Anglet douché d’entrée

Il ne fallait pas arriver en retard pour cet affrontement puisqu’il aura suffi aux Dragons de rattraper une petite boulette en défense sur une relance contrée par l’Hormadi, pour que Koivisto lance en diagonale d’une passe rapide Bedin.

Phptographe : Marine Romain

Ce dernier file en entrée de zone coté banc des joueurs et transmet rapidement à Nesa qui de près trouve le filet droit trompant Bertein sur un tir masqué (01.02 / 1 – 0 / Nesa ass Bedin et Koivisto).
Peu après Deschamps fait tinter la transversale sur un tir du revers. Ce n’est que partie remise pour des Dragons qui monopolisent le palet et le camp adverse.
Sur une nouvelle possession de zone adverse, un tir du cercle droit de Mäkinen dans le trafic oblige le cerbère à laisser un rebond avec un palet qui finalement profite à Nesa qui prend de vitesse tout le monde (03.52 / 2 – 0 / Nesa ass Mäkinen et Bedin).
Le match est bien parti pour les Dragons qui profitent d’un adversaire groggy pour maintenir la pression sur le but adverse. Et ce n’est pas une nouvelle petite largesse normande sur une relance permettant à Lamboley de tâter la botte de Pintaric qui va changer la donne. Au contraire, les relances fluides et rapides des attaquants Rouennais font tourner la tête à la défensive adverse.
Le duo Lampérier Thinel s’infiltrant près de but, oblige Bertein à bloquer leurs deux shoots avant de se coucher laissant un but grand ouvert pour Bouvet qui récupère le palet pour un troisième but en cinq minutes (05.18 / 3-0 / Bouvet ass Lampérier et Thinel).
S’en est trop pour le coach LEIME qui demande un temps mort pour réveiller son équipe. Et en effet Anglet reprend alors un niveau plus digne de la Magnus, jouant d’égal à égal avec Rouen en se montrant enfin dangereux face à Pintaric sur un tir excentré de Riendeau. Langlais tente en réponse de jouer le face à face, qu’il perd face au cerbère. Perttila essaie le contre en coupant une passe Rouennaise mais le palet file coté bande, et à bout de course il ne peut le récupérer.
Rouen poursuit ses attaques incisives bousculant l’adversaire devant son but, finissant en mêlée avec un gardien sur les fesses pendant qu’un de ses équipiers éloigne le palet trainant de la zone de but. A défaut de s’approcher du but, Anglet tente sa chance de loin, mais le tir de la bleue de Tarantino laisse de marbre Pintaric. Alors que sur l’action suivante Rouen encore une fois, assiégeant le but adverse oblige une nouvelle fois Bertein à se coucher alors qu’un assaillant finit dans le but suite à la bataille pour récupérer le palet.
Une première pénalité en faveur de Rouen ne permet aux unités spéciales de marquer, la faute à un killer Play efficace d’Anglet. Les Dragons se retrouvent même sanctionnés pour quatre minutes peu après.
Et encore une fois l’agressivité sur le palet paie pour Rouen, arrivant à chiper le palet dans la zone défensive adverse avant de tromper une fois de plus le goal de près sur un slap rapide et puissant de Crinon esseulé près du but adverse sur un gros travail de Deschamps et Guttig (18.20 / 4 - 0 / Crinon ass Guttig et Deschamps).
Les Dragons forts de leur ascendant, finissent le tiers en faisant déjouer leur adversaire incapable de structurer leur attaque malgré leur supériorité. Seul Perttila, à quelques secondes du buzzer permettra à Pintaric de se sentir un peu concerné par ce début de tiers entièrement maitrisé par Rouen.
 

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Enfin en supériorité ça marche !

Rouen retourne sur le glaçon avec une infériorité à gérer, et le fait de belle manière avec une défense haute qui stoppe dans l’œuf trois tentatives Angloyses. N’arrivant à s’installer dans le camp Rouennais qu’en toute fin de supériorité sans porter le danger sur la cage. Koivisto à peine sorti de prison profite d’un palet dégagé pour défier Bertein, sans succès.

