Les quinze minutes de retard, ont aiguisé les esprits guerriers puisque dès l’ouverture du jeu et 14 secondes Moronne est déjà mis par deux fois à contribution sur un tir de Guimond puis sur un shoot de le bleue de Chakiachvili dont le rebond surprend Vigners qui avait pourtant le but d’ouvert devant lui.
|
Photographe : Marine Romain |
|
Trois minutes plus tard et c’est cette fois le trio Hecquefeuille Loizeau qui sur un contre rapide font frissonner les tribunes. Le jeu rapide va d’un but à l’autre, avec Gueurif qui a son tour manque de peu le chemin du but, mais le cerbère de Mulhouse est bien attentif.
Une première pénalité appelée contre Mulhouse, permet à Rouen de faire tourner ses Unités.Spéciales. mais les entrées de zones trop fébriles empêchent d’offrir des occasions de but.
Une deuxième pénalité est à nouveau sifflée par les zèbres contre Mulhouse avec une fois de plus pas de solutions devant le but. Seul Chakiachvili tentera un tir de la bleue que le cerbère bloque d’une belle mitaine. Pire alors que Pintaric averti du retour à égalité, les dragons se font contrer une passe qui atterrie dans la palette du joueur de Mulhouse sortant de prison. Ce dernier appuyé des attaquants se retrouve à trois contre un devant le but de Pintaric.
Le cerbère de Rouen repousse le shoot puissant de Norton, mais couché voit le palet repris par Pietroniro, qui lancé, propulse le palet sous la barre transversale... imparable (11.11 / 0 – 1 / Pietroniro ass Norton et Jorik) .
Rouen qui jusque-là menait les débats se retrouve pris à froid et comment une erreur sur Hecquefeuille. C’est aux scorpions de se retrouver cette fois en supériorité. Et vont via Labelle, au 2
e poteau tenter de prendre le large en glissant le palet le long du poteau, mais le goal Normand ferme sa cage.
Un shoot de la bleue de 4 n’aura pas plus surpris Pintaric. Puis Hecquefeuille enrhume la défense normande, mais ne peux concrétiser son avantage face au goal de Rouen.
Les Rouennais piqués au vif répliquent. Sur une entrée de zone de Lampérier la passe est pour Tessier qui ne se pose pas de question en shoot à la cage. Le palet est dévié au nez et à la barbe du goal adverse ( 14.17 – 1 -1 / Guimond ass Tessier et Lampérier).
Les cinq dernières minutes seront à l’image de ce premier tiers… Un dragon qui met la pression, possède le plus le palet, mais qui finalement ne fait pas la différence.
F.O : 8 Rouen / 7 Mulhouse
Tirs : 14 Rouen / 7 Mulhouse
Un dragon inefficace
Malgré une entrée sur la glace un peu plus fringante des Rouennais qui reprennent possession du terrain adverse, le manque de tir cadré se fait toujours aussi cruellement ressentir.
|
Photographe : Marine Romain |
|
A défaut de briller en attaque les Dragons tentent les individualités, et les attaques rapides, mais à ce jeu c’est les Scorpions qui sont les plus affutés avec le duo Mugnier Loizeau toujours aussi explosif.
Leur volonté de prendre de vitesse l’arrière garde normande, se concrétise par une séquence où ils vont plus souvent à la cage, et donc plus de tentatives de shoots.
Ce n’est qu’à la mi match, sur une passe de Gilbert derrière le but à Bedin que Moronne sera mis en difficulté, mais finalement arrivera a geler le palet. Peu après, en solo, s’est Johnson qui tente un duel (perdant) face au cerbère.
Les Rouennais vont enchainer deux pénalités coup sur coup et perdre un attaquant (dix minutes de pénalité) ce qui va nuire dans leur capacité à reprendre le match en main.
Seules les deux dernières minutes de ce tiers sera véritablement un concentré de lancers des artilleurs Normands, sans que leur débauche d’énergie ne soit récompensée.
F.O : 8 Rouen / 6 Mulhouse
Tirs : 12 Rouen / 4 Mulhouse
Désillusions Rouennaises.
|
Photographe : Marine Romain |
|
Une fois de plus, l’entame du tiers est cruel pour les Rouennais. A vouloir aller trop vite sur la cage adverse ils en oublient les bases d’une possession de palet… Le garder.
Et Mulhouse avec sa force de frappe rapide prends une fois de plus des dragons aux jambes lourdes de vitesse.
Une fois de plus en situation de surnuméraire, les scorpions obligent Pintaric à laisser le rebond sur le premier shoot (de Perrefond) pour Esipov qui de près, trouve les filets. (41.17 / 1 – 2 / Esipov ass Perrefond et Haimovici).
Les Rouennais répliquent, m’arrivent toujours pas à cadrer leurs tirs, se faisant même attraper par la patrouille.
Le killer Play Rouen tiens la baraque face à Mulhouse qui se fait sanctionner à quelques secondes de la fin de sa supériorité par les zèbres (45’).
|
Photographe : Marine Romain |
|
Cette pénalité va tourner à l’avantage des Rouennais qui grâce à un shoot de Chakiachvili, trouve la déviation devant le but de Vigners au grand dam de Moronne qui jusque-là avait réussi à déjouer les tentatives Normandes (46.15 / 2 – 2 / Vigners ass Chakiachvili et Gilbert).
Profitants de ce moment de grâce les Rouennais récidivent à peine trois minutes plus tard, avec à nouveau un shoot vers la cage de Chakiachvili.
Le cerbère repousse le tir de la botte, mais Lampérier, posté devant le but récupère le palet, et après avoir pivoté sur lui-même, prend de vitesse le gardien pour glisser le palet au fond du but. (48.51 / 3 – 2 / Lampérier ass Chakiachvili et Tomasino)
Alors que le dragon semblait enfin avoir réussi à se défaire de ce match cauchemardesque et qu’ils ne courraient plus après le score, une fois encore leur adversaire les prenaient de vitesse et sur un énième débordement pour se créer une occasion de but.
Lessard à l’origine de l’attaque fait une passe côté droit vers Pistilli qui fonce sur le côté du but de Rouen repique au centre avant de faire une passe en retrait vers Morton qui arrivé lancé, ne laisse aucune chance à Pintaric (51.18 / 3 – 3 / Morton ass Pistilli et Lessard).
F.O : 11 Rouen / 17 Mulhouse
Tirs : 13 Rouen / 12 Mulhouse
On ferme les bancs.
A peine le coup de sifflet de cette prolongation que celle-ci sera vite conclue. Jurik empoche l’engagement, fait une passe à Hecquefeuille, pendant qu’en renard des glaces, Pistilli se fait oublier de son adversaire, longeant la bande coté banc des joueurs,
avant de repiquer au centre et récupérer la passe tout en longueur d’Hecquefeuille, laissé libre de ses mouvements par des dragons figés.
Pintaric ne peux pas tout, et perd ce duel. (60.12 / 3 – 4 / Pistilli ass Hecquefeuille et Jurik)
A quelques jours d’une rencontre très importante contre le leader et le favori désigné de cette saison, Grenoble, le Dragon semble ne pas montrer les signes les plus rassurants pour ses supporteurs. Aussi bien dans l’attaque, la défense, que sur les supériorités… ils montrent un niveau actuel totalement différent à celui montré lors de la CHL. Est-ce un burn out ? ou une période dans le dur suite aux enchainements ? le résultat de ce match, avec un adversaire qui la veille avait rencontré Amiens, et donc à priori ne devais pas être dans une forme olympique, pose question. L’absence de trois joueurs (Guttig, Nesa, Cantagallo) n’explique pas tout…