Deux équipes concernées
Rouen ouvre les hostilités sur l’engagement pris en investissant le camp Lyonnais, mais sur une mauvaise passe celui-ci franchi la ligne bleue et permet à Lyon de se montrer dangereux en contre. Coté Rouennais, un tir de la bleue est facilement capté par Richard.
Les Lyonnais jouent crânement leur hockey pour espérer marquer, alors que le sérieux est de mise coté Dragons avec un début de rencontre rythmé.
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Photographe : Marine Romain |
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Et c’est sur un enchainement de passes rapides que ces derniers vont marquer.
Sur un palet de loin, Thinel entre dans la zone adverse coté gauche se jouant de son vis-à-vis, il récupère le palet qu’il adresse d’une passe millimétrée à Miklik lancé au second poteau. Le cerbère n’a pas le temps de se repositionner que ses filets tremblent. (3.25 / 1 – 0 / Miklik ass Thinel).
S’en suivra une pénalité appelée contre Rouen vite annihilée par une autre sifflée contre Lyon. Les deux équipes se montrent dangereuses en contre, Lyon profitant de quelques largesses dans les passes des Dragons pour gratter le palet. Correia oblige ainsi Pintaric à geler le palet de son corps dans une mêlée devant le but (9.34).
Une nouvelle pénalité appelée contre Lyon à 10.31 permet aux Dragons de faire rapidement le break.
Sur un engagement gagné dans la zone adverse Ritz transmet le palet à son capitaine posté à la bleue coté gauche, qui se décale vers le centre le long de la ligne. Koivisto met du trafic devant le goal et dévie le palet que viens d’envoyer Roy, trompant ainsi le cerbère Lyonnais. (10.41 / 2 – 0 / Koivisto ass Roy et Guttig).
Profitants de la situation, les Dragons continuent de porter l’attaque vers le camp adverse, mais alors qu’il reste à peine six minutes a jouer la patrouille siffle deux pénalités en peu de temps contre les Rouennais. Mais la défensive tiens bon malgré le danger porté par Correia ou Ankist, ou encore Mickevics qui ne trouve le chemin du but.
Le jeu de retour à cinq est stoppé par un incident de match, une crosse bloquée dans la balustrade stoppant la rencontre le temps de réparer celle-ci.
Un Lyon vaillant
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Photographe : Marine Romain |
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Le jeu reprend pour 1.04 avec Miklik et Guttig qui obligent Richard à des parades reflexes, avant que soit sifflé un arrêt de jeu pour que les gardiens changent de côté.
Essery de près oblige Pintaric à balayer devant son but, bougeant la cage du même coup. Correia profite du mémento pour tenter sa chance face à Pintaric. Aléardi en réponse file côté droit pour piquer au centre mais loupe la lucarne face au cerbère de Lyon. Loin de lâcher prise les Lyonnais vont profiter d’une pénalité contre Rouen pour ouvrir leur compteur.
Bien installés dans le camp de Rouen le palet passe rapidement du côté droit au cercle gauche pour une reprise directe de Mickevics avant que Pintaric ait pu se positionner côté droit de son but (25.06 / 2 – 1 / Mickevics ass Dinda Correia).
Réduction du score de courte durée puisqu’à peine trois minutes plus tard, les Dragons reprennent leur avance de deux buts sur un but gag.
Un tir dévié de Miklik atterrissant dans le visage de Deschamps posté au deuxième poteau fait rebondir le palet devant le slot du gardien des gones, dont profite Bedin pour scorer alors que le 19 de Rouen semble touché (28.34 / 3 – 1 / Bedin ass Deschamps et Miklik).
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Photographe : Marine Romain |
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Les deux équipes continuent de jouer physique et rapide, ce qui amène également des pénalités.
Ainsi, la mi match à peine entamée, une pénalité sifflée de chaque côté amène un quatre contre quatre dont vont profiter les dragons qui amènent le trafic devant la cage avec Nesa dont la passe de derrière le but atterri dans la palette de Chakiachvili qui tire de suite. Le palet dévié dans la mêlée trompe le cerbère de Lyon (33.02 / 4 – 1 / Chakiachvili ass Nesa et Koivisto).
Les Lyonnais sont loin de baisser les bras, et vont prouver qu’il faudra compter avec eux et leurs contre rapides. Llorca à la manœuvre intercepte le palet et part en contre défier Pintaric.
Le cerbère Normand repousse le palet mais ne peux rien face à reprise de Delemps sur le rebond laissé (36.55 / 4 – 2 / Delemps ass Llorca).
Une fin de tiers tumultueuse
De retour sur la glace pour ce dernier tiers, les Dragons reprennent le contrôle du palet, mais encore une fois se retrouvent sanctionnés par deux fois sur des égarements (43.14).
Cette fois les hommes du coach Civic ne vont pas laisser passer leur double supériorité et vont mettre qu’une minute pour trouver la faille grâce à leurs attaquants vedette sur une passe à trio, Andres nettoyant la lucarne de Pintaric au second poteau (44.06 / 4 – 3 / Andres ass Essery et Correia).
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Photographe : Marine Romain |
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Il reste encore six minutes à jouer, et cette fois, c’est Rouen qui est à la peine face aux pics des Lyonnais qui restent avec une supériorité d’une minute à jouer. Chakiachvili bloque un tir et fini boitant sur le banc, out durant deux minutes.
Le retour à égalité permet aux Rouennais de porter à nouveau le danger vers leur adversaire du soir, qui se retrouvent poussés à la faute (55.2). Une dernière faute appelée contre le camp rouennais entretient le suspense, le coach Lyonnais appelant aussitôt un temps mort pour faire sortir son gardien et donner ses instructions. Mais ni un tir rapide Correia bloqué par Pintaric, ni le contre en duo de Nesa et Koivisto loupant une cage vide ne fera évoluer le score.
Trois nouveaux points dans l’escarcelle des Dragons et un fauteuil de leader pour finir la saison régulière (Grenoble étant à ce moment-là en prolongation face à Mulhouse) permettent de voir sereinement venir les Play off.