Photographe : Nicolas Leleu

22 petites secondes

C'est le temps nécessaire aux Rapaces de Gap d'ouvrir la marque. En effet, la surprise est grande. De O'Keefe au coach en passant par les spectateurs, les réactions témoignent de la surprenante entrée en matière de la part des joueurs de Basile. Rehus lance au fond, Ringrose récupère et complète le jeu. Assisté de Rehus et de Carr, le natif d'Edmonton surprend tout le monde et porte le score à 1-0. Il marque son 15ème but pour les siens (1-0, 0:22).

La réaction amiénoise est immédiate. Fouquerel voit un cafouillage devant son filet. La première ligne amiénoise – à peine montée sur la glace – rate sa chance. Une cage vide est ratée et illustre la soirée manquée des joueurs de Richer.

Le premier tiers est agréable à suivre puisque l'intensité mise des deux cotés est intéressante. C'est en voyant la domination gapençaise par le beau jeu, l'échec-avant puissant et les duels remportés à la bande que l'on remarque le génie de Basile. De l'autre coté, les mises en échec de Legault témoignent de l'implication amiénoise dans le premier tiers.

Les Gothiques ne se laissent pas abattre après un premier but pris très tôt. En effet, Riendeau effectue un échec-avant inhabituel. Il récupère le puck et voit son capitaine seul dans le slot. Il effectue la passe. Champagne hérite donc du palet et déjoue Fouquerel. Le capitaine (assisté de Riendeau et Coulaud) marque son 20ème but de la saison et permet aux siens de revenir à égalité (1-1, 3:25).

Avec la semaine moins chargée, Richer en a profité pour travailler les combinaisons. Les sorties de zone sont plus efficaces qu'à l'habitude. De plus, les entrées de zone sont intéressantes à l'image de celle de Fauchon qui témoigne aussi de l'implication de la quatrième ligne. Toutefois, le Français ne peut cadrer son shoot (8:20). Le tiers ne voit cependant que très peu d'arrêts de jeu.

Sur un jeu de puissance pour les Gothiques, Riendeau manque une cage vide et témoigne de la constante difficulté amiénoise en supériorité sur cette soirée (11:50). En effet, sur cette même action, Brisebois tombe et laisse Di Dio Balsamo seul au but. Le jeune international français réserviste tente sa chance des poignets mais voit O'Keefe faire l'arrêt. Sur la remise en jeu, Essery touche le poteau droit du portier. Toujours sur le même jeu de puissance, la première vague laisse place à une seconde vague qui démontre davantage de combinaisons intéressantes.

Les douze premières minutes étaient les seules intéressantes coté amiénois. Le reste de la soirée est difficile. Cela se voit rien que dans la seconde partie du premier tiers puisque l'équipe de Basile va littéralement bloquer celle de Richer en zone défensive. Gap – à force de domination – obtient un jeu de puissance en fin de période suite à un accrochage de Offert (17:36). Sur le jeu de puissance, les premières entrées en zone sont difficiles pour les Rapaces. Toutefois, la troisième tentative est la bonne. Sur cette première installation, le jeu va vite se conclure. En effet, Bernier effectue une passe transversale exceptionnelle qui va mystifier la défense des Gothiques. Anthony Rech (assisté de Bernier et McEachen) reprend d'un slap en one-timer et permet aux siens de reprendre les devants (2-1, 18:29).

Tirs : 10 pour Amiens, 15 pour Gap
Engagements : 12/22 pour Amiens, 10/22 pour Gap
 

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Photographe : Nicolas Leleu

Rech, encore une fois

Déchets, déchets et encore des déchets. Les joueurs de Richer connaissent de grandes difficultés. Le rouleau-compresseur est impressionnant coté gapençais. Les seules sorties de zone amiénoises permettent de mettre le puck au fond et de changer les lignes.

Les Gapençais n'ont pas énormément de grandes occasions mais dominent sans concession. Bouvet ne passe pas loin de marquer quand il tente une déviation sur un tir de McEachen. Toutefois, O'Keefe sort un nouvel arrêt important. La réponse amiénoise provient de la palette de Legault. Il tente sa chance d'un tir des poignets mais il ne trouve que la mitaine de Fouquerel (7:58).

La domination gapençaise est incroyable. Les Gothiques semblent perdus sur la glace. A forces égales, la tendance semble montrer une supériorité numérique pour les Rapaces. Les dégagements interdits sont les seuls moyens de souffler quelques secondes pour Amiens. Les remises en jeu sont toutes perdues et seulement 5 tirs ont touché Fouquerel durant le T2. La seule occasion franche amiénoise sort de nulle part. Riendeau hérite du puck et part seul au but sans que personne ne sache comment. L'attaquant des Gothiques tente de battre le cerbère adverse d'un shoot entre les jambes mais c'est chose ratée.

