Une fois n'est pas coutume ce sont les Ducs qui démarrent très fort et se portent d'entrée à l'offensive dans une patinoire pleine à craquer. Nyren en solitaire se retrouve au sol alors que Kloz l'a fait trébucher, le Spinalien rejoint le cachot après à peine 30 secondes de jeu. Le powerplay ducal s'installe, Jensen dans le slot échoue sur Hocevar. Nyren à la bleue, ou Edwards dans l'angle n'ont pas plus de succès face au Slovène.
Finalement Edwards retente sa chance et parvient cette fois à glisser le palet sous la transversale (1-0 à 02'35).
Epinal cueillit d'entrée, repart fort dans l'autre sens, le slape de Susanj
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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termine dans la mitaine de Buysse. Silvennoinen mène un contre solitaire mais trouve lui aussi le gant du portier. Epinal pose son jeu en zone offensive et fait tourner le palet. Hordelalay transperce toute la défense locale mais Buysse s'interpose en deux temps. Le pressing spinalien met à mal la défense ducale, qui hagarde ne parvient à sortir de sa zone et perd tout ses duels. Plus de peur que de mal pour les Bourguignons qui finissent par s'en sortir.
Laplace perd le contrôle de la rondelle devant le but, Jensen tente la même, seul dans le slot il voit Hocevar l'harponner et projeter au loin la rondelle.
Les Gamyo alertés, retournent au charbon, la défense malmenée commet une faute.
Sabatier se décale et emporte la défense, le tir précis de Gutierrez termine sa course au fond des filets (1-1 à 12'02).
Epinal conserve le palet et apporte des dangers, Kolba se jette et parvient à sauver son camp. La domination vosgienne se poursuit mais Buysse tient bon. Les Ducs contrent à l'image de Nyren qui est bloqué par Hocevar. La fin de tiers est de bien meilleure facture pour Dijon qui presse sans succès sur la cage spinalienne.
Tirs cadrés : 13 / 12 pour Epinal
Engagements : 13 / 8 pour Dijon
Orange sanguine :
La reprise est équilibrée, Soudek s'illustre en se jouant de tout le monde mais pas de Buysse qui s'interpose. Bouchard en break, humilie Melin, en le contournant mais une fois de plus le gardien sauve le coup.
Bouchard dépose un caviar au second poteau où Mulle est complètement seul, l'ex-dijonnais n'à plus qu'à pousser dans l'angle ouvert (1-2 à 22'32).
Les Gamyo poussent et contrôlent le jeu mais ils sont de nouveau sanctionnés.
Le powerplay ducal va faire merveille, Edwards tente sa chance, le puck est bien récupéré par White devant le but qui déjoue Hocevar déjà au sol (2-2 à 24'59).
Les Ducs reviennent vite au score et reprennent confiance, ils semblent plus en jambes mais se font à leur tour surprendre en contre. Sur l'un d'entre eux, Bouchard part complètement seul mais son boulet de canon passe au dessus.
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Les Spinaliens haussent brutalement le ton et se mettent à canonner de tous côtés, Dijon court après le palet et ne parvient pas à sortir de sa zone, Buysse tient le fort. L'arrière garde dijonnaise agonise, mais une fois encore est sauvée par son portier. La pression de la machine orange est intense, mais sans résultats. Stefishen s'échappe deux fois en break mais les deux fois est bloqué par Hocevar.
Epinal revient à ses affaires offensives avec talent.
Mansson récupère derrière la cage, il rate complètement son dégagement et remet sur Hordelalay, ce dernier décale Soudek qui met au fond et fait gronder les supporters visiteurs qui ont fait le déplacement (2-3 à 34'00).
Dijon repart de l'avant et Lamboley trouve la mitaine d'Hocevar au bout de son lancer.
Susanj relance le jeu visiteur par une longue passe sur Hordelalay qui vient buter sur Buysse, le puck roule à côté du gardin, Robin Soudek, à l'embuscade, vient le loger derrière la ligne (2-4 à 34'23).
Deux buts coup sur coup, la mécanique visiteuse fonctionne à merveille, Dijon lui vient de couler, définitivement, mais personne ne le sait encore...
