Grenoble, après sa courte défaite à Rouen, devait se relancer à domicile face à un club à la lutte pour le top 8 Nice. Antonin Manavian qui a signé cette semaine avec les BDL n’est pas encore aligné.
Arbitres : M. Hauchart assisté de MM. Margry et Barcelo J.
Buts : Grenoble : ; 11.16 Mathias Arnaud (ass Joël Champagne et Vincent Kara) ; 27.15 Guillaume Leclerc (ass Denny Kearney et Aleksandar Magovac) ; 52.25 Vincent Kara (ass Christophe Tartari et Joël Champagne) ; 58.45 Connor Hardowa (ass Patrick McEachen et Olivier Latendresse) Nice : 03.11 Juha Tarkkanen (ass Juuso Perttila et Tuukka Rajamaki) ; 37.00 Marek Drtina (ass Matus Matis et Juha Tarkkanen)
Pénalités
18 minutes dont 10 à Fleury contre Grenoble
20 minutes dont 10 à Perttila contre Nice
Photo: Jean-Christophe Salomé
Grenoble attaque fort ce match en mettant la pression sur la cage de Mustukovs (2’33). Le momentum est stoppé par une pénalité contre Latendresse. Nice en profite de suite. Le power play s’installe en zone offensive, Tarkkanen semble perdre le contrôle du palet à la bleu, le palet flirte avec la ligne bleue. Le défenseur finlandais lance depuis la bleue, dans le tas. Horak est masqué et ne peut rien faire pour détourner ce lancer de loin (0-1 03’11).
Les isérois reprennent le contrôle du palet et ne sont pas loin de l’égalisation sur une tentative de Hardowa qui trouve poteau du gardien letton de Nice (7’07).
L’égalisation grenobloise arrive finalement par l’intermédiaire d’Arnaud, parfaitement servi par Champagne, dans le slot (1-1 11’16).
Grenoble se procure les meilleures occasions, même si les niçois ne lâchent rien et se battent comme des chiffonniers. Leclerc met le feu dans la défense niçoise (14’ et 19’) mais Nice tient bon dans un match plaisant, qui va d’un but à l’autre et sans coup de sifflet de l’arbitre de ce match.
Tirs : 13/6 Grenoble
Photo: Jean-Christophe Salomé
Le deuxième tiers débute avec une première action de T.Da Costa qui sert Baylacq avec une passe entre les jambes mais ce dernier rate une belle occasion de marquer (21’45).
Une pénalité contre Kearney permet à Palocko pour solliciter Horak (24’12). Nice n’est pas loin de marquer sur un contre en zone neutre sur Kara. Vrielnyck part en contre, suivi par deux grenoblois. Horak parvient à faire bloc et repousser cette tentative (26’20).
Leclerc, en très grande forme ce soir, se joue de la défense niçoise et prend un lancer qui surprend Mustukovs au ras du poteau (2-1 27’15).
Le duo Arnaud/Champagne se trouve bien ce soir. Le premier sert le second qui lance sur réception et Mustukovs est obligé de s’employer (35’).
A quatre contre quatre, le jeu est plus ouvert et permet à Nice de se montrer plus efficace face au but. Matis fait le tour de cage et sert plein axe Drtina qui allume Horak et marque (2-2 37’).
Tirs : 16/8 Grenoble
Photo: Jean-Christophe Salomé
Grenoble doit repartir de l’avant et aller chercher la victoire face à une équipe niçoise bien en place, qui ne lâche rien.
Une double supériorité en début de tiers voit Terglav prendre son temps mort pour mettre en place une tactique, cela ne sera pas payant (43’).
Et de retour à égalité numérique, c’est Nice qui se montre le plus dangereux avec un lancer puissant de Matis qui trouve la barre et de notre point de vue n’est pas loin de faire but (45’50).
Grenoble a dû mal à trouver la solution. Damien Fleury prend un gros slap, le palet traine dans le slot mais rien n’y fait (47’33). Il faut finalement attendre un lancer de Kara pour voir Mustukovs craquer (3-2 52’25).
Nice tente encore de revenir dans la partie. Une pénalité contre Dorey permet à Grenoble de gérer plus tranquillement sa fin de match. Le power play est installé et Hardowa lance à la cage et marque le but de la délivrance et des trois points (4-2 58’45).
Tirs : 22/8 Grenoble
Victoire grenobloise au final logique si l’on regarde le nombre de lancers sur la cage niçoise (55 à 22). Nice n’a rien lâché et jusqu’au bout a posé bien des problèmes à Grenoble. Place désormais à la trêve internationale qui permettra de recharger les batteries avant une longue course aux play offs avec un mois de Janvier extrêmement chargé.