Arbitres : MM. Bliek et Scolari assistés de Mme Cheyroux et de M. Goncalves
Buts : Nice : ; 23.36 Jesper Larinmaa (ass Andrei Rychagov et Ivan Esipov) ; 25.57 Mikael Kuronen (ass Bryan Sautereau et Daniel Babka Jr) Bordeaux : 13.20 Enzo Carry (ass Mathieu Pompéi et Julius Valtonen) ; 39.08 Samuel Salonen (ass Mathieu Pompéi et Enzo Carry) ; 58.59 Enzo Carry (ass Mathieu Pompéi et Samuel Salonen)
Pénalités
10 minutes contre Nice
4 minutes contre Bordeaux
Carry ouvre le score
Le début de match est entaché par des pénalités dans les deux camps. Un surnombre dès la troisième minute par Legault permet aux Aigles de tester Papillon dans la cage. La défense girondine tient le cap. Quelques secondes après la fin de cette première pénalité, c’est une obstruction de Rychagov qui est pénalisée. Bespalov répond également Papillon avec des interventions importantes.
Toutefois, ce sera dès la deuxième sanction contre Reini, que les visiteurs vont ouvrir la marque. La rondelle vit de gauche puis à droite par l’ensemble des patineurs présents. Valtonen décale Pompei qui mise dans l’axe pour Carry, très bien placé et qui s’était fait oublier. Il trompe Bespalov d’une belle déviation (13:20 ; 0-1).
L’action collective est très bien réalisée. Ce tiers fût équilibré avec neuf tentatives de chaque côté mais ce sont les hommes de Dimet qui rentrent aux vestiaires avec l’avantage. Le sursaut azuréen
Ce deuxième tiers a été prolifique en buts ce qui rend la rencontre agréable. Dès le retour des vestiaires, les coéquipiers de Belisle sont très déterminés afin d’égaliser. Ce sera chose faite après 3:36. Rychagov lance en profondeur sur le côté gauche Je. Larinmaa qui déborde en toute puissance. Il pique dans l’axe et ajuste avec sang-froid Papillon (23:36 ; 1-1).
Même si le match était maîtrisé du côté de Bordeaux, les Aigles se relancent totalement. Bespalov, touché à la main sur un gros tir de Prissaint reste à terre mais refuse de se faire remplacer. Le russe est très solide et déterminant. Nice accentue offensivement et va prendre l’avantage ! Sautereau voit Kuronen dans la zone neutre. D’un beau spin, il se débarrasse de Dusseau. Malgré l’expérience de l’international français, Kuronen s’en va battre tout seul Papillon (25:37 ; 2-1).
Et c’est sur le neuvième et dernier tir bordelais que l’égalisation va se faire avant la fin du tiers. Pompei se bat bien, effectue une tentative dans un angle fermé. Les niçois ne sortent pas le puck, le pressing offensif des Boxers paie. Carry, en trébuchant, avait vu Pompei devant la cage. Il aurait pu marquer mais offre un cadeau à Salonen (39:08 ; 2-2). Là encore, l’action collective est très bien jouée.
Les Girondins vont s’emmêler les pinceaux en fin du tiers avec des pénalités dont une pour un retard de jeu de Papillon. Le « 5 vs 3 » est offert par le gardien français qui a beau contester mais sa pénalité est bien justifiée. Carry in extrémis
Nice ne profite pas en début du troisième tiers de l’avantage numérique. Et un patineur en moins dès 1:40 de jeu va compromettre les plans de Stolc. Je. Larinmaa voit son bâton jugé trop haut par les officiels. Nice ne va pas être dangereux dans ce tiers, où 5 tirs seront comptabilisés. Manque-t-il un brin de physique ou la prolongation était vissée ?
Bespalov s’est vu très sollicité et s’est incliné sur le onzième tir bordelais à quelques secondes du terme. L’engagement est gagné par Bordeaux dans le camp défensif niçois. Salonen tente sa chance, son tir n’est pas cadré et touche la bande. Cela revient sur Carry qui, dans un angle fermé, prend le meilleur sur la nouvelle recrue Kalan. Son tir passe au-dessus du casque de Bespalov qui avait tout repoussé (58:59 ; 2-3).
Bordeaux réalise une magnifique opération avant d’accueillir Cergy. Nice va se déplacer sur la glace de Gap.