Un tiers en demi-teinte
L’ile Lacroix est bien remplie en cette veille de Réveillon du jour de l’an, le public répond bien présent pour ce dernier match qui démarre avec des Niçois plus mordants que les Rouennais. Ainsi sur sa première attaque, le premier tir cadré de la partie est niçois avec un tir plein centre de Chabert en haut des cercles qui oblige Pintaric à écarter le danger de la botte, le palet filant côté droit de son but (0.48).
Dans le tempo il récidive sa tentative deux minutes plus tard, essayant de récupérer le palet sur le rebond laissé par le cerbère normand sur un tir de Hrehorcak. Palet gelé tant bien que mal par le gardien rouennais au milieu du trafic.
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Photographe : Marine RomainMarine Romain |
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Le match est lancé depuis cinq minutes qu’enfin un premier lancer rouennais sur la cage de Stojanovic permet à ce dernier de s’échauffer sur un tir Bouvet, suivi quelques instants plus tard par des tentatives de Langlais et Caron qui sonnent le réveil du dragon.
S’en suivra malheureusement pour eux une pénalité sur un repli défensif qui stoppe leur élan. La première supériorité des Azuréens oblige une fois de plus Pintaric à geler difficilement le palet avec son corps, sous l’œil attentif des zèbres. Ce sera d’ailleurs l’unique occasion franche de Nice sur cette supériorité (05.33).
De retour à égalité, les Rouennais repartent aussitôt à l’assaut du camp adverse. Le pressing haut de Caron lui permet en trois fois de récupérer le palet pour le transmettre rapidement à Makinen dont le lancer, dévié malencontreusement par un Niçois entre les jambière fini au fond des filets (06.22 / 1 – 0 / Makinen ass Caron).
Profitant de ce temps fort Rouen continue d’imposer son rythme, Bedin puis Lampérier ne sont pas loin de doubler la mise, mais Stojanovic bloque bien le palet. Le match perd ensuite un peu d’intensité coté Rouennais, qui relâchent la pression après avoir imposé leur jeu durant dix minutes, laissant ainsi quelques miettes aux Aigles.
Ces derniers reprennent du poil de la bête mais finissent néanmoins ce premier tiers en infériorité, un de leur joueurs perdant ses nerfs à quelques secondes de la sirène, frustré de ne pouvoir passer la muraille normande.
Nice paie cash son indiscipline.
De retour sur la glace, les Dragons se montrent timorés, ne profitant pas de leur supériorité pour augmenter le score. Seul Chakiachvili d’un tir de la bleue dans le trafic tente sa chance, sans succès. Revenu à égalité, Aviani en solo défie sans succès Pintaric après avoir enrhumé la défense Normande.
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Photographe : Marine Romain |
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Les Normands ne s’en laissent pas compter et sur une attaque rapide vont répondre de belle manière à cet affront. Investissant le camp Niçois,
Nesa gratte le palet dans la bande, puis transmet une passe limpide vers Koivisto qui près du slot, oblige Stojanovic sur une feinte à se mettre à genoux. Cela fait, il offre un caviar à Bouvet esseulé au second poteau, qui marque sur un but grand ouvert (22.44 / 2-0 / Bouvet ass Koivisto et Nesa).
Ce deuxième but Rouennais rend de plus en plus les aigles fébriles, la patrouille se charge de calmer ceux-ci d’une pénalité. Les unités spéciales Rouennaises se montrent peu performantes sur cette nouvelle supériorité.
il faudra en effet attendre le retour à parité pour que suite à un cafouillage de la rondelle entre différentes palettes dans l'enclave pour que Bedin récupère le palet pour une passe rapide vers l’emblématique numéro 24.
Thinel reprend ce palet pour d’une belle lucarne prendre de vitesse Stojanovic et marquer avant qu’il se repositionne (25.19 / 3-0 / Thinel ass Bedin et Chakiachvili).
Une nouvelle pénalité est appelée contre Nice, décidément sur les nerfs. Cette fois, cette sanction profite au power Play rouennais. Crinon fait tout d’abord tinter la barre transversale, puis
Deschamps profite d'un rebond sur un shoot de Caron, concédé par Stojanovic de la mitaine, le palet mal dégagé par la défense (32.31 / 4-0 / Deschamps ass Caron et Maïa).
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Photographe : Marine Romain |
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Toujours aussi mal inspirés, les Niçois continuent de se faire sanctionner par les zèbres qui ne leur font aucun cadeau en cette fin d’année. Le coach Babka demande le temps mort afin de recadrer ses troupes et stopper l’avalanche de pénalités.
Les dragons de ce fait n’arrivant pas à trouver à nouveau la faille dans la défensive, sont cette fois sanctionnés à leur tour. Sans conséquences toutefois, seul Bagin par deux fois tentera de tirer vers la cage Normande sans succès.
Une nouvelle fois, Nice se retrouve sanctionné et le power play va être à nouveau efficace en fin de supériorité. Installé dans la zone des visiteurs, Chakiachvili garde le contrôle du palet, slalomant le long de la ligne bleu, puis inspiré transmet le palet à son capitaine positionné dans le cercle gauche.
Roy reprend en one-timer pour adresser un tir puissant à la cage et inscrit le deuxème but en powerplay (39.28 / 5-0 / Roy ass Chakiachvili et Thinel).
Rouen aura plié le match sur ce tiers médian, avec quatre buts marqués, dont un dernier à quelques secondes de la sirène de fin de tiers. Portant ainsi l’estocade à une équipe ayant cumulé six pénalités sur le tiers
Rouen assure le blanchissage
Changement de gardien du côté de Nice avec l'entrée en jeu de Barrier-Heyligen en lieu et place de Stojanovic. Sur une attaque rapide, Rouen semble loger le palet dans le but, mais les arbitres après de longues tergiversations devant la vidéo décident de ne pas valider, dans le doute, le but Rouennais.
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Photographe : Marine Romain |
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Ce n’est que partie remise puisqu’une nouvelle attaque rapide des Dragons, va cette fois trouver une fin positive.
Dusseau lance à la ligne bleue pour Nesa qui dévie le lancer devant le gardien. Ce dernier concède le rebond qui profite à Caron surgit pour reprendre la rondelle et la pousser au fond (46.56 / 6-0 / Caron ass Nesa et Dusseau).
Les Aigles auront beau essayer de tenter leur chance, sur le dernier quart d’heure de jeu, pour essayer de sauver l’honneur en marquant au moins un but, rien n’y fera. L’équipe de Rouen fait le job pour proteger son gardien avec une défense assurée également par des attaquants impliqués. Seuls Thomas et Aviani coté Nicois, se mettront en lumière sur des relances depuis leur camp, mais Pintaric encore une fois fait le show sous les acclamations de son public.
Les Dragons enregistrent leur 4ème blanchissage de la saison ! Pintaric acclamé par les supporteurs Rouennais fait un tour de glace pour initier des « olé », toujours en communion avec son public. A part un premier tiers équilibré, et les cinq dernières minutes où ils auront tout tenté, les Aigles n'auront su s'opposer à une équipe de Rouen bien placée et concentrée, afin de rendre copie blanche pour ce tout dernier match à domicile avant le nouvel an.
Bon réveillon du nouvel an à tous les amateurs de hockey et à l'année prochaine !