Le match débute sur une domination assez nette des joueurs locaux. Après quelques occasions dont une déviation de Koivunen qui passe juste à côté, Kralj reçoit le palet et trouve Kadic qui se positionne juste devant la cage. Le tir du slovène ne laisse aucune chance à Foliot qui ne peut que constater les dégats (4'09,1-0, Kadic ass Kralj).

Le match se poursuit, et après quelques minutes les premières pénalités tombent. Alors que les joueurs de Maric sont en supériorité, Dmytruk lance Riendeau qui rentre en zone offensive. Le canadien tire à ras-glace et trompe Morin qui est surpris par la vitesse du tir (7'17, 1-1 Riendeau ass Dmytruk).

Photo: Emily Simon (archives)

Tout est à refaire dans ce match, sur l'action suivante, tandis que le plus dur est fait, Ritz envoi le palet au dessus de la cage alors qu'il est face au gardien. Peu après, un engagement en zone dijonnaise est remporté par les Pingouins. Antonoff reçoit le palet et l'envoie directement en direction de la cage. Foliot se prépare à stopper la rondelle, mais il ne parvient pas à s'en saisir et concède le but (8'49, 2-1, Antonoff ass Jestin et Toivonen).

Le match se poursuit, mais les visiteurs ne semblent pas en mesure de revenir dans une partie que les Pingouins ont bien en  mains. Lors de la supériorité suivante proposée aux joueurs locaux, Millerioux effectue un bon travail en zone offensive. Il transmet à Papa côté droit qui lui trouve Arup côté gauche. Le suédois, dans une situation qu'il affectionne, reprend instantanément et loge le palet en pleine lucarne (12'04, 3-1, Arup ass Papa et Millerioux).

Le tiers se termine sur ce score.
 

Le second acte débute à peine que Riendeau lance Mrena. Ce dernier profite de la passivité de la défense, s'avance, et il décoche un tir qui se loge en pleine lucarne (20'20, 3-2, Mrena ass Riendeau).

Les visiteurs semblent alors en mesure de revenir d'autant que Kristin a le palet d'égalisation au bout de la crosse. Les Ducs bourguignons poussent, mais les Pingouins ne se laissent pas faire. D'ailleurs, peu à peu, les équipiers de Brodin reprennent l'ascendant. Une pénalité de Trokan donne l'occasion aux joueurs locaux d'aggraver le score. Mais si le power-play ne donne rien, ils restent en zone offensive et une frappe d'Arup en pleine lucarne redonne de l'air au public local (28'34, 4-2, Arup ass Papa et Millerioux).

Photo : Fernando de Abreu (archives)

Les supériorités se succèdent de part et d'autre, mais seuls les Pingouins en profitent. En effet, alors que Kadic effectue un gros travail derrière la cage, Antonoff s'avance et reçoit le palet. Le défenseur reprend et ne laisse aucune chance au gardien ( 33'57, 5-2, Antonoff ass Kadic et Koivunen).

Quelques minutes après, alors que le palet traine en zone dijonnaise, Foliot ne bloque pas un palet que la défense tente de dégager. Koivunen reçoit le palet et le glisse à mi-hauteur pour tromper le malheureux Foliot (37'34, 6-2, Koivunen).

Les Pingouins dominent une équipe de Dijon qui manque pour le coup d'envie. La preuve avec ce une-deux entre Toivonen et Jestin qui se jouent de la défense, mais la reprise de ce dernier passe à côté de la cage de Foliot.
Le tiers se termine sur le score de 6 à 2.

 

Photo : Emily Simon (archives)

Le dernier acte débute et après une minute de jeu, les joueurs d'Immonen se retrouvent en supériorité. Le duo Kralj-Kadic est lancé par Koivunen et se retrouvent à deux contre un. Kadic temporise pour attirer le défenseur sur lui et transmet à Kralj. Le slovène reprend à bout portant et trompe Foliot qui est en droit d'en vouloir à sa défense (41'26, 7-2, Kralj ass Kadic et Koivunen).

Le match se poursuit avec une attaque dijonaise menée par Ritz. Ensuite, Kralj et Kadic se retrouvent encore une fois dans le dos de la défense, mais cette fois, Foliot s'impose. L'impuissance des visiteurs se traduit par une transversale de Jarvis alors que son attaque avait pris la défense locale complètement en défaut. Le match perd peu à peu en intensité, le score étant fait, et la partie se termine sur cette victoire des joueurs locaux.

Le score final est de 7 à 2

 

Les Pingouins ont assuré l'essentiel, à savoir la victoire qui leur échappait depuis novembre à domicile. Le public a pu voir un regain de combativité et si tout n'a pas été parfait, on peut néanmoins penser que l'équipe est sur le chemin de la guérison. Il faudra quand même encore beaucoup de travail pour prétendre à mieux dans ce championnat.

Les Ducs de Dijon quant à eux ont été trop laxistes en défense pour prétendre à mieux dans cette rencontre. Pourtant cette équipe ne manque pas de qualités, mais on peut déceler un contraste entre les joueurs motivés et ceux qui sont résignés.