Les Dragons reçoivent les Ducs dijonnais pour le compte de la vingt-cinquième journée du championnat et n'ont qu'une seule idée, dérober la seconde place du podium aux Briançonnais qui sont à seulement un petit point des Normands. Rouen doit quand même se méfier des Dijonnais qui n'occupent pas la quatrième place du championnat par hasard et qui entendent bien consolider cette position que Chamonix convoite également.
Arbitres : Mrs Bourreau et Colleoni assisté de Mrs Dehaen et Gielly
Buts : Rouen : 06.45 Andrej Tavzelj (ass Julien Desrosiers et Anthony Rech) ; 17.42 Romain Gutierrez (ass Loup Benoit et Juraj Stefanka) ; 19.51 Julien Desrosiers (ass Lauri Lahesalu et Jonathan Janil) ; 21.45 François-Pierre Guenette (ass Julien Desrosiers et Raphaël Faure) ; 30.35 Marc-André Thinel (ass Eric Castonguay et David Fredriksson) ; 36.18 Andrej Tavzelj (ass Julien Desrosiers et François-Pierre Guenette) ; 42.46 Jonathan Janil (ass Marc-André Thinel) ; 49.39 Julien Desrosiers (ass François-Pierre Guenette) ; 55.16 Anthony Rech (ass François-Pierre Guenette et Raphaël Faure) Dijon : ; 08.29 Janos Vas (ass Vincent Kara) ; 26.46 Janos Vas (ass Thomas Decock et Cédric Custosse) ; 32.04 Aram Kevorkian (ass Cédric Custosse et Andrej Mrena) ; 32.42 Thomas Decock (ass Tim Crowder) ; 52.16 Kyle Hardy (ass Aram Kevorkian)
Pénalités
12 minutes contre Rouen
20 minutes contre Dijon
C'est un match important qui est lancé sur le glaçon de l'Ile Lacroix et les deux équipes se disputent le palet au milieu de l'arène normande après que Castonguay ait remporté la première mise au jeu mais c'est Decock qui envoie un premier tir en direction de la cage de Lhenry déjà mis à contribution.
Les Ducs continuent à imposer leur pression offensive par l'intermédiaire de Vas et Igier qui butent, une nouvelle fois, sur le gardien international.
Ritz gagne la mise au jeu mais c'est au tour des Dragons de montrer les crocs en attaque avec Benoit et Castonguay qui tentent de faire la différence mais Tillanen préserve ses filets dans ces premiers instants du match.
Pascal Longuemare
Desrosiers revient à la charge et manque de tromper le portier dijonnais qui repousse une première fois mais celui-ci ne peut rien sur la seconde action emmenée par le meneur de jeu rouennais, après un échange avec Rech, Desrosiers, posté derrière la cage des visiteurs, trouve Tavzelj qui s'avance et ouvre le score (1-0 à 6'05).
Les Dragons entament le match de fort belle manière mais écopent de deux pénalités qui les laissent en infériorité et permettent aux Ducs d'égaliser par Vas, bien aidé par Ritz dans ce jeu à cinq contre trois (1-1 à 8'29).
Le match est relancé entre les Ducs et Les Dragons qui se procurent tour à tour des occasions mais les joueurs de la Côte-d'Or sont sanctionnés de plusieurs pénalités, ce dont ne profitent pas les Rouennais.
Une nouvelle offensive des locaux est lancée par Stefanka et Benoît trouve Gutierriez qui n'a plus qu'à ajuster Tillanen qui ne peut rien faire et voit les Normand reprendre l'avantage (2-1 à 17'42).
L'intensité de ce premier tiers est retombée et Valier écope d'une pénalité pour surnombre permettant aux locaux, en supériorité, de faire la différence par Desrosiers qui se présente sur l'aile gauche et vient loger le palet dans la lucarne opposée après un échange avec Lahesalu et Janil, dans les dernières secondes de jeu (3-1 à 19'51).
Ce premier volet du match se termine donc sur un avantage des locaux qui ont montré une supériorité technique sur les phases offensives.
Le second tiers débute et les Dragons se procurent déjà une occasion grâce à leur capitaine Thinel qui décale Castonguay, seul devant la cage, celui-ci rate de peu le quatrième but.
Dijon répond par une accélération de Ritz qui se heurte à Lhenry et les Rouennais repartent à l'assaut de la cage adverse par Faure, et Desrosiers trouvant dans la profondeur, Guenette qui s'en va seul faire la différence pour accroître la marque et faire le break (4-1 à 21'45).
