Rouen ouvre le score.
La rencontre débute bien pour les dragons qui monopolisent la rondelle durant les deux premières minutes, mais c’est par contre Pintaric qui est le premier mis à contribution par Poudrier (02.08) et Legault (02.12).
On pense que Rouen à la main mise sur cette entame mais c’est Bordeaux qui mort par Mulle qui teste encore Pintaric (03.46).
Les alertes sont sérieuses et Rouen se doit de réagir. Ils le font par Nesa, qui pourtant idéalement placé, rate le cadre (05.33). Dans la foulée, sur une mise en jeu gagné en zone offensive, Flood sert Yeo dans l’axe qui allume Fouquerel qui détourne difficilement (06.20). On pense la machine rouennaise lancée, c’est mal connaitre les girondins.
Tout par d’un contre rondement mené par Mulle qui échoue sur la gardien (06.40), puis Wideman seul devant le portier normand voit sa tentative en échec (06.49). Que dire de l’arrêt de Pintaric devant Lamboley qui ne comprend toujours pas comment le puck ne soit pas rentrer (07.25) pour finir par un tir vicieux de Boscq qui frôle le poteau gauche d’un Pintaric complètement masqué (07.58).
Après cette bonne période des visiteurs sans dommage pour les locaux prend fin par la ligne des jeunes. Gueurif, sans complexe, sert dans un fauteuil Flood qui règle mal la mire et tire au-dessus (08.50).
Le jeu s’équilibre par la suite jusqu’à ce Fouquerel soit encore présent avec son bouclier devant Guttig (15.11). Il ne pourra pas grand-chose sur l’action suivante.
Tessier par la droite fait le tour de la cage, donne à Nesa qui allume Fouquerel mais il laisse un rebond, Bedin plus prompt ouvre le score (16.46 / 1-0 / Bedin ass. Nesa et Tessier).
Fort de cet avantage les normands poursuivent l’offensive, ce qui met la défensive bordelaise à la faute mais Perret seul devant le cerbère est mis en échec (17.32). C’est ensuite le trio Lamperier, Guttig, Vigners qui donnent le tournis à la défensive mais pas à Fouquerel qui y met fin (18.06).
Un tiers qui certes voit les locaux rentrer au vestiaire avec un petit avantage mais le continu est loin de faire l’unanimité. Un manque d’envie ? Des mauvaises passes, un manque de vitesse ont été légion. Tout n’a pas été mauvais non plus mais c’était par alternance. Le manque de rencontre pendant 10 jours qui entraine un manque de rythme en est-il la cause ?
Du mieux et des buts
Rouen entame ce second tiers en désavantage mais par Reynaud qui gratte un puck en zone offensive réveil Fouquerel (20.44). Rouen manque le break et va le payer. C’est une fois que Rouen est revenu en nombre que Bordeaux va piquer.
Levesque envoie un palet en cloche pour dégager son camp, le rebond capricieux trompe Chakiachvili et Rambelo en profite pour tromper un Pintaric pas très en verve sur le coup (20.53 / 1-1 / Rambelo ass. Levesque et Lamboley).
Rien de bien intéressant par la suite le palet circulant d’un camp à un autre sans que les gardiens ne soient en réel danger. Un quatre contre quatre va etre profitable aux locaux.
Guttig et Lamperier bataille derrière le but, Guttig en sort vainqueur et sert Flood plein axe à la bleue son tir puissant et bien placé trompe Fouquerel perturbé par le trafic devant lui (29.49 / 2-1 / Flood ass. Guttig et Lamperier).
Les actions sur la cage de Fouquerel s’enchainent. Il faut tout le talent du gardien français qui annihile les tentatives de Gilbert (33.23) encore une nouvelle fois par Gilbert bien lancé par Tomasino (37.12). Les vagues normandes ont eu raison du talent du portier, trop c’est trop. On prend les même et on récidive mais avec le succès au bout.
Tomasino se joue de la défensive, trouve Dorion son tir côté droit est intercepté par Gilbert sur le passage et seul dans le slot se délecte de l’offrande et donne ainsi plus d’ampleur au score (38.04 / 3-1 / Gilbert ass. Dorion et Tomasino).
Fouquerel nous montre son talent en ne mordant pas dans la feinte du Guttig seul face à lui (38.37).
Un tiers joué sur un autre rythme que les premier et pour les deux équipes. De la vitesse, de l’intensité ont été présent durant ces vingt minutes. Si c’est Rouen qui a trouvé par deux fois la faille contre une à leur adversaire, rien n’est encore fait, les nombreuses erreurs encore décelées dans ce tiers pourraient faire mouche dans l’ultime période.
A l'arraché
Rouen continue sur sa dynamique et le duo Caron, Tomasino met Fouquerel en grande difficulté (40.56). Les esprits s’échauffent un peu et Rouen est pris par la patrouille.
Après une première pénalité mineure une autre majeure va etre infligée logiquement. Du coup c’est un cinq contre trois que les girondins se voient offrir. Pintaric est impérial devant Poudrier (44.58).
Rouen tue la pénalité mineure mais s’incline néanmoins.
Le palet circule bien dans la zone offensive bordelaise pour arriver à Beslile côté gauche, son tir est mal maitrisé par Pintaric et le palet finit sa course derrière la ligne fatidique (46.33 / 3-2 / Belisle ass. Mulle et Poudrier).
Bordeaux revient dans la rencontre et même lorsqu’ils sont en infériorité numérique, ils inquiètent Rouen, par l’intermédiaire de Spinozzi qui envoie juste au-dessus (50.03). Rouen souffre et n’y est plus. Poudrier côté gauche met Pintaric à l’ouvrage (51.20).
Le cerbère normand sera encore à contribution en effectuant un double arrêt devant Levesque et Carry (52.27). Rouen subit et ne réagit qu’une fois par le jeune Tomasino qui ne met pas Fouquerel dans tous ses états (55.59).
Sentant que peut-être un coup est à faire, Belisle de loin avec un tir puissant met Pintaric en difficulté (57.53). Le dernier tour d’horloge s’approche, moment choisi par Rouen pour se mettre à la faute avec un deux + dix. Le coach Dimet prend son temps mort (58.50) et dans la foulée sort son gardien (58.58). C’est le siège du but rouennais avec ce six contre quatre. Mais Rouen tient bon et garde le score à son avantage.
Une victoire glanée dans le douleur face à une formation des boxers, certes vaillante, mais pas encore en plein régime. Que retenir de cette rencontre ? Coté dragons, que les jeunes Gueurif, Tomasino, Reynaud et Perret répondent bien présents et apportent de la fougue, que la défensive n’est pas encore au top et que coach Lhenry avec son taf va devoir mettre le bleu de chauffe pour les échéances à venir. Coté Bordeaux, les éléments moteurs partis ne sont pas complètement remplacés et là encore il y a du travail à faire. Les rencontres qui vont s’enchainer donneront certainement des éléments sur le potentiel des deux formations.