Dijon remporte la première mise au jeu et attaque dans la foulée, mais les Ducs Bourguignons ne peuvent s'installer et sont contraints de ressortir. Kevorkian revient à toute allure mais son tir termine dans la mitaine d'Hardy.
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Photographe : Guillaume MEURISSE |
Un duel de Ducs |
Dijon continue de contrôler la rondelle et propose quelques actions dangereuses. Angers peine à contrer et laisse l'initiative à son adversaire, Dijon met le feu mais la défense angevine parvient à tenir bon malgré les multiples incursions des locaux.
Angers, malmené, réussit à refaire surface dans la rencontre et contre enfin. Les joueurs de l'Anjou forcent le verrou et apportent le danger mais Tillanen veille au grain.
Dijon récupère une supériorité numérique mais le powerplay dijonnais est bien mal géré, aucune installation et pas de tirs.
Angers contre et se réinstalle, Bellemare lance, Tillanen tombe en grand écart mais Walls, idéalement placé, dévie à l'opposé et ouvre le score (0-1 à 08'16).
Les Ducs de l'Anjou, rassurés sur leurs capacités, s'installent et sont aux avant-postes. Walls, en solitaire, bute sur le portier finlandais. Dijon doit faire une faute pour tenter de rester en selle, les Ducs visiteurs en profitent pour appuyer plus fort mais sans succès contre le cerbère bourguignon. Angers reste très dangereux devant l'enclave mais Tillanen virevolte et parvient à tenir la baraque.
Le match est très rapide et on assiste à des coast to coast en quelques secondes, on va d'un Duc à l'autre sans que le score n'évolue, en toute fin de tiers, les Angevins sont pénalisés.
Tirs cadrés : 11 / 11
Engagements : 8 / 8
La course-poursuite :
Dijon revient donc sur la glace en supériorité, le puck tourne dans les crosses locales. Crowder remet derrière lui pour Vas qui fusille le gardien d'un tir puissant (1-1 à 20:40).
Angers est de nouveau pénalisé dans la foulée, Dijon peut en profiter pour porter une nouvelle estocade, mais non. Cette fois-ci le powerplay est inexistant, les Ducs locaux courent dans tous les sens sans rien proposer. Qu'à cela ne tienne, ils ont une nouvelle chance car un nouvel Angevin rejoint les geôles. Dijon s'installe et tourne le palet à l'infini sans jamais lancer à la cage.
Angers, qui a réussi à s'en sortir grâce à la frigidité du powerplay adverse, repart immédiatement à l'offensive. Ranallo enrhume toute la défense, mais son tir passe au-dessus de la cage.
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Photographe : Guillaume MEURISSE |
Le chat et la souris |
Les Angevins jouent vite, très vite, trop vite pour Dijon qui doit commettre une faute.
Les tirs pleuvent mais Tillanen repousse tout, jusqu'à ce qu'un second Dijonnais rejoigne le banc de l'infamie. A cinq contre trois, Angers enfile son costume étincelant de leader et pose son jeu.
Walls se place devant le portier et le masque de toute sa stature, Campbell envoie un boulet de canon à mi-hauteur, le Finlandais ne peut que constater les dégâts (1-2 à 28'33).
Dijon semble perdre pied dans le match et multiplie les fautes, les Ducs visiteurs restent donc à l'offensive, profitant des cadeaux qu'on leur offre. Kaï Tillanen vole de tous côtés et multiplie les arrêts, le cerbère finlandais impressionne par ses parades des plus classiques aux plus osées, des plus faciles aux plus astronomiques.
Les Dijonnais refont surface et repartent de l'avant, dans une débauche de fautes, c'est au tour des visiteurs d'être pris par la patrouille.
Les Bourguignons se portent en avant et forcent le verrou, Ritz remet à la bleue vers Rodi Short qui canonne et égalise (2-2 à 31'59).
Dijon continue de maîtriser la rondelle et fait de son mieux pour passer devant mais Angers, rapide et dangereux, inverse vite la tendance. Le leader malmène les locaux mais Tillanen reste impérial sous le bombardement impitoyable des Ducs d'Anjou. Il bouche à lui seul les voies d'eau du navire dijonnais pris sous le feu de son rival, la défense panique, s'égare, mais le portier tient bon. Les défenseurs dijonnais sont hagards et la pression monte.
Tillanen plonge pour repousser la rondelle mais Campbell reprend victorieusement dans le haut du filet loin de la mitaine du gardien (2-3 à 36'44).
Dijon tente de repartir mais une nouvelle faute vient briser son élan et c'est sur ce nouvel avantage des Ducs d'Angers que se termine le second vingt, riche en émotion, en buts et surtout en pénalités.
