Le dragon sort ses griffes.

Grenoble se montre le premier dangereux via Kara dont le tir est dévié de la plaque par Pintaric sur la première occasion franche du match (01.33). Malgré des Rouennais bien présents et qui se montrent les plus agressifs sur le palet, une passe mal gérée dans le camp Isérois offre un contre à quatre contre un pour les bruleurs de loups qui n’en demandaient pas tant.
Mceachen d’une passe sur le côté droit pour Champagne oblige le cerbère Normand à se décaler et laisser son but coté mitaine ouvert, Champagne fait alors une passe rapide à Fleury esseulé près du slot qui nettoie la lucarne gauche du cerbère Normand avant qu’il n’ait eu le temps de se replacer (02.55 / 0 – 1 / Fleury ass Champagne & Mc Eachen).

Photographe : Marine Romain

Peu après la première pénalité sifflée contre Grenoble, Chakiachvili tente un tir sur une passe opposée, sans succès. L’unité spéciale Normande se replace sur l’engagement suivant et via une série de passe, Thinel  transmet côté droit à Langlais. Ce dernier transmet à Caron qui profite pleinement du but ouvert, Horak n’ayant pu se replacer à temps (04.27 / 1 – 1 / Deschamps ass Langlais et Thinel).
A son tour pénalisé le Dragon subit les foudres des Isérois, la ligne Fleury, Champagne, Koudri, obligent Pintaric à un sauvetage en deux fois.  Les deux équipes reviennent à égalité, mais pas pour longtemps, les zèbres sifflent une obstruction grenobloise. Le jeu de puissance Rouennais se remet en place, les dragons monopolisent le palet, et cela fini par payer.
Les passes entre Caron et Deschamps décalent la défense des Bruleurs de Loups, permettant à Thinel démarqué d’un tir précis au poteau droit de Horak de percer la muraille (10.03 / 2 - 1 / Thinel Ass Deschamps et Caron).
Rouen à nouveau pénalisé montrera un killer Play solide alors qu’il reste huit minutes à jouer. Ni Grenoble, ni Rouen ne vont s’imposer ensuite sur un jeu à quatre contre quatre. En supériorité durant une minute, les hommes du coach Terglav ne réussiront pas à revenir au score.
 

Rouen double la mise.

Rouen redémarre en infériorité, gagnant l’engagement cela permet de revenir à égalité, mais n’empêche pas Grenoble de vouloir revenir à égalité via un contre grenoblois qui remet de suite Pinta dans le bain. Toujours hargneux les Rouennais sont toujours aussi dangereux, Bedin sur un tir trouve le casque d’Horak sur une relance de derrière le but contrée par Rouen. Grenoble gêné par les défenses hautes des Dragons et un marquage de près se met à la faute, mais cela ne profite pas aux hommes de Chaix qui cette fois ne trouvent pas de solutions de tir.

Photographe : Marine Romain

De retour à égalité les grenoblois via Treille essaient sur une incursion le long de la bande de tromper Pintaric, mais bloque le palet de son plastron.
Les Dragons ne se laissent pas faire et à leur tour investissent le camp adverse et arrivent à garder le contrôle du palet dans la zone grenobloise.
Une passe à l’initiative de Dusseau vers Guttig fini finalement à la bleue sur la palette de Mäkinen qui shoot dans le trafic et trompe Horak (26.21 / 3 – 1 / Mäkinen ass Guttig et Dusseau).
Sur l’action suivante les Dragons foncent à nouveau sur le camp adverse, le couteau entre les dents, profitants du mémento, mais cette fois les bruleurs de loups bloquent les vagues Normandes. Et alors que les Isérois semblaient avoir repris le contrôle du palet, celui-ci est chipé par Dusseau près sur une relance Grenobloise en déviant la passe.
Le palet file alors vers le cercle gauche où Deschamps d’un tir rapide surprend à nouveau Horak, le palet franchissant le but d’une belle lucarne (31.52 / 4 – 1 / Deschamps ass Dusseau).
Malgré une nouvelle pénalité sifflée par les zèbres, Rouen arrive avec une équipe compacte et solide a déjouer les attaques adverses. Pintaric étant mis en lumière lors des rares occasions franches grenobloises, tel champagne (37.34) sur un shoot du cercle trouve une belle parade de la mitaine du cerbère slovène sur sa route.
 

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Au coude à coude.

Sur ce dernier tiers, Rouen toujours conquérant va toutefois se mettre rapidement en faute sur une attaque avortée où la frustration l’emporte, la patrouille siffle la pénalité sur le mauvais geste. Les isérois mettent en place leur jeu de puissance et par des passes rapides essaient de trouver la faille.
Valier fait une passe vers la bleue Hardy qui transmet vers Mceachen posté dans le cercle qui trouve à loger le palet dans un trou de souris (41.36  / 4 – 2 / Mceachen ass Hardy et Valier).

Photographe : Marine Romain

Rouen ne se laisse pas conter et continue ses défenses hautes. Ainsi sur une relance Grenobloise, Nesa coupe une passe pour prendre à revers la défensive adverse, et part sur le centre. Thinel en appui récupère le palet et feinte le tir sur Horak avant de transmettre un caviar à Nesa qui arrivé au poteau opposé se ne pose pas de questions propulsant le palet au fond des filets (43.33 / 5-2 / Nesa ass Thinel)
Grenoble essaie de se montrer de plus en plus dangereux afin de réduire le score alors qu’il reste encore 15 minutes à jouer. Mais Pintaric est vigilant et bloque tout d’abord un shoot de la bleue de Manavian sans laisser le rebond, frustrant Fleury posté près du slot.

Photographe : Marine Romain

Les Dragons pas en reste sur les contres assassins poussent ainsi Horak à la faute, bougeant sa cage sur un contre similaire à celui de Nesa peu avant. Mais les unités spéciales de Rouen cette fois mêlant vitesse et précipitation permettent à Grenoble de tuer la pénalité qui s’en suit.
Multipliant les contres, Grenoble pousse cette fois Rouen à la faute mais eux aussi n’arriveront pas à convertir en but leurs tirs devant la cage. La faute à une défensive Rouennaise bien en place qui dévie les palets, et un Pintaric des grands soirs au diapason de son équipe. Ainsi Aléardi, parti en solo ne trouvant de partenaire démarqué devant le but pour une passe tente le tir de près.
Manavian après un tour de cage, fini par un shoot du cercle gauche à défaut de mieux (9.16) sans tromper Pintaric. Les bruleurs de loups poussent, essaient en étant plus agressif sur le palet à pousser Rouen à nouveau à la faute, mais le dragon plie mais ne rompt pas.
Ni Kara de près dans le slot essaie le tir visant la transversale, ni Manavian de la bleue dans le trafic, n’arrivent à prendre en défaut un Pintaric intraitable. Le dos rond les dragons voient défiler les minutes sous les acclamations d’un public debout pour les deux dernières minutes.
 

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Match plein pour des Dragons qui a part une boulette leur coutant l’ouverture du score pour Grenoble, se montrera cette fois à la hauteur de la rencontre et de l’adversaire. On peut dire qu’avec ce match ils tiennent le match référence sur lequel il va falloir qu’ils s’appuient pour espérer remonter au classement et viser éventuellement une 2^e place. Grenoble éliminé de la Coupe de France mardi, va surement rebondir rapidement suite à ces deux défaites.