Tirs cadrés : 17 / 8 pour Epinal
Engagements : 13 / 13
Orange ô désespoir :
Dijon revient avec courage et motivation, à l'image de Stefishen, de loin le meilleur dijonnais du match. De nombreux tirs passent très loin à côté du cadre.
La stratégie ducale n'a pas variée d'un iota on tente toujours de prendre à défaut l'adversaire avec un contre rapide. Stefishen lance, le rebond concedé par Hocevar est complètement cafouillé par Laplace qui rate la cage. Stefishen part en solitaire, mais son tir lointain n'aboutit pas.
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Photographe : Philippe Rouinssard |
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Une pénalité tombe sur le casque spinalien, au vue de la réussite totale des Ducs dans cet exercice durant le match, les Gamyo ont de quoi s'inquiéter. Hocevar bondit devant Andersson pour un arrêt solide. Dans la foulée le Suédois tombe lourdement sur la glace, visiblement durement blessé, il faut l'évacuer sur civière.
Une nouvelle faute est sifflée contre Epinal qui donne le bâton pour se faire battre, mais le powerplay ne donne rien , Nyren de la bleue tente sa chance, Hocevar, bien que masqué réalise un impeccable arrêt mitaine.
Le temps défile en faveur des visiteurs, les Gamyo défendent bien et jouent le chrono comme il faut. Ils sont pénalisés pour la troisième fois de la période. C'est l'une des dernière chance pour les Ducs, ils maintiennent la pression devant la cage vosgienne, proposent quelques belles actions mais ne se procurent aucune occasion franche. Mis à part Edwards qui est bien stoppé par le portier orange.
La fin de match est anecdotique, Dijon se prend les pieds dans le tapis, la sortie de Buysse n'apporte rien, les Ducs tricottent devant la cage sans tirer.
Tirs cadrés : 12 / 2 pour Dijon
Engagements : 11 / 10 pour Epinal
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Robin Soudek
** : Pierre-Charles Hordelalay
* : Taylor Stefishen
Après quatre défaites consécutives, Epinal retrouve enfin du poil de la bête et remporte une victoire importante. En effet les trois points récupérés en Bourgogne permettent aux Gamyos de prendre la septième place à quatre longueurs de la zone rouge. Les Gamyo sont donc remis en selle mais pas tirés d'affaire pour autant. Ils ont pourtant livré la marchandise dans cette rencontre, plutôt solides défensivement et appuyés par un solide Hocevar qui a bien retrouvé ses sensations, offensivement ils ont tourné de manière assez impressionnante en deuxième période, menés par le sniper Soudek. Leur gros relâchement du dernier tiers n'a pas été dommageable, mais ils devront être un peu plus concentrés en fin de rencontre pour s'éviter quelques frayeurs. Les hommes de Gratton se déplacent à Angers, mardi, pour un match avancé capital, qu'il faudra gagner à tout prix.
Dijon enchaîne un cinquième revers de suite et reste dans les profondeurs du classement à douze points des playoffs, gouffre impossible à combler (même si mathématiquement une toute petite chance persite encore). Plus grave encore les Ducs sont désormais à six longueurs de Strasbourg, avant dernier du classement. Toutes les équipes du bas de tableau prennent des points et les hommes de Paredes se retrouvent en diffcultés au niveau du classement des futurs playdowns (derniers dans toutes les configuration, voir notre article). Même s'il reste encore trois matchs contre des adversaires directs et donc avec une possibilité d'empocher 9 points supplémentaires, les voyants sont de plus en plus rouges vifs. Privés de Guttig pour ce mach les Ducs devront se passer d'Andersson, l'affaire se complique. Les points noirs sont toujours les mêmes, la défense très vite en énormes difficultés est temporairement compensée par la forme de Buysse, mais il ne peut pas tout faire. Les sorties de zones catastrophiques sont légions et coûtent régulièrement des buts. Offensivement, le jeu est usé jusque dans la caricature, avec des contres et un dumping incessant qui ne permet que de perdre le palet en fond de glace. Il manque toujours de finition pour concrétiser les phases de domination Le déplacement de vendredi à Bordeaux s'annonce plus que compliqué pour Dijon, même si en général le DHC est plus convaincant contre les grosses écuries que contre les adversaires directs.