Tirs cadrés : 18 / 10 pour Angers
Engagements : 12 / 11 pour Angers
Deux Ducs, un de trop mais lequel ?
Angers revient en supériorité sur le glaçon et veut donc doubler la mise pour se mettre un peu à l'abri, mais l'arrière-garde locale, complètement relancée, fait du bon travail et parvient à tuer la pénalité.
Le début de tiers est très équilibré. Dijon fait beaucoup d'efforts et parvient à s'installer, Skinnars travaille comme un fou pour distribuer du jeu. Les Ducs de Bourgogne sont bien placés et forcent, Hardy vole et multiplie les arrêts, à terre il peut bloquer un tir extrêmement dangereux sous son coude, par miracle. Dijon force mais Florian Hardy se montre impressionnant devant le but adverse.
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Photographe : Guillaume MEURISSE |
Masque de Hardy |
Angers, qui a eu peur, renverse la vapeur et se montre dangereux mais la défense dijonnaise s'en sort, et bien, et repousse son adversaire. Les Ducs de Dijon reviennent à l'offensive, la défense angevine se montre excellente et bloque de nombreux tir dangereux. Mais la marée bleue monte de manière incessante et va finir par avoir le dernier mot.
Janos Vas, bien placé, remet au centre de la zone pour Tim Crowder qui reprend de volée dans le but, face à un Hardy qui n'a pas bougé d'un millimètre et qui peut s'en vouloir (3-3 à 48'36).
Dijon conserve le palet et fait le métier, Angers doit s'employer pour résister à l'attaque adverse mais réussit tant bien que mal à s'en sortir. Ca chauffe devant la cage angevine, Hardy laisse filer de nombreux rebonds mais ceux-ci ne sont pas exploités.
Les Angevins sont pénalisés une fois encore, le powerplay dijonnais se met en place.
Le palet tourne bien, Vas remet derrière lui vers Short qui slappe instinctivement, le puck heurte un défenseur et le gardien et termine sa folle course dans le but (4-3 à 53'59).
Trimolet explose, ses Ducs vont-ils vaincre les autres Ducs, ceux qui sont leaders ? Il semble que oui, surtout qu'Angers est de nouveau pénalisé mais, cette fois-ci, le powerplay local est muet.
La fin de match est tendue, les deux équipes sont pénalisées. A quatre contre quatre, des brèches s'ouvrent et c'est Angers qui en profite.
Les visiteurs vont vite et appuient là où ça fait mal, Bellemare force Tillanen à tomber, et sert Belanger qui n'a plus qu'à lancer dans le but ouvert (4-4 à 57'32).
Angers continue de forcer le verrou et d'amener le danger, sans incidence au score. Vas contre mais son tir termine dans la mitaine du gardien.
La sirène retentit envoyant les Ducs en prolongation pour déterminer le nom du vainqueur de la partie.
Tirs cadrés : 18 / 14 pour Dijon
Engagements : 10 / 9 pour Dijon
Un p'tit Duc et puis s'en vont :
Dijon attaque très vite et très fort, les quatre Dijonnais s'installent et forcent mais sans succès. Le contrôle du palet reste pour les Bourguignons mais ceux-ci doivent reculer.
Angers réussit à contrer et ramène la rondelle dans la zone dijonnaise, la pression monte. Steiner lance, le puck décolle et vole vers le but, Belanger dévie au dernier moment, le palet monte, lobe Tillanen et retombe dans la cage dijonnaise, la messe est dite (5-4 à 61'50).
Tirs cadrés : 2 / 2
Engagements : 2 / 0 pour Dijon
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Kaï Tillanen
** : Braden Walls
* : Tim Crowder
Dijon aura livré une bien belle copie hier soir, les Ducs ont enfin retrouvé leur niveau de jeu d'antan. Solides défensivement, inspirés et réalistes offensivement. Tillanen a livré un match de titan devant la cage pour faire taire ses détracteurs. Les Dijonnais ont frôlé l'exploit contre Angers mais s'inclinent en prolongation, ils sauvent un point mais peuvent regretter une victoire qui semblaient si proche. Avec un jeu de cette trempe, les Bourguignons ne devraient pas craindre leurs deux prochains adversaires, Villard et Mulhouse, mais il ne faudra surtout pas relâcher la pression.
Angers a montré à tous qu'il était le patron. Les Ducs ont été solides, impressionnants, réalistes à l'extrême et ont su garder la tête froide. Une victoire de plus au tableau de chasse des joueurs de l'Anjou qui ont, une nouvelle fois, imposé la dure loi du leader.