Les Lyonnais sortent victorieux d’une rencontre face aux Angevins. Bien que que diminué à cause des blessures, les Ducs n’ont pourtant pas fait de cadeaux aux joueurs locaux. Ils ont ouvert le score au 1er tiers mais ont dû faire face à une équipe déterminé à l’emporter. Le gardien et la défense Lyonnaise les ont empêché de répondre aux 2 buts encaissés en début de 2ème et 3 ème périodes. Les Lions se sont même permis de marqué un dernier but, en cage vide, à 1 seconde de la fin.
Arbitres : M. Bourreau assisté de MM. Furet et Peuriere
Buts : Lyon : ; 26.57 Dominik Kramar (ass Julien Correia et Gregor Koblar) ; 43.21 Vikhael To-Landry (ass Arturs Mickevics et Matic Podlipnik) ; 59.59 Samuel Takac (ass Jakob Milovanovic et Dominik Kramar) Angers : 13.47 Mathieu Briand (ass Braden Walls et Nicolas Arrossamena)
Pénalités
6 minutes contre Lyon
2 minutes contre Angers
Interview du côté lyonnais, le soir de la rencontre :
Mitja Sivic (Entraîneur des Lions) :
HH : Vos lignes 1 et 2 sont très dangereuses. Vos lignes 3 et 4 sont difficiles à jouer pour les adversaires. Est-ce que vous vous attendez à ce que les lignes 3 et 4 deviennent aussi dangereuses que les 2 premières lignes ?
Photographe : Damien Desvarenne
MS : Je voudrais bien voir ça, mais nous avons des rôles. Évidemment, nous attendons le jeu offensif de nos 6 attaquants des lignes 1 et 2, ils sont là pour marquer des buts. La 3ème ligne marque déjà beaucoup de buts, Kobi (Gregor Koblar) marque, Coco (Julien Correia) a des points, Val (Valentin Michel) a plus de point que l’année dernière à Strasbourg. Et le plus important, c’est qu’ils sont forts en en défense et ils apportent ce que l’on leur demande d’apporter. Notre 4ème ligne fait au mieux et nous sommes très contents avec le résultat. Ils apportent de l’énergie et c’est ce que l’on demande à une 4ème ligne, ce n’est pas de marquer les buts, de faire l’attaque, d’être sur la glace pour qu’on attende un but de leur part. Le boulot est de jouer dur, de bien faire attention à tous les petits détails et d’apporter de l’énergie. Ils font ça très bien.
HH : L’équipe a engrangé beaucoup de points, jusqu’à devenir premier au classement. Est-ce que vous changez la façon de gérer l’énergie dans l’équipe ?
MS : Non pas vraiment. Au jour le jour, nous faisons essentiellement la même chose. Nous avons un programme sur comment nous préparons les matchs, quels sont les routines et les entraînements 2 jours avant , la veille et le matin des matchs. Tout cela est bien organisé et nous ne le changeons pas. Par exemple, demain nous avons 10 joueurs sur la glace et ils vont faire 25 minutes de d’exercice physique, parce que nous pensons que c’est ce qu’il faut faire. Nous n’allons pas changer grand-chose. Bien sûr, il y a toujours de quoi s’améliorer c’est pourquoi nous regardons les match et discutons avec les joueurs. Nous voulons qu’ils soient meilleurs individuellement car quand ils sont meilleurs individuellement ils peuvent apporter plus à l’équipe. Pour moi, il est très important de faire du travail individuel avec les joueurs. Quand chacun a fait une bon travail individuel, tu peux mettre tout cela en commun pour le bien de l’équipe.
HH : Vous avez des joueurs dans des équipes nationales. Est-ce un élément qui affecte la façon de préparer les joueurs ?
MS : Non. Quand chaque joueur sélectionné en équipe national part, nous leur souhaitons de réussir, de bien jouer pour leur pays et de revenir en bonne santé. Je pense qu’en tant qu’équipe en première place du championnat, nous devrions avoir certains de nos joueurs dans l’équipe national française. Quoi qu’il en coûte ils font toujours le boulot, et grâce à eux nous en sommes à ce niveau. Alors c’est comme cela pour l’instant, mais j’espère que cela va changer à l’avenir.
Roland Kaspitz (attaquant des Lions)
HH : Maintenant tu as fait plus de 20 matchs en France. C’est une nouvelle ligue pour toi. Qu’en penses tu ?
RK : Le niveau est bon. Il y a des différences avec les patinoires où j’avais l’habitude de jouer, certaines sont vraiment en mauvais état en France. En Autriche, aussi il y a quelques mauvaises patinoires mais en France c’est un peu moins bon. C’est dû au fait que le hockey n’est pas aussi populaire qu’en Autriche, comme le sont le football ou le rugby. Mais c’est une bonne ligue, la France est dans l’élite depuis pas mal d’année maintenant et il y a de bons joueurs. En continuant à travailler dans la ligue et sur la formation des jeunes joueurs, la France va devenir une meilleur nation de hockey dans les prochaines années.