Deux buts en 35 secondes pour reprendre l'avantage.

Le match commence avec une grosse pression locale. Pintaric se voit obligé de stopper un cafouillage délicat (0:28).

Photographe : Christophe Moreau (Archives)

Les Gothiques entament nettement mieux le match, obtenant quelques occasions importantes. En effet, Thomas voit son shoot toucher le filet protecteur alors qu'il était seul dans l'enclave (1:31). Par la suite, Joël Champagne obtient une chance en jeu de puissance mais il tombe sur Pintaric (2:55).

Le capitaine amiénois obtient une autre chance, à 4 contre 1. Il décoche un faible tir sur le cerbère adverse qui l'arrête assez facilement (5:34).

La première occasion dijonnaise arrive quelques secondes plus tard. En effet, ils obtiennent une contre-attaque. A 2 vs 1, ils déjouent la défense amiénoise mais n'arrivent pas à décocher le moindre tir (6:00).

La machine est lancée, et les visiteurs obtiennent deux intéressants tirs de Ehrhardt (7:15) sans toutefois ouvrir le score.

Par la suite, les Gothiques répondent. En effet en jeu de puissance, Carpentier puis Fillman n'arrivent pas à déjouer Pintaric (9:00).

Seulement voilà, dominer n'est pas gagner. Preuve une nouvelle fois puisque, quelques secondes après un PP tué, les Dijonnais partent en contre-attaque et déjouent O'Keefe d'un superbe tir de Riendeau (assisté Gutierrez, Roussel / 10:13, 0-1).

Pintaric effectue plusieurs gros arrêts de la mitaine (10:37 et 15:25) aux dépens d'une déviation puis d'un bon shoot de Luke. Les Amiénois continuent de dominer et obtiennent une bonne occasion de Bruijsten qui reste très maladroit (17:08).

Les Amiénois arrivent enfin à débloquer. le score En effet, l'arbitre octroie une pénalité injustement sifflée. Sur le jeu de puissance, Champagne (assisté de T.Crowder et P.Crowder) permet aux siens d'égaliser 1-1 (17:18).

Seulement 35 secondes plus tard, Tim Crowder (assisté Champagne et Luke) déjoue Pintaric d'un bon tir après une installation (17:53 2-1). Mentalement, la pénalité injuste fait du mal à Pintaric.

La période se conclut par 3 grosses mises en échec, où seul Bault sortira justement pénalisé (19:47).

Tirs : 22 pour Amiens, 5 pour Dijon.
Engagements : 14/27 pour Amiens, 13/27 pour Dijon.

Dijon reprend les devants.

Dijon reprend donc en jeu de puissance et ne perd pas de temps. En effet, les joueurs installent correctement et Riendeau (assisté de Jeslinek et Gutierrez) marque un doublé. O'Keefe laisse filer le puck après le gros shoot dijonnais, et n'arrive donc pas à sauver la rondelle. Les Dijonnais reviennent à 2-2, après seulement 1:17.

Photographe : Nicolas Leleu

Seulement deux minutes plus tard, les Ducs de Dijon installent tranquillement le jeu. Maslonka (assisté de Jeslinek et Wallen) tente un tir de loin, et arrive à battre O'Keefe qui ne semble pas dans son match. Les visiteurs reprennent donc les devants 3 buts à 2 (3:21).

Mitch O'Keefe accorde beaucoup trop de rebonds dans un match de moyenne qualité. Les Amiénois font face à des Dijonnais qui n'hésitent pas à mettre des mises en échec et ces derniers remportent souvent les duels à la bande. Les Amiénois, quant à eux, sont beaucoup trop maladroits.

Pour répondre aux Dijonnais, les Gothiques obtiennent deux occasions. En effet, la première vient d'un gros slap de Bault qui donne une chance à Serer. Cependant, les jeunes Français tombent sur un Pintaric en forme (11:00). Juste après, Bruijsten lance au filet et Paul Crowder effectue une belle déviation qui passe de justesse à côté du but dijonnais (12:15).

Les Amiénois reprennent donc la domination du match. Ils obtiennent une nouvelle belle occasion. Cette fois-ci, c'est Fillman, d'un gros tir, en jeu de puissance, sauvé de la mitaine par le portier des Ducs (15:22).

Les shoots amiénois sont cependant trop imprécis, à la limite de la nonchalance.

Tirs : 12 pour Amiens, 10 pour Dijon.
Engagements : 14/17 pour Amiens, 3/17 pour Dijon.

Photographe : Christophe Moreau (Archives)

Une histoire de pénalité...

Très tôt dans le T3, les Amiénois reviennent dans le match. En effet, Tim Crowder (assisté de Fillman et Champagne) réussit à égaliser en jeu de puissance. Il reçoit toute une transversale de Fillman pour ensuite décocher un magnifique slap « one timer ». Il permet donc aux siens de revenir à 3-3 (1:05).

Par la suite, la mêlée éclate laissant place à un match haché. Serer et Bault côté amiénois ainsi que Ehrhardt et Maslonka sont chassés pour de nombreuses minutes (1:42). Par la suite, ce sont énormément de mises en échec, parfois inutiles, qui dominent le match.

Il est à noter un bel arrêt de O'Keefe qui se rassure après son match plutôt difficile (2:50).

Les pénalités continuent de pleuvoir, donnant place à quelques secondes de jeu de puissance par ci par là.

Lors du T3, ce sont surtout les Amiénois qui obtiennent des occasions. Tout d'abord, Carr sur Pintaric (8:24) puis Champagne qui touche la barre (9:12). Ensuite, c'est Bruijsten (11:21) puis T. Crowder qui tentent de déjouer Pintaric sans gros succès (19:13).

Le portier dijonnais force donc les prolongations.

Tirs : 9 pour Amiens, 5 pour Dijon.
Engagements : 13/21 pour Amiens, 8/21 pour Dijon.

Jeslinek déjoue O'Keefe.

Il est à noter une belle occasion de Béron, avec l'aide de Fillman, en tout début de la prolongation (0:20), tombant une nouvelle fois sur un énorme Pintaric.

Après un jeu de puissance stérile, les Dijonnais remportent le match. En effet, Jeslinek (assisté de Ehrhardt) entre dans la zone amiénoise, et décoche un tir pas vraiment inquiétant sur O'Keefe, qui continue sa triste soirée (3:32).

Tirs : 1 pour Amiens, 3 pour Dijon.
Engagements : 2/3 pour Amiens, 1/3 pour Dijon.

MVP : Tim Crowder pour Amiens, Matija Pintaric pour Dijon.

Les Amiénois sont dans une lutte acharnée pour les playoffs. Avec ce revers chez eux et après le temps réglementaire, ils ont donc 28 points en 17 matchs conservant la 7ème place. Les Dijonnais, eux, ont donc 12 points en 16 matchs et se retrouvent lanterne rouge (Morzine-Avoriaz a remporté son match) du classement. Les deux équipes n'ont pas le même enjeu, mais ce sont bel et bien les Dijonnais qui ont remporté le match. Les Gothiques ont fait preuve de maladresse, voire de nonchalance.