Un tiers sans but.
Si les dragons entrent bien dans la rencontre se sont bien les azuréens qui se procurent les premières occasions mais Setanen s’oppose d’abord face à Raska (01.20) puis face à Karjalainen (02.06). Pourtant c’est Rouen qui a la main mise sur le puck mais n’arrive pas à s’approcher du but de Richard.
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Photographe : Marine Romain |
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La première grosse occasion rouennaise est l’œuvre de Simonsen qui s’amuse dans la défensive des aigles mais pêche dans la conclusion et se heurte à Garnier (05.51). Rouen poursuit sa domination et Richard est mis à forte contribution.
Nice plie mais non rompt pas et du coup Setanen est quelque peu au chômage technique. Même avec un jeu de puissance les dragons ne parviennent pas à faire trembler les filets. Si Rouen met de l’ardeur pour débloquer le compteur but, il reste néanmoins sous la menace des aigles qui sortent rapidement et si Setanen n’est pas mis en danger il doit quand même rester vigilent.
Les actions défilent comme les minutes et le tableau d’affichage n’a pas changé pourtant l’ardeur des normands mériterait récompense.
La sirène retentit et les deux équipes rentrent aux vestiaires.
Un premier tiers fort bien négocier par les rouennais qui soit par précipitation, soit par manque de précision et surtout à cause d’un excellent Richard rentre au vestiaire avec ce score nul et vierge. Nice, bien que dominé, aura fait le dos rond sur les assauts pour mieux exploiter les contres.
Des aigles opportunistes.
Le tiers commence avec des dragons en supériorité, seul Dmytriw oblige Garnier a dévié le tir avec sa botte (20.30). Une fois les deux équipes revenues à nombre égal, le jeu s’équilibre.
Rouen est tout proche d’ouvrir le score. Simonsen déborde sur la gauche et trouve Perret seul dans le slot cage grande ouverte qui manque complètement sa reprise (24.39).
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Photographe : Marine Romain |
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Dans la continuité de l’action, le palet toujours vivant est dans la crosse de Broutin qui s’échappe sur la droite fixe Setanen son tir est repoussé par la botte droite et Berzins reprends le rebond et il fait mouche (24.47 / 0-1 / Berzins ass. Broutin).
Au lieu de 1-0 on se retrouve à 0-1.
Nice vient de punir par un contre d’école, des dragons maladroits. Chaque formation aura une supériorité numérique mais le scénario est le même, rien d’intéressant.
Les minutes s’égrènent trop rapidement pour les uns et trop lentement pour les autres. Rouen au bénéfice de jeux de puissances tir, tir puis tir et tir encore mais à du mal à trouver le cadre ou voit Richard sur la route du palet.
Dans les ultimes secondes Tiala tout seul face à Setanen voit son tir bloquer par le gardien normand (39.34).
Rouen rentre avec un déficit d’une unité. Si on ne peut pas reprocher la débauche d’énergie et la volonté des normands, on peut en revanche se demander ce qui pêche pour ne pas cadrer. Si on ne cadre pas on ne peut pas marquer. Reste 20 minutes pour inverser la tendance.
Efficacité retrouvée.
Dès cet ultime tiers, Tiala encore se retrouve de nouveau seul face à Setanen qui pour la seconde fois le met en échec (41.15). Et Rouen qui ne cadre toujours pas. Il faut attendre 47 minutes pour qu’enfin Lindelof cadre un gros lancer que Garnier dévie de la botte (46.59).
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Photographe : Marine Romain |
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Dès lors la partie s’emballe et les deux équipes se rendent coup pour coup, les occasions se multiplient et les artificiers des deux camps se heurtent à chaque fois à Garnier pour Nice et Setanen pour Rouen. Les jeux de puissances octroyés à chaque formation ne changeront pas la donne, les gardiens restent impériaux. On entre dans les dix dernières minutes et le score est toujours en défaveur des locaux. A force de pousser Rouen va enfin être récompensé.
Une montée rageuse de Lindelof qui part de sa zone défensive, remonte tout le glaçon par l’axe et sert Rech bien démarqué sur la gauche, qui de volet adresse un gros slap qui passe au ras du poteau gauche et trompe enfin Garnier (52.38 / 1-1 / Rech ass. Lindelof et Tommila).
C’est du délire dans les travées de l’Ile Lacroix et un gros soulagement. Les supporters et joueurs encore à leur joie que Colomban va récidiver.
A la manœuvre encore Lindelof qui expédie un tir hyper puissant que Garnier ne peut maitriser et repousse dans la crosse de Colomban qui n’a plus qu’à finir le travail (53.01 / 2-1 / Colomban ass. Lindelof et Dmytriw).
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Photographe : Marine Romain |
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Rouen aura retourné la situation en moins de 30 secondes. Avec cette fois un but de retard, Nice se rue sur la cage de Setanen qui reste impérial devant Kalan (54.33), Sloboda (57.16), Loizeau de près (57.37) et enfin face Ruel (58.13).
Le coach niçois prend son temps mort et sort son gardien (58.13). Mais dans ce genre d’exercice il faut être précis dans ses passes.
Dmytriw intercepte la passe de la défensive niçoise et donne à Rech sur sa gauche qui n’a plus qu’à propulser le palet dans la cage vide (59.01 / 3-1 / Rech ass. Dmytriw et Cantagallo).
Rouen remporte cette rencontre avec les tripes et une grosse débauche d’énergie.
Une victoire qui fait du bien au moral. Au chapitre des satisfactions, c’est l’ensemble du groupe qui aura montré une belle solidarité, Si Lindelof fut le détonateur, Rech fut le finisseur et Setanen le protecteur. Coté niçois outre là aussi une belle solidarité ils auront maqué juste pendant 30 secondes de concentration qui leur a été fatal. Cette formation niçoise risque d’en faire souffrir bien d’autres. Pour les normands il va falloir bien récupérer car se profile déjà ce mardi le vice-champion les boxers de Bordeaux qui nul doute voudront une revanche de la finale de la saison dernière.