Slovak absent côté spinalien, Baluch côté angevin.
Pour les supporters d’Epinal, c’est l’occasion de revoir un coach bien particulier : Alex Stein, l'entraîneur d’Angers, qui avait emmené les Dauphins jusqu’en demi-finales de Ligue Magnus la saison dernière.
Epinal, patinoire de Poissompré, Hockey Hebdo
Paul Haffemeyer, Fernando de Abreu et Florence Claudez le 30/09/2013 à 11:07
Arbitres : Mr Bliek assisté de Mrs Metais et Furet
Buts : Epinal : 07:40 Francis Meilleur (ass Jan Plch) ; 44:09 Steven Cacciotti (ass Dominic Perna et Benjamin Breault) ; 51:06 Benjamin Breault (ass Dominic Perna et Steven Cacciotti) Angers : ; 10:08 Julien Albert (ass Brian Henderson) ; 12:42 Robin Gaborit (ass Brian Henderson) ; 38:39 Julien Albert (ass Gary Lévèque) ; 40:18 Brian Henderson (ass Michael Busto)
Pénalités
2 minutes contre Epinal
6 minutes contre Angers
1er tiers :
Après le coup d’envoi, les Dauphins prennent le contrôle du palet. Kuralt obtient la première occasion après une belle passe de Plch, mais son tir passe de peu à côté (0’46).
Photo : Fernando de Abreu
Alex Stein est revenu victorieux d'Epinal
Angers réussit toutefois à écarter le danger sur leur premier jeu d’infériorité (Isherwood pour accrocher), sans trop de difficulté. Epinal pousse, mais Angers ne rompt pas. D’ailleurs, ces derniers n’attaquent pas non plus, leur premier tir n’intervenant qu’à 3’40 par Henderson, en power-play.
Fortier s’essaye également, mais Hocevar est dans son match (4’11). Epinal réussit à éliminer le danger de cette infériorité, dans la douleur toutefois.
Offret sonne la révolte, sans succès (6‘25) en tirant sur le plastron d’Hardy. Epinal continue de pousser, et cela va payer, puisque Meilleur va ouvrir le score, sur un tir excentré qu’Hardy va freiner des jambières, mais pas suffisamment (1-0 à 7’40).
Cela récompense l’entame de match spinalienne, tellement les Dauphins semblent maîtriser leur sujet en ce début de match. Du moins, cette pensée a dû traverser l’esprit de la défense spinalienne quand, coup sur coup, la défensive offre sur un plateau d’argent des palets aux attaquants adverses, qui ne se font pas prier pour mettre au fond (1-1 par Albert à 10’08 puis 1-2 par Gaborit à 12’42).
Voilà de quoi remettre en question une défense, plutôt versatile face à une attaque angevine qui n’a rien a envier à personne ! Du coup, Angers revient clairement dans le match et fait tourner la rondelle au gré de ses envies, sans forcément être très inquiété.
Mrena met à contribution Hocevar, sans réussite (17’48). Angers n’a pas forcément besoin de pousser, mais la maîtrise technique et l’incapacité des Dauphins à récupérer le puck et à se projeter devant, permet aux Ducs de s’installer en zone offensive sans trop de difficultés.
Plch obtient la dernière occasion de ce tiers à 18’11, avec un tir sur la transversale du but adverse.
Après ce tiers, les Dauphins peuvent avoir des regrets ! Une défense qui donne par deux fois le palet aux attaquants angevins pour, à chaque fois, un but au fond des filets, et une attaque qui, malgré quelques actions, peine à s’installer en zone offensive, sont la recette de ce premier tiers-temps.
2ème tiers :
Après quatre minutes de jeu sans véritable occasion, ce second tiers est plutôt équilibré, les deux équipes se neutralisant. Epinal semble mieux parti qu’en fin de premier tiers-temps, mais n’arrive pas pour autant à déjouer la défense angevine, qui tient bon.
La plus grosse occasion intervient à 25’28 avec un bel arrêt d’Hocevar devant Crowder.
Angers obtient la plupart des engagements, preuve de leur sérénité technique et mentale.
Hocevar se met encore à l’évidence devant Henderson, Custosse, ou encore Manavian (25’59, 27’25, 29’01).
