Rouen domine sans marquer.
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Photographe : Marine Romain |
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Dès l’entame du match les Dragons font montre d’une volonté et d’une agressivité sur le palet évidente avec un tir de Ritz dès l’engagement pris.
Le contre qui suit permet à Decock de s’échapper seul, mais le capitaine Roy fait l’effort de contrarier son tir (00.28).
Aléardi pénètre dans la zone d’Anglet pour une passe en retrait vers Makinen dont le shoot est stoppé par un défenseur.
Montrant un visage plus déterminé, les Dragons font le siège du camp de l’Hormadi, mais Bertein dévie le shoot de Brodeur ou bloque le palet dans une forêt de crosses près de son but.
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Photographe : Marine Romain |
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Coté visiteur Gauthier profite d’un contre pour mettre Pintaric en difficulté face à un palet trainant finalement capté par le cerbère Normand.
Les Noir et or enfilent le bleu de chauffe pour ouvrir le score au plus vite, mais ni le duo Lampérier-Ritz, ni Langlais après un solo dans la défense n’arrivent à tromper un Bertein solide.
Si Riendeau arrive à passer la ligne bleue pour tirer sans cadrer (9.20) se sont les Dragons qui monopolisent le palet et tournent autour du but adverse tentant de décaler le goal pour marquer.
Mis en lumière le cerbère d’Anglet se joue des lancers de Thinel, des tirs de Ritz, ou d’une belle mitaine sauve son équipe sur un rebond repris par Roy sur le tir d’Aleardi (11.35).
Sur l’action suivante c’est Langlais qui manque de peu l’ouverture du score, la botte de Bertein dévie le palet côté gauche in extremis.
A force de gratter le palet, les Dragons poussent à la faute leur adversaire alors qu’il ne reste à peine que quatre minutes à jouer.
Las, le powerplay reste stérile et avare de tirs cadrés. Le score restant vierge à la fin de ce premier tiers.
19 Tirs : Rouen 19 - Anglet 8
Quand ça ne veut pas…
Rouen démarre le tiers en infériorité, suite à une pénalité appelée en toute fin de premier tiers, sans que cela permette des occasions franches pour l’Hormadi. Il en sera de même sur une seconde pénalité sifflée par les zèbres contre Rouen, gérée sans difficulté par ces derniers.
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Photographe : Marine Romain |
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Et dès le retour à égalité le duo Deschamps Aléardi perfore la défense pour créer le surnombre, le 17 de Rouen tentant sa chance plutôt que de faire la passe à son compère, c’est la botte du rempart d’Anglet qui barre le chemin des filets (25.45).
Encore une fois sous la pression les joueurs du coach Dimet sont rattrapés par la patrouille, et encore une fois, les Normands se montrent empruntés devant le but adverse.
Et si les engagements pris s’équilibrent entre les deux camps, c’est toujours coté Rouennais que les tirs cadrés fusent, mais omniprésent, Bertein repousse les assauts de l’épaule face à Koivisto (32.46), des jambières face à Guttig ou Nesa, et en dernier recours s’est le poteau qui dévie le tir de Miklik. Thinel n’ayant pas plus de chance sur un tir en cloche (36.45). Par la suite Deschamps ou Chakiachvili ne trouvent pas la faille.
Pintaric répond à distance aux arrêts reflexes de son vis-à-vis, sur contre de Gauthier, le tir se trouve stoppé par le casque du cerbère normand, avant d’être gelé aussitôt (38.20).
28 Tirs : Rouen 28 - Anglet 15
La persévérance finie par payer.
Le début du troisième tiers se montre encore à l’avantage des Dragons, avec Thinel qui loupe la cage au second poteau (40.25), alors que Poudrier voit Pintaric dévier en cloche son tir. Bedin oblige Bertein à réaliser un arrêt en deux temps, puis face à Ritz sur une reprise devant le but fait le job. Finalement c’est les défenseurs Normands qui vont faire sauter le verrou de l’Hormadi.
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Photographe : Marine Romain |
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Sur une passe de Miklik, Langlais tire du second cercle vers le but, dont le palet est dévié par Dusseau sous le nez de Bertein (46.20 / 1 – 0 / Dusseau ass Langlais et Miklik).
Les deux équipes bataillent toujours aussi dur à récupérer le palet, et à ce petit jeu Aléardi provoque une faute contre Anglet (48.28).
Et si les Dragons n’en profitent pas, il ne leur faudra qu’à peine plus d’une minute dès le retour à égalité pour faire à nouveau trembler les filets adverses.
Bedin positionné dans le camp adverse transmet le palet à Ritz qui envoie une mine de la bleue que le goal masqué ne peut capter (51.48 / 2 – 0 / Ritz ass Bedin et Nesa).
Les Dragons ne lâchent rien et poursuivent leur pression sur le camp adverse pour éviter les contres et assurer un blanchissage à Pintaric. Les minutes défilent à l’avantage des Normands qui butent toujours sur Bertein. Profitant d’une pénalité appelée contre Rouen, le coach Dimet demande un temps mort pour faire évoluer ses joueurs à 6 contre 4. Mais le Powerkill Rouennais assure en préservant l’inviolabilité de leur but face aux attaques d’Anglet.
Signe que ce fut un match de Gardiens ; le joueur désigné homme du match sera Bertein d’un côté et Pintaric de l’autre.