Dans ce tiers avec Lampérier en capitaine, et Thinel en coach, le début de match des dragons va se faire crescendo ce qui offre aux Niçois une prise de contrôle en début de match, monopolisant le palet durant les deux premières minutes, puis va via un pressing haut, empêcher les rouennais de venir effectuer des incursion dans leur camp.
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Photographe : Marine Romain |
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Montrant la voie à son équipe le capitaine de ce soir lance une attaque rapide avec en soutien Guimond, ce dernier recevant une passe transversale finalement bloquée par le cerbère Niçois. La réplique des aigles ne tarde pas avec Nogachyov qui récupère un palet plein axe laissé par la défensive rouennaise, mais Pintaric veille. Peu après Chabert essaie à son tour de tromper Pinta sur un palet placé juste devant le but, alors que son compère est dans les parages.
La mi tiers approche, et Rouen se montre de plus en plus dangereux, et le prouve sur une belle incursion dans l’axe du but de Perret qui se décale côté droit avant un tir du poignet qui surprend le cerbère de Nice (08.58 / 1 – 0 / Perret ass Salve et Johnston)
Profitant de cet ascendant le duo Lampérier Guimond se met à nouveau en lumière sur un shoot de Yeo, repoussé de la botte par le cerbère, mais le palet repris par Guimond ne trouvera finalement le chemin des filets. Les aigles loin de subir vont être proche de l’égalisation, Crete sur un tir instinctif côté droit du cerbère Normand loupe de peu le but, faisant tinter la transversale malgré une mitaine levée de Pinta.
Peu à peu les Rouennais sont de plus en plus maitres du jeu, et vont pousser à la faute leur adversaire.
Une fois de plus les unités spéciales normandes ne se montrent pas sous leur meilleur jour durant ce début de pénalité puisque durant une minute trente, avec un seul shoot de Dorion, la pression sur le cerbère Niçois n’est pas importante.
Finalement la supériorité s’avoue payante, puisque bien installé dans la zone, Johnston déclenche un shoot payant le cerbère masqué par un équipier ne voit pas le tir (15.21 / 2 – 0 / Johnston ass Gueurif et Dorion).
Toujours omniprésents les Rouennais, finissent ce tiers avec deux longueurs d’avance et ont pris le match à leur avantage, malgré un début de tiers poussif, le temps surement de trouver leurs marques, suites aux nombreux abonnés à l’infirmerie
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les aigles se donnent des ailes
Rouen entame ce tiers en meilleure figure, se montrant les premiers devant la cage. Mais le danger rode toujours avec Chabert qui tente de profiter d’un palet trainant dans la zone de but pour un tir instinctif mais non cadré. Les dragons sur l’action suivante avec un shoot du cercle droit de Yeo mais belle mitaine capte le palet. Peu après Yeo à nouveau tente un tir mais cette fois côté gauche, sans plus de succès malgré un trafic et un équipier tentant de masquer le goal.
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Photographe : Marine Romain |
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Les aigles montrent à nouveau de belles choses avec plusieurs tentatives qui vont mettre Pintaric a contribution (7’). Le match s’emballe avec deux équipes qui ne lâchent rien dans la possession du palet dans les bandes. A ce petit jeu, le plus volontaire est Rouennais, Tomasino mets ainsi tout son cœur pour offrir des palets en zone adverse à son équipe.
Suoranta ainsi en profite pour tenter un tir depuis le cercle droit, dont le shoot puissant oblige Romancik à dévier sans stopper le palet qui heureusement passe près du poteau extérieur gauche, sans être repris.
Alors que les rouennais semblent avoir mis leur patte sur le match, une mauvaise entente entre deux défenseurs rouennais va offrir l’opportunité aux aigles de se relancer
Si le palet contré n’est pas exploité pour un duel face à Pintaric, celui-ci reste dans les palettes des niçois qui vont investir le camp rouennais Chabert récupérant dans la bande fait la passe à Bonnardel qui voyant son compère esseulé au poteau opposé, lui offrant un caviar vite transformé (30.16 / 2 – 1 / Valtonen ass Bonnardel et Chabert).
Peu après Rouen frôle la correctionnelle sur une nouvelle incursion des niçois. Heureusement le manque de précision ou la justesse technique empêchent ces derniers de revenir à égalité. Finalement, Rouen creuse l’écart sur un tir boulet de canon depuis le bord gauche de la zone adverse de la bleue
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Le shoot surpuissant de Guimond surprend Romancik qui vois le palet passer sous ses jambières. (35.31 / 3 – 1 / Lampérier ass Guimond et Caron-Belleville).
L’estocade aurait pu venir à deux minutes de la fin de ce tiers, avec une incursion dans la zone par Nesa qui file vers le but côté droit, pour une passe vers le centre pour Caron, qui n’arrive pas à armer son tir.
Sauvetage de pinta à 10 sec de la fin du tiers sur un va tout niçois pour rentrer au vestiaire avec un score moindre…
Avec la manière
Une fois la surfaceuse enfin apte au travail (retard de dix minutes) le match peu enfin reprendre sur ce dernier tiers. Et cet imprévu n’a pas coupé les jambes aux deux protagonistes puisque les premières minutes vont se dérouler sur un rythme d’enfer avec des passes d’arme des deux côtés.
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Photographe : Marine Romain |
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Mais ensuite, c’est Rouen qui a nouveau se trouve des opportunités de marquer avec tout d’abord Nesa puis Johnston, l’un comme l’autre n’arrivant pas à reprendre victorieusement le rebond laissé par le goal adverse.
Un des faits du match aura lieu peu après avec une grosse occasion coté niçois qui oblige Pintaric à se coucher. Les zèbres croient le palet gelé et sifflent en peu vite, alors que la dite rondelle se trouve près du poteau gauche avec Charlet qui s’évertue à le récupérer gène par Caron. Bref, le match se poursuit avec Cantagallo qui peu après sur l’engagement coté cercle droit des aigles shoot direct vers la cage. Mais Romancik veille…
Rouen se met à la faute pour la première fois dans ce match, mais une fois de plus le Killer play se montre particulièrement efficace, envoyant de nombreuses fois le palet au fond du camp adverse, ce qui fait perdre de précieuses minutes aux Niçois.
Il reste à peine deux minutes à jouer dans ce match, et Rouen loin de se satisfaire du score affiché, monopolise le palet et reste campé dans la zone adverse, cherchant à ajouter un but dans l’escarcelle.
Un mitraillage en règle s’opère et va porter ses fruits… en faisant bouger les lignes de gauche à droite, le trio décale le goal côté droit, et ainsi permet à de reprendre la passe et sur un shoot instinctif du cercle gauche de profiter de l’espace vide laissé par le cerbère (59.16 / (4 - 1 / Tomasino ass Guimond et Suoranta).
Les quelques secondes restantes sont facilement gérées par des dragons confiants