Epinal souffre en ce milieu de tiers, mais Hocevar tient bon et, heureusement, la défensive locale également.
En tout cas, les palets vers les attaquants n’affluent pas, ou ne vont pas bien loin ! En effet, Epinal n’a pas tiré dangereusement depuis le début de ce tiers.
Photo : Florence Claudez
Michal Petrak repart à l'assaut
Après quelques minutes, les Ducs desserrent leur étreinte, et Epinal peut souffler, sans pour autant se montrer dangereux (31’00). Même pendant un jeu de supériorité, Epinal n’arrive pas à mettre en difficulté Hardy, tant la défense d’Angers est concentrée. Epinal obtiendra sa plus grosse occasion du tiers sur un beau shoot de Petrak (38’09) mais Hardy tend la mitaine. Peu de temps après, c’est Albert qui vient faire trembler les filets spinaliens, profitant d'une déviation malheureuse du patin de Chauvière et s’offrir un doublé (3-1 à 38’39).
Le tiers se finit là-dessus, avec un score finalement logique au vu du jeu proposé par les deux équipes, et qui aurait être plus lourd si le gardien d’Epinal n’avait pas haussé son niveau de jeu.
3ème tiers :
Après sa série d'arrêts en deuxième période, c'est pourtant bien Hocevar, qui effectue une erreur qui coûte cher, en se couchant au sol à côté du palet pensant l’avoir gelé, Henderson ne se prive pas pour pousser au fond (4-1 à 40’18).
Bizarrement, même si les carottes semblent cuites, ce but a pour effet de réveiller des Dauphins jusqu’alors amorphes. D’ailleurs, le réveil arrive grâce au capitaine Cacciotti qui récupère de la main un palet aérien et tente un tir croisé, qui prend Hardy à contre-pied (4-2 à 44’09).
Epinal tente alors de revenir de suite dans la partie mais, malheureusement pour eux, Angers laisse passer l’orage et les bleus ne trouvent pas l’ouverture. Du coup, Angers se reprend et ne laisse que peu de chances aux Spinaliens de revenir. Mais, sur une magnifique action collective, initiée dans l’axe par Cacciotti, la passe à destination de Perna, sur la gauche du but d’Angers, qui remet instantanément sur Breault de l’autre côté, permet à ce dernier de revenir à un but d’écart seulement, neuf minutes avant la fin du match (4-3 à 51’09).
L’espoir renaît ! Epinal et ses supporters y croient, Angers doute. Stein utilise alors adroitement son temps mort voyant que son équipe perd pied. Les visiteurs se contentent alors de défendre, laissant Epinal venir (53’00).
Les joueurs et les supporters y croient, d’autant plus que les Ducs multiplient les dégagements interdits ou encore les passes au fond pour permettre le changement de ligne. Néanmoins, le temps tourne en leur faveur, et ils tiennent le bateau à flot. Malgré deux retards de jeu non sifflés en défaveur d’Angers à une minute de jeu de la fin du match, le coach spinalien fait revenir Hocevar sur le banc et Epinal joue à 6 contre 5 lors de la dernière minute de jeu. Rien n’y fait, Angers tient bon et le score en reste là.
Photo : Fernando de Abreu
Les spinaliens se sont heurtés à un mur défensif
Après six matchs officiels, dont celui-ci, Epinal ne compte que deux victoires, en coupe de la Ligue. Toutefois, il y a de quoi avoir de la frustration car, sur les quatre défaites, toutes le sont par un seul but d’écart. Pour ce match, Epinal n’a pas joué à son niveau assez longtemps pour espérer mettre à mal le vainqueur de la saison régulière de la saison dernière, surtout lorsqu’en plus, la défense offre des buts quand les Ducs n’en demandaient pas tant.
Côté Angers, tout va bien avec six victoires en six matchs. La touche Stein est bien présente, même si cette équipe paraît malgré tout moins impressionnante que la saison dernière.
Score final : Epinal 3-4 Angers.
Environ 1100 spectateurs.
2 minutes de pénalité contre Epinal, 6 minutes contre Angers.
32 tirs pour Epinal, 44 tirs pour Angers.
RSS
