leurs invité du soir. lls vont pourtant cédé une nouvelle fois, sur un oubli défensif. Vincent Kara, bien servi par Kuralt, prend sa chance et signe le troisième but de son équipe.
nous approchons de la fin des cinq minutes de pénalités, et une fois les deux équipes au complet, les joueurs locaux se mettent à proposé un jeu intense et discipliné à leurs adversaires, qui se contentent de géré leur avance pour le coup. Morgan et Hromas mettent Hocevar à l'épreuve, avant que Kara n'écope d'un 2+2 pour crosse haute. Les équipiers de Papa profitent de l'aubaine, et Dobron, suite à un service d'Holecko, adresse un tir très précis qui trompe le cerbère Vosgiens entre les jambes (9'35, 1-3, Dobron ass Holecko).
la partie continue avec des tirs de Perrault et Cruchandeau, avant que Kara puis Susanj ne viennent à leur tour testé la vigilance de Hare. Le jeu est physique, et spectaculaire, ce que ne renie pas le public, venu en nombre ce soir. Le tiers se termine sur ce score de 3 à 1 en faveur des Gamyo.
Le second acte de la rencontre débute avec des Pingouins qui font preuves de bonnes intentions dans le jeu, illustré par un bon tir de Perrault. Les hommes de Bozon ne sont pas en reste, et Kuralt, en contre, vois son palet mourir sur la barre de Hare qui était battu. sur l'action suivante, alors que les pingouins s'installent, Martin passe en retrait à Dobron. Le défenseur profite du trafic devant le but pour adressé un lancé précis qui balaye la lucarne d'un Hocevar qui ne peut rien faire (24'50, 2-3, Dobron ass Martin ass Papa).
Florence Claudez (archives)
Peu après, Morgan rate de peu l'égalisation, avant que les Spinaliens ne se mettent à mettre plus de vitesse. Offret, Beron, Ograjensek et Kuralt mettent la vigilance de Hare à l'épreuve. Ils obtiennent un jeu de puissance, mais lors d'un changement de ligne, Bodie est lancé et résiste au retour de son vis-à-vis. La dernière recrue des Morzino-Gêtois se présente devant Hocevar et place le palet au dessus de l'épaule du portier slovène (31'20, 3-3, Bodie).
La partie prend un tournant inattendue avec cette égalisation surprenante au vu du début de la rencontre. Les hommes d'Hartogs font preuve d'une grande discipline et d'un pressing incessant, et Hromas, bien servi par Gray, lance du poignet pour donner l'avantage aux pingouins (34'38, 4-3, Hromas ass Gray ass Morgan).
Ce n'est d'ailleurs pas fini puisque quelques instant plus tard, la défensive Gamyo se laisse prendre. Papa, lancé par Maso en contre, résiste lui aussi victorieusement et signe le cinquième but de son équipe (35'32, 5-3, Papa ass Maso ass Casini).
Le retournement est complet et fait le bonheur de l'assistance, plutôt friande de ce genre de scénario. Lors de l'engagement suivant, L'arbitre signifie à Holecko un faire trébucher qui l'envoi sur le banc d'infamie, et lors de la supériorité, Petrak parvient à donner à Kuralt au centre du carré défensif Morzino-Gêtois. Le buteur slovène se retourne et propulse le palet en dessous de la barre pour la réduction du score (36'41, 5-4, Kuralt ass Petrak ass Kara).
Les visiteurs, fort de ce but, se montrent plus pressant sur le but d'Hocevar, et Ograjensek, puis Petrak à deux reprises tentent de remettre les compteurs à égalité, avant qu'Offret, pourtant en infériorité, ne s'élance en break pour échoué devant Hare.
Le tiers se termine sur ce score de 5 à 4.
Le dernier acte de la rencontre débute à peine que les pingouins se retrouvent en supériorité, mais sans effet au tableau d'affichage. D'ailleurs, peu après la fin du jeu de puissance,
Florence Claudez (archives)
Kuralt, en embuscade, manque d'égalisé sur une déviation. Les visiteurs ont raison d'insisté puisque Goulet, lors d'une entrée en zone, trouve la faille. En effet, le défenseur canadien lance le palet de manière anodine, mais Hare se laisse surprendre (45'41, 5-5, Goulet ass Kara).
Rebondissement donc à la Skoda aréna, et la fin de match promet d'être haletante. Quelques minutes plus tard, Morgan hérite du palet coté gauche. Il remonte la glace et parvient à centré pour Gray, qui a bien suivi, et qui dévie la rondelle dans le but de Hocevar (49'19, 6-5, Gray ass Morgan ass Holecko).
Ouimet tente d'égaliser à nouveau, avant que Morgan, puis Chabert en supériorité ne prennent leurs chances. Au final, c'est Gray, encore lui, qui bénéficiant d'un bon palet, parvient d'un tir précis de l'angle à trouver la lucarne d'Hocevar, qui s'incline une nouvelle fois (53'50, 7-5, Gray).
Il reste maintenant peu de temps, et les pénalités pleuvent. Les visiteurs se retrouvent en supériorité, et même quelques instants en double supériorité. Ils tentent le tout pour le tout et un tir de Goulet, du poignet, ramène les visiteurs à une longueur de leurs hôtes (56'34, 7-6, Goulet ass Ograjensek ass Kara).
Durant le temps restant, Valier n'est pas loin d'égalisé, et Chabert, quand à lui, veut redonner en vain un écart plus conséquent. le score n'évoluera pas, et ce sont les pingouins qui empochent les deux points de la victoire, au terme d'un match au scénario dense.
Les visiteurs sont apparu très efficaces et tranchant avec la première pénalité mais après n'ont pas su vraiment se mettre au diapason du rythme imposé par les joueurs locaux. Les hommes de Bozon ont souffert d'un manque de maitrise du palet, et Hocevar n'a pas su comblé les brèches. Ils peuvent néanmoins s'appuyé sur une certaine combativité, car malgré le second tiers catastrophique pour eux, ils ont fait en sorte de rester dans le match.
Les Pingouins ont enfin concrétisé leurs bonnes prestations récentes. Beaucoup de discipline et d'intensité leurs ont permis de rester dans le match après cette entame très negative. Hare, à l'instar de son homologue, n'a pas réalisé un grand match. Ce groupe a su faire preuve de ressource pour s'imposé, et au vu du contexte, avec énormément de blessés, cela reste une performance de bon niveau.
Retour sur l'arbitrage de ce match. Nous ne ferons pas injure au trio arbitral en disant que ce match est à oublié pour leur part. On nous dira qu'il est facile de tapé sur ces acteurs du jeu, mais voir sifflés à deux reprises des dégagements interdits à des équipes en infériorité, cela n'a pas du amusé les joueurs et les entraîneurs. Beaucoup de pénalités ce soir, certaines totalement mérités, d'autres beaucoup moins, il est tout de même dommage que certaines fautes mineures non sifflés au départ le soit en cours de match. La lisibilité des débats s'en est ressentit, et c'est bien dommage.