Phptographe : Marine Romain

Reprenant les commandes du match, les Rouennais portent à nouveau le danger avec des attaques rapides et des tirs de près. Le duo Deschamps Maïa mettant à l’épreuve la défensive de l’Hormadi, puis oblige le goal à un arrêt réflexe de Bertein face à Maïa (23.59). Puis s’est Bedin qui par deux fois tente sa chance de près, loupant sa reprise, puis ratant le cadre sur une deuxième occasion. Un tir de la bleue de Dusseau ne change pas plus le score.
Alors que l’on atteint la mi match, la patrouille prend en défaut une première fois, l’Hormadi donnant ainsi l’occasion aux Dragons de faire travailler ses unités spéciales. L’engagement pris est avorté par un contre des joueurs de Leime, sans succès. Rouen s’installe dans le camp adverse et par des passes rapides qui décale les joueurs adverses.
Langlais sur une passe en retrait de Bedin tente le shoot direct de la bleue, le goal ne peux bloquer le palet qui atterrit dans les patins de Ritz qui d’un tir rapide du poignet trouve les filets (30.06 / 5 - 0 / Ritz ass Langlais et Bedin).
Moins d’une minute plus tard les zèbres prennent à nouveau à défaut des Angloys nerveux, remettant en selle le jeu de puissance Normand. L’engagement pris, Langlais tente à nouveau le même tir, mais le cerbère repousse cette fois le tir, Lampérier n’arrive pas à maitriser le palet pour profiter du rebond. Le petit jeu de passes de la bleue reprend pour Rouen pour décaler l’adversaire.
Chakiachvili en vieux renard shoot de la bleue un missile au premier poteau, qui trompe Bertein dans son déplacement (32.02 / 6 - 0 / Chakiachvili ass Deschamps et Thinel).
En trois supériorités les Rouennais marquent deux fois ! De quoi redonner du baume au cœur au coach Lhenry. A nouveau l’Hormadi subit une déferlante Normande avec trois buts en cinq minutes, car malgré une pénalité sifflée contre eux.
Les Rouennais vont profiter d’un palet mal géré par leur adversaire est récupéré dans la bande par Dusseau qui donne un caviar à Bouvet posté devant le but pour une passe rapide vers Maïa qui arrive lancé, crucifiant Bertein qui décalé n’a pu se replacer à temps (33.30 / 7 -0 / Maïa ass Bouvet et Dusseau).
La messe est dite pour Anglet, qui ne peux rien contre un dragon survolté dans ce match. Ne pouvant à jeu égal dans les attaques, Perttila se montrant décidemment le plus dangereux de cette soirée face à Pintaric, mais ne peux le tromper.
 

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Rouen gère tranquille

Après ce festival de buts les deux équipes semblent avoir pris parti du score affiché, le coach Lhenry remplaçant Pintaric par Richard sur ce dernier tiers. Le match va quelque peu perdre en intensité, même si d’entrée de jeu la transversale de Bertein tinte sur un tir Rouennais.

Phptographe : Marine Romain

Leur adversaire du jour muselé par une défensive intraitable, a toutes les peines du monde pour porter le danger auprès du backup de Rouen. Nesa puis Koivisto tentent des échappées mais buttent sur le dernier rempart. Riendeau arrive tout de même à pénétrer dans le camp Rouennais a force de persévérance mais Richard repousse du bouclier le tir sans frémir.
Signe d’une intensité et d’une pression moins forte des Rouennais, les deux équipes vont se neutraliser durant la pénalité sifflée par les zèbres sur une faute d’Anglet (47.48). Les minutes s’égrènent sans que les attaques donnent matière au public de se manifester. Et même lorsque des occasions de but se précisent, tel Deschamps en solo (52.20) puis Langlais sur un engagement pris, celles-ci ne sont pas suffisamment précises ou dangereuses pour tromper Bertein bien en place. Ni une ultime tentative de contre d’Anglet, jouant le surnombre, ni une pénalité contre Rouen (55.55) ne permettra à l’Hormadi de repartir avec au moins un but de marqué. Les dragons ayants clairement opté dès ce dernier tiers pour un blanchissage de leurs cerbères.
 

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Match plein pour Rouen qui a, sans partage dominé un match où il a été meilleur dans tous les compartiments de jeu que son adversaire. Les quelques petits manquements de vigilance ayant été rapidement contre balancés par une attaque éclair synonyme de but. Que dire d’un public aux anges qui scandent son équipe retrouvée, sur les dernières minutes, debout pour les applaudir. Espérons une confirmation dès mardi et surtout face à Grenoble début Décembre.