Deux équipes au coude à coude.
Dès le début du match Grenoble prends le match en main, en gagnant par deux fois ses engagements et lâchant par là même ses premiers missiles.
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Photographe : Marine Romain |
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Latendresse voit ainsi sur une perte de palet Rouennaise le moyen de tâter la mitaine du cerbère Rouennais.
Puis Baylacq trouve le plastron (04.03) de ce dernier s’interposer. Alors que Rouen s’est mis en situation d’infériorité, Ritz porte le danger mais voit son tir dévié repoussé par un geste reflexe du gardien Isérois avec un palet partant en cloche au-dessus du but avant que ce dernier soit dégagé de la zone dangereuse (05.17).
Les bruleurs de loup se trouvent eux aussi accrochés par la patrouille et tout comme les Rouennais, vont tout de même menacer le camp adverse avec un tir de Da Costa (6.01) en infériorité.
Dès le retour à égalité, les Isérois se montrent plus incisifs et accrocheurs sur le palet, et tâchent de prendre l’ascendant sur leur vis à vis.
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Photographe : Marine Romain |
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Cela se retourne contre eux, puisque les zèbres sifflent une nouvelle pénalité contre Grenoble alors qu’Aléardi touché, sort en boitant. Cette fois, les Dragons profitent du powerplay pour s’installer dans le camp Grenoblois.
Décalé sur la droite Guttig fait une passe opposée vers son capitaine qui tire vers le but. A l’affut, Ritz dévie le palet sous les jambières d’Horak (13.16 / 1-0 / Ritz ass Roy et Guttig).
Les Bruleurs de Loup ne s’en laissent pas compter et vont rapidement rétablir la parité, puisque moins de deux minutes plus tard leur meilleur sniper Kearney en contre, profite de l’inertie de son défenseur adverse direct pour surprend d’un tir direct Pintaric (14.36 / 1-1 / Kearney ass Leclerc).
Les deux équipes poursuivent leurs attaques pour tenter de mener au score avant la pause.
Une nouvelle pénalité sifflée contre Grenoble permet à Rouen de s’installer dans le camp Grenoblois. Makinen tente une déviation devant Horak qui stoppe le palet d’une belle mitaine (18.10), puis Ritz qui voit son tir stoppé d’une belle mitaine par le cerbère Alpin.
Une égalité confirmée.
Les Bruleur remontent sur la glace avec 50 secondes à tuer, qu’ils vont gérer sans difficulté et vont rapidement profiter du retour à égalité pour reprendre les devants.
Profitant d’un flottement des Dragons sur un changement de ligne, Da Costa en profite pour slalomer dans la zone Normande puis fait la passe à Fleury posté devant Pintaric qui d’un gri-gri trompe le cerbère normand (21.51 / 1- 2 / Fleury ass Da Costa et Leclerc).
Profitant de ce succès, les Bruleurs imposent leur jeu sur ce moment du match, et essaient de faire le break le plus tôt possible et ainsi mettre en difficulté les Dragons. La tendresse tente ainsi sa chance, sans succès. En réponse Ritz porte le danger et fini dans la cage du gardien sur un contre rapide.
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Photographe : Marine Romain |
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Une pénalité appelée contre Grenoble oblige ceux-ci à calmer leurs ardeurs, mais une fois de retour à parité, ces derniers reviennent à la charge alors que les esprits à nouveau s’échauffent. Les zèbres se manifestent pour calmer les esprits, obligeant les deux équipes à jouer à quatre contre quatre (28.14).
Ce pendant à peine une minute puisque les Dragons se trouvent à nouveau sanctionnés et vont évoluer deux minutes en infériorité sans que Grenoble puisse trouver la faille face au powerkill de Rouen.
De retour à égalité, c’est Rouen qui cette fois, décide de porter l’attaque, Ritz puis Thinel manquent de peu la cage, mais poussent leur adversaire à la faute (34.12). Les Dragons s’installent dans la zone défensive des Bruleurs de loup mais ne trouvent pas d’occasion franche, alors que les secondes s’écoulent et que le public donne de la voix.
Finalement c’est d’un tir de la bleue que le capitaine Rouennais donne la solution, son tir est dévié devant la cage par l’omniprésent Ritz au grand bonheur des supporteurs présents dans la patinoire (36.04 / 2-2 / Ritz ass Roy et Guttig).
Rouen garde le momentum pour essayer de finir devant, mais ne réussit pas à convertir ses occasions avant que le buzzer ne retentisse.
Le premier qui marque…
Encore une fois c’est Grenoble qui récupère le palet de la mise en jeu, mais Rouen s’offre rapidement une occasion avec une incursion de Roy pour une passe vers Caron qui ne peut ajuster sa déviation. En réponse Rohat sur le contre qui suit tente sur une passe à deux le tir de près.
Puis Kara sur une mauvaise relance récupère le palet à la bleue et tente un tir dans l’axe, mais le cerbère Normand à la mitaine sûre (43.25).
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Photographe : Marine Romain |
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Alors qu’il reste à peine un quart d’heure de jeu, Aléardi en vieux renard se fait oublier et se retrouve lancé le long de la bande par Guttig. Prenant de vitesse un défenseur adverse, il pique dans l’axe puis de près trompe Horak du revers entre les jambières (45.10 / 3-2 / Aléardi ass Guttig et Cantagallo).
Ce but donne des ailes aux Normands qui se mettent à assiéger le camp grenoblois, pour s’assurer de la victoire. Lampérier d’une déviation devant le but, puis Ritz depuis le cercle droit (47.52). Grenoble tente des contres assassins, mais les Dragons gardent au maximum la possession du palet et se montrent le plus offensifs.
Les nerfs des Isérois mis à rude épreuve leur joue des tours et se retrouvent en double infériorité alors qu’il ne reste que dix minutes à jouer. Ni Thinel, ni Aléardi ou Langlais n’arrivent à tromper Horak. De retour à égalité, les Bruleurs de loup mettent le bleu de chauffe pour chercher la prolongation. Rohat pousse ainsi Pintaric à s’y prendre à deux fois pour geler le palet sur un tir puissant, puis champagne d’un tir de la bande, sans succès (57.07).
Alors que Horak semble prêt à sortir (58.28), le coach Terglav demande un temps mort pour mettre en place un système de jeu en attaque, et fait sortir son gardien. Grenoble monopolise le palet et investis la zone de Rouen. Lhenry demande également son temps mort à 30 secondes de la fin du match pour faire souffler ses joueurs et casser le rythme.
Les Dragons gagnent l’engagement et arrivent à sortir de leur zone défensive grâce à un gros travail de Thinel qui transmet vers Bedin qui ne loupe pas le but vide (59.54 / 4 – 2 / Bedin ass Thinel et Koivisto).
Match très équilibré de la part de deux équipes leaders qui aussi bien coté défensive qu’offensive ont rien lâché. Le moindre petit égarement pouvant être payé cash ; celles-ci ont plus joué tactiquement qu’à chercher le beau jeu. Et à ce petit jeu le Dragon est sorti vainqueur pour le plus grand plaisir de ses partisans.