Il n'y a pas de temps mort en ce début de second tiers puisque Dijon vient porter le danger une nouvelle fois sur la cage de Lhenry qui repousse et voit Gutierrez se faire sanctionner.
Pascal Longuemare
Les Ducs ne profitent pas de cette supériorité mais, sur une nouvelle action, Quessandier lance Decock qui fait le tour de la cage normande pour aller trouver Vas et réduire le score (4-2 à 26'46).
Les Rouennais, toujours soucieux de préserver leur avantage, repartent en contre-attaque par Guenette et Rech, stoppée par Tillanen qui réalise un sauvetage mais ne peut rien face à Thinel se présentant seul et le trompant du revers de sa lame, sur une bonne assistance de Castonguay et Fredriksson (5-2 à 30'35).
Les Dragons maintiennent l'écart au tableau d'affichage et Desrosiers fait le spectacle au milieu du glaçon en se jouant de deux Dijonnais qui, piqués dans leur orgueil, se battent sur un palet et Custosse le récupère pour trouver Kevorkian qui trompe Lhenry (5-3 à 32'04).
Les Dragons, forts de leur avantage et contrôlant pourtant le match, se font surprendre dans l'instant suivant par Crowder qui décale Decock inscrivant un quatrième but (5-4 à 32'42) et ramenant son équipe à une longueur des Rouennais.
L'entraîneur normand décide alors de demander un temps mort pour stopper l'hémorragie et remettre les lignes en place. Le message a bien été entendu et les Dragons reprennent le large, grâce à un but de Tavzelj, bien assisté par Desrosiers et Guenette (6-4 à 36'18).
C'est sur un même avantage de deux buts, identique à la première période, que les Rouennais rentrent aux vestiaires et non sans quelques craintes, suite à la remontée des Ducs qui n'ont pas dit leur dernier mot dans ce match.
Les équipes rentrent sur la glace pour ce dernier tiers où Fredriksson ne reviendra pas côté rouennais.
Les esprits s’échauffent entre Vas et Benoit et les deux camps se retrouvent à quatre, un moment dont profite les Normands pour ajouter le septième but sur un slapshot de Janil, bien décalé par Thinel (7-4 à 42’46).
Les équipes piétinent dans la construction du jeu, récoltant de nouvelles pénalités.
Pascal Longuemare
Les Rouennais s’emparent du palet et s’enfoncent dans le camp des visiteurs qui ne parviennent pas à se dégager et perdent la rondelle face à la cage de Tillanen dont Desrosiers se joue facilement et inscrit un nouveau but, bien assisté de Guenette (8-4 à 49’39).
Le match s’anime, les duels physiques sont engagés, les occasions se multiplient de part et d’autre et les Dijonnais, qui s’infiltrent dans la zone de jeu normande, s’y reprennent à plusieurs fois pour réduire la marque grâce au duo Kevorkian-Hardy, ce dernier trompant un Lhenry énervé d’encaisser un but après avoir multiplié les arrêts (8-5 à 52’16).
Les actions offensives s’enchaînent et les Rouennais s’échangent rapidement le palet qui circule rapidement entre Faure et Guenette, autour de la cage de Tillanen qui finit par être battu, une dernière fois, par Rech plaçant le palet sous la barre et scellant définitivement le score du match (9-5 à 55’13).
L’intensité a diminué, les Dijonnais semblent résignés et le match se termine sur cette victoire des Dragons qui seront sûrs de terminer au moins troisièmes de cette saison régulière. Les Rouennais espèrent malgré tout subtiliser la seconde place à Briançon qui se rendra chez le leader lors de la prochaine journée tandis que les Normands effectueront un déplacement périlleux à Epinal.
Victoire méritée, mais un peu de suffisance rouennaise qui nous a valu un peu plus de suspense.
Les ducs de Dijon on conservé leur âme, celle d'une équipe rapide, ouverte, offensive. Ils ont perdu un peu de leur efficacité devant (Gascon, Guttig en moins, ce n'est pas rien) mais c'est surtout derrière que ça dénote. La défense est friable et Tillanen n'est pas Sopko: il fait le taf mais n'est jamais décisif. Le score aurait pu être plus rude si côté rouennais la défense n'était pas toute aussi criticable (avec des powerplay non joués qui ont abouti a un but honteux en sup') ou si nous n'avions pas Lhenry qui fait un gros match compte tenu des tirs subis.
Match donc très ouvert, très agréables entre deux équipes qui produisent de belles phases offensives à défaut de solidité défensive.