Logique. On ne peut guère qualifier autrement le succès d’Angers ce mardi à Amiens. Entre des Gothiques, privés de trois joueurs importants (Pearce, Matima et Baazi) et de compétition depuis près de trois semaines, et une équipe d’Angers, au complet et qui restait sur une qualification, dimanche, pour la finale de la coupe de France, la balance était un peu trop déséquilibrée pour que les Picards puissent espérer faire chuter leurs adversaires.
Arbitres : MM. Dehaen et Furet assistés de MM. Debuche et Douchy
Buts : Amiens : Angers : 00.36 Tommy Giroux (ass Philippe Halley et Maurin Bouvet) ; 23.32 Tommy Giroux (ass Maurin Bouvet) ; 37.36 Philippe Halley (ass Kévin Dusseau)
Pénalités
4 minutes contre Amiens
12 minutes contre Angers
Il ne fallut en tout cas pas attendre longtemps pour assister au premier but. Angevin en l’occurrence puisqu’après quelques secondes de jeu seulement, Philippe Halley, derrière la cage amiénoise adressait une offrande à son compère Tommy Giroux qui ne se faisait pas prier pour battre Henri-Corentin Buysse de près (0-1, 0mn36s). Un but qui a du évoquer quelques souvenirs au public picard. Public qui a pu se montrer inquiet lors des premières minutes de cette rencontre au cours desquelles les Ducs ont monopolisé le palet, privant les Gothiques d’opportunités offensives.
Photographe : Nicolas Leleu
Heureusement pour les Amiénois, les débats allaient s’équilibrer ensuite sans pour autant que le score n’évolue. D’un côté comme de l’autre, la rigueur défensive était de mise, même si l’on sentait à chaque incursion angevine dans le camp picard, le gros potentiel offensif des Ducs.
Ce fut pourtant sur un coup du sort qu’ils allaient traduire ce potentiel par un nouveau but. En décochant un lancer de la bleu, Yoan Coulaud cassait sa crosse, ce qui offrait un palet de contre aux Angevins. Contre que Tommy Giroux, encore lui, terminait victorieusement, Henri-Corentin Buysse ne pouvant que ralentir la course du palet qui glissait doucement dans sa cage. (0-2, 23mn32).
Photographe : Nicolas Leleu
Le problème pour les Gothiques c’est que les Ducs savent aussi très bien défendre, y compris en infériorité numérique. Ils tuaient ainsi quatre minutes de pénalité infligée à Jerret Smith pour une crosse haute qui blessait Tomas Simonsen au visage. Ce dernier ne devait revenir au jeu qu’à la fin du tiers, muni d’une grille protectrice. Une autre infériorité fut tout aussi bien gérée par les Angevins qui allaient porter le coup de grâce peu avant la fin du second tiers. A la suite d’un changement très approximatif des Amiénois, ils se retrouvaient à 3 contre 1 dans la zone amiénoise, ce qui permit à Philippe Halley de décocher de la gauche un lancer victorieux (0-3, 37mn35).
A 3-0, on ne voyait effectivement pas trop comment les Amiénois, en manque de rythme et d’inspiration, pouvaient renverser la situation. Et effectivement, ils ne réussirent pas à le faire d’autant que leur powerplay se montra inefficace malgré plusieurs opportunités. A l’évidence, Angers pour reprendre la compétition, ce n’était pas obligatoirement la bonne pioche pour Amiens.