Les Ducs qu’ils viennent de Bourgogne ou de Dijon connaissent une saison plutôt compliquée lors de ce passage à 44 matches. Avec des effectifs ajustés et restreints, les dijonnais doivent lancer une bonne dynamique pour avoir l’espoir d’accrocher des playoffs. Les angevins dans une spirale négative veulent retrouver la victoire pour contenir les retours d’Epinal, Amiens ou autre Nice sur leur 6ème place.
Arbitres : M. Garbay assisté de MM. Salmon et Levasseur
Buts : Angers : 22.50 Robin Gaborit (ass Maxime Lacroix et Gary Lévèque) ; 38.53 Robin Gaborit (ass Maxime Lacroix et Brian Henderson) ; 61.00 Robin Gaborit (ass Maxime Lacroix et Michael Busto) Dijon : ; 37.10 Jimmy Jensen (ass Spencer Edwards) ; 59.42 Johan Andersson (ass Mathias Mansson)
Pénalités
2 minutes contre Angers
6 minutes contre Dijon
Humiliés à Rouen pour leur plus grosse défaite de la saison, les angevins retrouvent un effectif étoffé seuls Riendeau, absent de longue date,
Photographe : Jérémy Gorget
Gibert commotion à Epinal et Lessard commotion après un choc avec un de ses partenaires sont absents. Alexis Neau est aligné dans les buts.
Les visiteurs sanctionnés dès l’entame du match donnent les premières opportunités aux locaux de se mettre en confiance. Mais la confiance c’est sans doute ce qui manque aux deux équipes.
Les angevins sont à leur tour pénalisés et à 5 contre 5 ou 4 contre 4, le palet circule bien mais n’arrive pas au but. Dominateurs dans le jeu, les joueurs de Jean-François Jodoin s’appliquent dans leur placement et dans leur jeu. Toutefois le dernier geste n’est pas réellement dangereux pour mettre en difficulté HC Buysse.
A l’opposé, Neau n’aura pas beaucoup d’arrêts à réaliser, seul le trafic devant sa cage le met en difficulté sur les quelques tentatives dijonnaises.
Le second tiers ne sera pas plus intense que le premier, mais les joueurs locaux vont faire preuve d’un peu plus d’efficacité. En premier lieu, les internationaux français angevins ; recalés pour le prochain stage de l’équipe de France vont assumer leurs responsabilités. La ligne Henderson – Lacroix – Gaborit va lancer le match en ouvrant le score.
Photographe : Jérémy Gorget
Sur un jeu dans un espace restreint, la passe en retrait de Lacroix trouve Gaborit dont le lancer pleine lucarne ne laisse aucune chance au portier visiteur (1-0 à 22’50).
Feu de paille dans ce match qui manque d’intensité, pour preuve le faible nombre de pénalité (4 sur toute la rencontre). Mais sur la dernière de la rencontre, une passe mal ajustée à la ligne bleue dijonnaise pour les angevins, permet aux dijonnais en infériorité numérique de partir au but. L’ancien local, Jensen fait parler sa vitesse et trompe sans se forcer Neau d’un petit tir au-dessus de la botte (1-1 à 37’10).
Vexés les angevins mettront une grosse minute à réagir, sur un jeu similaire au premier but, Gaborit trouve une nouvelle fois la lucarne de Buysse, côté mitaine cette fois-ci (2-1 à 38’53).
Le dernier tiers ne sera pas différent des deux premiers. Les angevins ont la possession du palet, se procurent des occasions mais manquent le geste final. A l’image de Gaborit sur un jeu à 3 contre 1 qui trouve la botte du portier adverse.
Photographe : Jérémy Gorget
Il faut reconnaître que si les dijonnais sont encore dans la rencontre c’est grâce à Buysse, concentré, qui a repoussé l’intégralité des attaques angevines.
Des attaquants angevins maladroits ou pas toujours inspiré, Walls ne pourra pas dire le contraire lui qui trouvera la transversale dans un angle fermé difficile et à contrario manque le cadre dans une position plus facile face au but.
A ne pas avoir réussi à faire le break, les angevins vont perdre un point. Les Dijonnais, loin de réaliser une prestation référence, vont parvenir à aller chercher la prolongation lors des dernières secondes de la rencontre. Un temps-mort et la sortie du gardien permet à 6 contre 5 de trouver la faille pour le but égalisateur. Les deux meilleurs dijonnais du match Mansson et Andersson vont à eux deux s’amuser dans la défense angevine avant de marquer ce but qui les emmène en prolongation (2-2 à 59’42).
Scénario effrayant pour des angevins qui ont le pire ratio de la ligue pour ce temps supplémentaire (8 défaites en 10 matches !). Mais pour cette onzième prolongation, les Ducs d’Angers vont profiter des erreurs adverses, un pivot arrière mal géré par la défense dijonnaise qui se retrouve à terre, Gaborit en profite pour se retrouver face à Buysse et son tir en hauteur fait mouche pour un « hat-trick » et la victoire locale (3-2 à 60’28). Au final, les angevins seront satisfaits d’avoir gagné une prolongation, mais pourront regretter de ne pas avoir trouvé les solutions auparavant. Face à des équipes au jeu plus intense, les partenaires d’Albert devront montrer un peu plus d’envie et d’engagement pour pouvoir faire la différence.
Pour les visiteurs, la situation devient critique et si Buysse est efficace dans une défense parfois laxiste, c’est en attaque que le problème semble le plus important, une impression confirmée par des statistiques qui font de Dijon la plus mauvaise attaque de la ligue.