A force de se faire dominer, il fallait se douter que les Gothiques allaient prendre un but. En effet, Anthony Rech marque un deuxième de la soirée et un 12ème (32ème point) en seulement 25 matches. L'attaquant français – dans une saison formidable depuis son retour – tente un shoot faible qui passe entre les jambes d'un portier qui fera sa seule erreur du match. Rech est assisté de Thillet et de King. Il porte la marque à 3-1 (14:14).

Les Gothiques ont tendance à éviter les ailes. Le jeu ne se joue pas en largeur et les joueurs convergent trop souvent au centre. Cela se voit notamment quand Béron avance aveuglement, seul, en zone neutre et perd le palet de nombreuses fois. Tous les duels sont remportés par une équipe dominatrice et bien supérieure. Fouquerel fait un dernier arrêt dans le deuxième tiers quand il voit un shoot rapide de Brisebois en powerplay (19:28).

Tirs : 5 pour Amiens, 16 pour Gap
Engagements : 5/19 pour Amiens, 14/19 pour Gap
 

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Photographe : Nicolas Leleu

Un troisième tiers horrible

Les Gothiques ont la chance de revenir puisqu'ils obtiennent une double supériorité numérique pendant 28 secondes. Sur le retour à 5 contre 4, les Rapaces contrôlent le jeu. Cela témoigne du match pénible des Gothiques. Ultra-dominés, les Gothiques ne méritent pas le moindre point ce soir. Sur le powerplay, seul Riendeau obtient une chance mais il précipite son tirs et n'inquiète même pas un Fouquerel très tranquille.

Champagne obtient un shoot quelques minutes plus tard après une belle combinaison de sa ligne. Toutefois, cette rare occasion ne suffit pas au public plutôt impatient (4:49). Public qui n'a cessé d'encourager les siens lors des deux premiers tiers. Ce troisième passe plutôt difficilement puisque les joueurs ne semblent pas révoltés par ce qu'il se passe. Il est à noter aussi une belle entrée de zone de Brisebois qui remonte la glace seul. Son shoot n'inquiète toutefois pas le cerbère gapençais (5:29).

La domination gapençaise est complète. Toutefois, les grosses occasions ne pleuvent pas pour autant. Bouvet – ancien amiénois – obtient un bon shoot des poignets quelques instants après (7:30). Par la suite, Ross obtient deux chances coup sur coup. Il tire une première fois sur O'Keefe puis récupère le rebond sans toutefois déjouer le portier amiénois (12:52). C'est ensuite au tour de Di Dio Balsamo de tenter sa chance. Son tir va toutefois directement sur la mitaine du cerbère amiénois (16:10).

En fin de match, les Rapaces marquent une quatrième et dernière fois en cage vide par l'intermédiaire de Da Costa (assisté de Isackson et Craige). Quand le but est marqué, Brisebois vient s'en prendre – sans aucune raison – aux joueurs de Gap. Champagne s'implique et les esprits s'échauffent. Le défenseur québécois fait une nouvelle parler de lui. C'est tout de même 4-1 pour les visiteurs qui profitent d'un gardien sorti seulement 28 secondes avant la fin alors que l'équipe devait combler un retard de deux buts (19:38).  

Tirs : 9 pour Amiens, 8 pour Gap
Engagements : 11/19 pour Amiens, 8/19 pour Gap

3 étoiles Hockey Hebdo

* : Anthony Rech
** : Marc-André Bernier
*** : Clément Fouquerel
 

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Les Gothiques sont dans le rush final pour éviter la zone de playdown. Dans une course contre Nice et Epinal, Amiens se doit de remporter des matches. Ce dernier était toutefois bien trop difficile. L'adversaire joue dans une cour différente. Avec désormais 83 points, les Rapaces sont favoris pour terminer en tête en saison régulière. Épinal est allé chercher deux points alors que Nice n'en a pas pris (revers 2-0 contre Angers). Amiens ne compte plus que deux points d'avance puisque les Pionniers (vainqueurs contre les Dragons) ont 43 points. De plus, Amiens compte trois points de retard sur Épinal qui a toutes ses cartes en main pour une place en playoff malgré une saison aussi calamiteuse que celle d'Amiens. Dimanche, Amiens ira à Angers alors que Épinal va à Lyon, que Nice reçoit Rouen et que Chamonix-Morzine se déplace à Dijon. Les Pionniers peuvent évidemment faire un gros coup.