Rouen gagne la première mise au jeu et d'entrée se rue en avant. Le jeu est rapide, fort et bien leché. Les Dragons monopolisent la rondelle et tentent quelques premières banderilles. Dijon contre tant bien que mal mais est pris dans l'hermétique défense rouennaise. Une pénalité des visiteurs permet de renverser le jeu. En fait non, Dijon est contenu dans sa zone défensive et seul White dans le trafic cadre son lancer, mais Sabourin repousse.
Rouen repart vite à ses affaires, Sacha Treille embarque la défense il met son frère sur orbite mais ce dernier rate la cage au grand dam de la poignée de Rouennais qui ont fait le déplacement.
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Le Dragon souffle le feu sur la zone défensive dijonnaise, comme à son habitude la défense ducale dévisse. Buysse réduit en pompier de service parvient à contenir les flammes. Sous pression les Bourguignons sont réduits à la faute, Matheson envoie un missile de la bleue, Buysse bloque en deux temps.
Dan Koudys remporte l'engagement en zone offensive, il sert Sacha Treille qui d'un tir puissant ouvre le score (0-1 à 10'19).
Rouen conserve le palet et l'initiative, Raux de loin tente vainement sa chance. Perret tente de déborder la cage mais vient buter sur le portier qui a bien fermé l'angle.
Dijon sous l'éteignoir depuis le début du match parvient un peu à renverser la vapeur. White contourne la cage et tente de remettre dans le slot, Lamboley pourtant bien placé ne parvient pas à reprendre. Rouen est sanctionné, alors que les locaux tentent de poser leur jeu ils écoppent à leur tour d'une pénalité. Chakiachvili perd le palet dans sa zone, Goncalves s'en empare drible et se présente seul devant le gardien mais son tir plein axe est logiquement bloqué par Sabourin. Rouen est de nouveau pénalisé mais se dégage sans trop de difficulté. Dijon revient, Mansson au second poteau rate sa reprise.
Tirs cadrés : 16 / 3 pour Rouen
Engagements : 12 / 8 pour Rouen
Dans la gueule du Dragon :
Dijon ne profite pas de son avantage numérique, qu'à cela ne tienne Rouen commet une deuxième faute juste après. Mais le powerplay est vraiment fantômatique, les Ducs doivent même reculer. Miller et Treille partent en break mais Buysse a le dernier mot. Hussey emporte tout le monde mais perd le contrôle du palet devant la cage grande ouverte.
Les Ducs font de leur mieux face à la vitesse rouennaise, finalement ils parviennent à desserrer l'étau. Dijon se montre sous un meilleur visage et pose son offensive,
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Sabourin repousse sans problème. Rouen revient vite à l'offensive et se montre dangereux, une fois encore Buysse est solide. Koudys fait tinter le montant. Le cerbère ducal est partout, il détourne la tentative de Guenette de la plaque, capte avec la mitaine celle de Thinel. La défense bourguignonne a complètement sombrée, dans le brouillard complet, Dijon fait une faute, lourde de conséquence.
Chad Langlais, à la bleue, expédie un misisle, Lampérier touche sans doute le palet qui finit entre les bottes de Buysse, médusé (0-2 à 32'03).
Dans la foulée l'excellent défenseur passe tout près de couler les Ducs, Langlais lance Buysse repousse en urgence, Langlais tente de reprendre de volée mais le palet passe au dessus du but, tandis que les défenseurs dijonnais ont une fois encore abandonné leur pauvre portier.
Rouen qui a fait le plus dur en doublant la mise, réduit l'allure et laisse filer. Les Ducs en profitent un peu, Stefishen s'employe bien, bien placé après avoir emporté la défense il se retourne pour servir un coéquipier, mais voyant que personne ne l'a suivit, il balance au fond, dépité.
Koudys revient à l'offensive à grande vitesse mais vient se heurter à Buysse. Rouen a réinstallé son jeu et fait tourner.
Lampérier sert parfaitement Jordann Perret seul au second poteau, il lance, Buysse se retourne mais il ne peut que constater que la rondelle lui file entre les bottes (0-3 à 39'01).
Dans les derniers instants, Rouen est une fois encore sanctionné.
Tirs cadrés : 18 / 7 pour Rouen
Engagements : 11 / 8 pour Rouen
Le Dragon vole trop haut :
Dijon reprend le dernier tiers en supériorité numérique. Le jeu est plutôt bien posé, quelques tentatives sont à signaler mais Sabourin n'a guère de soucis à se faire pour les contrer. Il est bien épaulé par sa défense, placée correctement et qui bloque les lancers. Malgré le retour à cinq, les Ducs conservent le palet et restent à l'offensive. L'occasion pour revenir au score ? Les Dragons leur donnent en plus des facilités puisqu'ils commettent une énième faute.
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Le powerplay est vraiment faible et ne donne encore rien de conret. Une fois encore les Normands vont cirer le banc, mais toujours pas de nette occasion. La possibilité de retour dans le match semble s'être envolée. Le DHC reste devant la cage rouennaise, que Sabourin défend avec succès.
C'est au tour des Dijonnais de faire une faute, Rouen renverse le score. Mansson parvient à s'échapper en break, il est absolument seul, mais son tir trop puissant, de trop loin passe largement au dessus du cadre, tandis que la tribune de Trimolet grogne.
Le niveau baisse, Rouen qui est sûr de son succès a replié les gaules et pense déjà à Angers, qu'il accueillera vendredi. Dijon qui n'a plus guère de chance, continue pourtant de se débattre et laisse des forces dans un combat bien inégal.
Une nouvelle faute rouennaise, ne donne pas grand chose surtout que les locaux sont à leur tour pénalisé. En jeu à quatre, les Dragons viennent encore cogner à la porte. Dijon passe les dernières minutes sous l'eau, et ne tient que parceque Buysse virevolte jusqu'à la sirène.
Tirs cadrés : 10 / 6 pour Rouen
Engagements : 12 / 10 pour Rouen
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Loïc Lampérier
** : Henri-Corentin Buysse
* : Dan Koudys
Rouen remporte logiquement un match maîtrisé d'un bout à l'autre, alliant vitesse, technicité, et un excellent fond de jeu. Pourtant force est de constater que les Dragons ont été pas mal sur la réserve et n'ont pas trop pousser leur talent outre mesure. Logique vu qu'une grosse rencontre attend Rouen vendredi contre Angers. L'offensive de Rouen a été tenue en échec un moment par le gardien local, mais a logiquement su passer l'épaule dans le deuxième vingt, tant sa domination était nette.
Pour Dijon, pas de miracle, mais qui l'eu franchement cru avant le début du match. Une fois encore la copie rendue par les Ducs est bien décevante, certes il faut reconnaître les nombreux absents (dont Andersson et Edwards pour les plus importantes), mais cela n'explique pas tout. Une fois encore la défense a été complètement dépassée pendant presque toute la rencontre, abandonnant son gardien à son sort. Fort heureusement Buysse était dans un très grand soir et repousse encore plus de 40 lancers. Offensivement, on a aussi bien ramé, on s'est cherché, sans se trouver. Il a été difficile de passer la bleue normande, tant la défense adverse a fait son métiers, certes, mais aussi tant l'extrême simplicité du jeu nord-sud n'a jamais été en mesure de bousculer les Dragons. Défaite logique, sans grande conséquence pour Dijon qui devra reprendre des forces avant un match capital à Strasbourg, qu'il faudra remporter, sous peine de voir les 8 s'éloigner dangereusement.