Stéphanie OUVRY © 2010

Une rencontre qui s'amorce avec quelques minutes d'observation, on prend ses marques gentiment même si dès la première minute, Koenig essuie un gros shoot qu'il arrête sans trop de soucis. C'est son vis a vis qui stoppe ensuite un gros tir signé Desrosiers, de quoi ouvrir officiellement les hostilités! Tour à tour, Mallette ou Skvaridlo vont se heurter aux arrêts des deux portiers. Pour l'instant, aucune équipe ne domine l'autre, même si peu à peu, il s'avère que Quemener est bien plus sollicité que son homologue. On sent tout de même deux formations surmotivées : l'une grisée par deux victoires très importantes, et l'autre, bataillant pour sauver sa place dans le haut niveau. Carlsson, à 7'31, tente le gros slap depuis la bleue, mais ça ne passe pas. Desrosiers à nouveau puis Thinel donne du travail à leur ancien coéquipier, Quemener, mais rien ne rentre. On commence à entrevoir le détachement des dragons, dont le gardien est bien seul par moment. A 10'45, Ohberg ouvre le score grâce à un lobe bien senti du gardien de Gap sur le premier power play de la rencontre (1-0 Ohberg ass Salmivirta ass Zwikel). Il va s'en dire, que dans ce genre de match opposant l'un des leaders à l'une des lanternes rouges, les pénalités ont toutes leur importance, et selon la manière dont les gapençais vont les gérer ce soir, le match sera plus ou moins facile pour les dragons. Les rapaces semblent déjà plier sous le poids des hauts-normands, qui ne se reposent pas sur leurs lauriers et enchaînent avec deux belles occasions, mais qui se fracassent sur les poteaux. Il faut souligner que Quemener tient bien la baraque, et qu'il a à peine le temps de se reprendre entre deux arrêts. A 18' c'est une double supériorité numérique en faveur des rapaces, avec trois dragons en prison, qui va faciliter le retour au score des montagnards: à 19'13 Skvaridlo trompe Koenig et ramène les deux équipes à égalité (1-1 Skvaridlo ass Rambousek ass Tekel).
Le premier tiers s'achève donc sur une égalité, même si les dragons mènent le jeu, les choses semblent plus difficiles que prévues. Un deuxième tiers à suivre donc déterminant.

Stéphanie OUVRY © 2010

Ce deuxième tiers redémarre assez doucement, le palet a du mal à trouver son camp, il balaye de gauche à droite. Thinel manque de transformer une belle occasion, mais une fois de plus, Quemener repousse ses avances. Il y a toujours beaucoup de pénalités du coté gapençais, ce qui terni le jeu et les empêchent de jouer correctement. Forcément les rouennais ne ratent pas des occasions pareilles d'avoir un avantage et, du coup, prennent systématiquement l'ascendant sur leur adversaire. Les minutes passent et Quemener arrête, arrête et arrête encore: de la jambière, du patin ou même du casque (gros tir de Babka), il rejette toutes les attaques des jaunes et noirs. Néanmoins, à 28'13, c'est une fois de plus sur un double power play, que les dragons vont reprendre l'avantage avec Mallette qui parvient à tromper le portier (2-1 Mallette ass Thinel ass Eriksson). La domination est bien rouennaise maintenant, mais avec un seul but d'avance, on ne peut pas dire que le match est fait. Si les pénalités se faisaient moins nombreuses du coté des hommes de Svitac, et qu'ils parvenaient à installer leur jeu, le score pourrait en être autrement à la fin du match, pourrait, car la défence pêche aussi. Il manque beaucoup d'éléments à l'équipe en visite à Rouen pour parvenir a prendre l'avantage.
La fin du tiers ne voit rien de neuf, et les minutes sont même un peu longues. On retrouve toujours un portier gapençais efficace et des rouennais qui multiplient les tirs cadrés sans concrétisation.

Stéphanie OUVRY © 2010

Plus de dynamisme dans cette ultime période, dés les début on sent que les rouennais ont envie d'en finir avec ce match et de ne pas laissé aux hauts alpins la possibilité de revenir. Quemener va encore être assailli de toutes parts, sa défense n'assure pas, et il est bien trop souvent l'unique rempart de sa cage. A 41'08, Romand se retrouve seul face à lui, feinte un gros tir puis tire et marque ( 3-1 Romand ass Lampérier ass Tarantino). A 41'52, bien qu'en infériorité numérique, Desrosiers prend de vitesse la défense de Gap et inscrit un point supplémentaire (4-1 Desrosiers ass Mallette). Les choses se compliquent bel et bien pour les visiteurs, les dragons ont du se faire peur et le tiers temps aura redonner le petit coup de pouce qu'il manquait pour que le rouleau compresseur dont ils ont le secret se mette en route. Avec deux buts marqués en moins de deux minutes, les hommes de Pouget et Garnier peuvent se détendre, et ils vont se mettre un peu sur la réserve afin de s'économiser un peu. Ils ont d'autres occasions mais encore et toujours Quemener tient la baraque. A 47'18, Gap marque son second but de la soirée avec Moussier qui feinte de bien belle manière Koenig (4-2 Moussier ass Suchanek ass Outin). Histoire de vraiment montrer qui est le plus fort, du moins ce soir, les jaunes et noirs vont scorer à nouveau à 56'20 grâce à Mulle qui pousse la rondelle au fond des filets de Gap (5-2 Mulle ass Romand ass Desrosiers). Il n'en faut pas plus pour l'équipe alpine, qui demande un temps mort, décide de sortir son portier surtout qu'une pénalité rouennaise débute. Alors que le public scande « un but les rouennais !», le palet file de crosse en crosse autour de la cage de Koenig, et s'échappe rapidement du coté opposé, mais à coté de la cage. La troisième échappée sera la bonne pour Desrosiers qui marque l'ultime but de la soirée en cage vide à 58'35(6-2 Desrosiers ass Mallette).