Dans cette semaine folle à 4 matchs, la 21ème journée, prévue un jour et horaire inhabituel (dimanche), propose un affrontement Ducs contre Dauphins qui s’est déjà déroulé lors des quarts de finale de la coupe de la Ligue avec une double victoire angevine. En championnat, la donne n’avait pas été différente au match aller (4-7), le match retour devrait confirmer cette tendance, notamment pour des Spinaliens en plein doute après deux défaites consécutives et une lutte pour la 4ème s’éloigner. Du côté du leader angevin, le mois de janvier semble plus difficile à enchaîner avec une seconde défaite vendredi à Amiens, après celle à Gap, et des victoires difficiles à Dijon et face à Grenoble.
Arbitres : Mr Bourreau assisté de Mme Girard et Mr Loos
Buts : Angers : 12:50 Eric Fortier (ass Cody Campbell et Gary Lévèque) ; 34:12 Marc Belanger (ass Jonathan Bellemare et Braden Walls) ; 45:02 Julien Albert (ass Jonathan Bellemare et Braden Walls) Epinal : ; 13:41 Michal Petrak (ass Jan Plch et Kevin Benchabane) ; 27:00 Danick Bouchard (ass Gasper Susanj et Elie Raibon)
Pénalités
8 minutes contre Angers
10 minutes contre Epinal
Est-ce la défaite angevine à Amiens qui a réveillé les hommes de Jay Varady ou le long périple des Vosgiens qui les assomme, quelle qu’en soit la raison, la domination du leader n’est pas contestée en ce début de rencontre.
Photographe : Corinne Deconihout (archives)
Une pénalité sifflée à l’encontre des visiteurs ne facilite pas la tâche, mais Gabriel Girard fait bonne garde et se met rapidement en évidence. Il ne peut néanmoins rien faire après une offensive de Campbell qui remet à son coéquipier Eric Fortier, lancé plein axe, le centre angevin a la crosse solide malgré le retour de Gervais pour pousser le palet dans la cage d’un Girard qui ne peut que ralentir celui-ci (1-0).
L’avantage angevin est logique mais sera de courte durée puisque, moins d’une minute plus tard, Jan Plch fait parler son expérience pour reprendre un palet qui circule devant un Florian Hardy qui laisse un rebond dont ne s’occupe pas sa défense (1-1).
Enfin, les visiteurs contestent la domination locale et le match va pouvoir s’emballer ; malheureusement, cette embellie est de courte durée et la suite de la rencontre va revenir sur une attaque angevine et une défense spinalienne. Cette dernière est solide et disciplinée et parvient sans mal à repousser les tentatives locales qui manquent, une fois n’est pas coutume, de spontanéité et de vitesse.
Le second tiers est un peu différent, si ce sont les Angevins qui attaquent très fort, leurs tentatives ne sont pas cadrées et les visiteurs jouent plus juste pour sortir et porter le palet jusqu’au but de Florian Hardy. Ce dernier, qui n’est pas dans son meilleur soir, est laissé seul par sa défense.
Photographe : Franck Salot (archives)
C’est ainsi que les visiteurs vont prendre l’avantage sur un tir de Sunsaj, le rebond est laissé côté opposé par le gardien français mais ce dernier, à l’image de sa défense, ne se replace pas et Danick Bouchard, dans une course rageuse, récupère le palet et tire instantanément dans la cage grande ouverte (1-2).
Un grand silence suit dans la patinoire, d’autant que la réaction angevine ne vient pas. Un palet contrôlé par Hardy devant sa cage et laissé à ses coéquipiers n’est pas récupéré par ceux-ci et Caciotti, trop surpris de cette offrande, manque le cadre. Bouchard, parti en contre en récupérant le palet entre deux défenseurs angevins, ne connaît pas plus de réussite en tirant au-dessus d’un Hardy totalement pris à contre-pied.
Ce dernier jouera plus juste en contrant Gervais d’un jet de crosse indispensable. Autant d’occasions ratées de la part des visiteurs qui vont le regretter puisque, dans le même temps, les Angevins sont à la dérive et ne sollicitent plus le portier spinalien.
Celui-ci sera d’ailleurs cueilli à froid par Marc Belanger, en fin de tiers, lorsque le Franco-Canadien, dans un angle improbable, égalise d’un tir du poignet qui passe entre la transversale et l’épaule gauche de Girard (2-2).
Les 20 dernières minutes seront donc décisives, malgré une fatigue palpable sur la glace pour les acteurs des deux équipes. Mais, après les 40 premières minutes du match, le réalisme et l’opportunisme semblent être les éléments-clés pour l’emporter. A ce jeu, les Angevins ne profitent pas des situations de supériorité numérique, au contraire ce sont les visiteurs qui vont s’offrir les fenêtres de tir les plus dangereuses sans toutefois trouver le cadre.
Photographe : Franck Salot (archives)
Les actions offensives angevines sont mal négociées mais les relances spinaliennes ne sont pas plus précises. C’est finalement une nouvelle action proche des cages qui va faire trembler les filets. Sur un rebond laissé plein axe par Girard sur un tir de Fortier, Julien Albert, positionné devant le slot, est le plus prompt pour reprendre et pousser le palet entre les jambières (3-2).
Un but contesté par le gardien visiteur qui estime que le 18 angevin le gênait dans sa zone.
Le but ne libère pas des Angevins, émoussés physiquement, qui se font bousculer dans les contacts offensifs, à l’image d’un Tomas Baluch habituellement très solide sur ses patins.
Les visiteurs ne trouvent pas plus les ressources pour inscrire le but égalisateur. Petrak est une nouvelle fois le fer de lance de cette attaque en prenant ses responsabilités lors de ses remontées de palet, il n’en demeure pas moins esseulé lorsqu’il arrive en zone offensive et perd rapidement le palet.
En fin de match, l’entrée d’un sixième joueur de champ, au détriment du gardien, ne change pas le résultat d’une rencontre qui a manqué de rythme et dont les acteurs ont connu un déchet trop important dans leur jeu pour proposer une belle rencontre de hockey.
Les deux points de la victoire confortent la position de leader des Angevins qui vont désormais s’appliquer à retrouver de la fraîcheur et de l’efficacité dans leur jeu, notamment pour atteindre les objectifs du club.
A l’opposé, les Dauphins ont connu une nouvelle défaite très courte. Il ne manque pas grand-chose pour faire basculer la rencontre en leur faveur, d’autant qu’ils peuvent compter sur un gardien de grand talent.
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