Parole aux défenses
Lyon s’empare du palet, mais le Dragon fort d’un pressing haut le récupère rapidement. Brodeur teste le gardien Lyonnais d’un gros slap. Juste derrière Podzins lance l’offensive Lyonnais d’un tir vicieux de la bande bien capté par Pintaric (1.36).
| Photographe : Marine Romain | |
Alors que les Dragons affrontent sans problème une première pénalité (5.34), c’est à la mi-tiers que les deux camps se créent des situations de surnombre par des attaques rapides via Mickevics et Verbeek, Pintaric faisant 2 arrêts de grande classe.
Thinel et Bedin de leur côté n’arrivent pas à faire le dernier geste pour tromper le cerbère de Lyon. De la bleue Roy oblige Stojanovic à laisser un rebond mais sa défense veille. Correia en réponse oblige également un arrêt en deux temps de Pintaric.
Les deux équipes se montrent chacune capable d’effectuer des attaques rapides, visant le surnombre face au gardien, Rouen semble confondre parfois vitesse et précipitation et n’arrive pas à prendre l’ascendant les Lyonnais. Les tirs de la bleue des dragons Chakiachvili puis Roy (15.33) ou de Podzins pour Lyon donnent des frissons au public Normand.
A 16.48 une pénalité est sifflée contre les Lyon, mais Rouen ne se montrera pas plus dangereux en supériorité que leur adversaire en début de match.
Engagements : 11 - 6 / Tirs : 9 - 6
Rouen ouvre le score
Les dragons reprennent le début du match à leur compte pour mettre la pression sur leur adversaire du soir. Koivisto tente la lucarne gauche sur une passe de derrière la cage sans succès (21.45). Puis Deschamps et Lampérier essaient de près les réflexes de Stojanovic.
| Photographe : Marine Romain | |
Il faut attendre sept minutes pour que lyon ressorte ses griffes via Ankers, puis un contre de Correia obligeant Pintaric à geler le palet en se couchant dessus.
Et c’est à la mi match, alors que les Dragons ont lancé une nouvelle attaque rapide sur le camp lyonnais, que l’ouverture du score va se faire.
Makinen de la bleue, lance vers le but, Thinel, essaie de marquer mais la défense Lyonnaise protège son camp dans une mêlée où le palet se retrouve repoussé et atterri devant Koivisto qui soulève le palet vers la lucarne gauche juste au-dessus de l’épaule du gardien (32.06 / 1 – 0 / Koivisto ass Thinel et Makinen).
Les rouennais, via Deschamps puis Koivisto, tentent de doubler la mise (35.55) puis Langlais. Lyon fait le dos rond, puis à son tour porte le danger devant le but de Rouen provoquant une pénalité contre Rouen. Paradoxalement, les Lyons portent moins le danger en supériorité qu’avant, les Dragons finissent même en supériorité le tiers suite à un surnombre sifflé par les zèbres.
Engagements : 12 - 7 / Tirs : 13 - 6
Une supériorité clos les débats
| Photographe : Marine Romain | |
Les Dragons profitent de la supériorité pour essayer de creuser l’écart, Chakiachvili tire de la bleue vers le but, et Aléardi posté devant essaie de dévier le palet pour marquer, mais Stojanovic gèle le palet sans problème.
Après le retour à égalité, les montées Rouennaises se retrouvent bloquées par une défense agressive sur le palet des lyonnais, Roussel en profitant pour porter le danger sur Pintaric qui dévie de la botte (45.10) et provoque une pénalité contre Rouen juste derrière.
Le match très fermé fini par tirer sur le mental des deux côtés, les zèbres interviennent pour calmer les esprits échauffés. Résultat Rouen se retrouve en supériorité durant moins d’une minute. Malgré une nouvelle supériorité pour lyon le score reste à l’avantage de Rouen, le power-kill Rouennais se montrant inflexible.
Et à égalité Pintaric sort l’arrêt réflexe devant un Ankerst, qui le genou à terre venais de tirer vers une lucarne qui lui semblais ouverte (53.30).
L’équipe des Lyons jette toutes ses forces dans les sept dernières minutes, mais une pénalité stopper leur élan.
| Photographe : Marine Romain | | Cette quatrième supériorité Rouennaise sera la bonne sur l’engagement sur une passe à trois via Langlais qui dans l’axe transmet vers Ritz posté à droite, décale le cerbère et passe rapidement le palet pour un missile de son capitaine en pleine lucarne droite (56.26 / 2 – 0 / Roy ass Ritz et Langlais).
Il reste moins de trois minutes à jouer et les dragons se mettent en difficulté en concédant une double pénalité à Lyon. En effet, tout d’abord à cinq contre quatre, le coach Civic fait sortir Stojanovic pour avoir six joueurs de champ.
Poussés dans leur retranchement une nouvelle sanction contre Rouen porte l’opposition à six contre trois. Mais héroïques, les coéquipiers de Pintaric arrivent à préserver l’avantage de deux but et lui offrir son deuxième blanchissage.
Engagements : 6 - 17 / Tirs : 4 - 9
Troisième match gagné par Rouen, avec en face une équipe de Lyon qui aura tenu longtemps la draguée haute aux champions en titre.
Les attaques rapides et la défensive des deux camps se rendant coup pour coup. Le manque de réussite sur les sept supériorités Lyonnaises, est surement à porter au crédit d’un powerkill Rouennais efficace.
Alors que du côté de Rouen, l’attaque semblait moins précise qu’en CHL. Le power Play des Dragons lui semble commencer à se montrer efficace.
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