Mulhouse opportuniste !
Si Rouen est le premier à tirer (non cadré) via Dusseau, c’est Jurik qui teste Pintaric sur un palet gelé devant le but. Les deux équipes se jaugent, Bedin portant le danger sur Papillon, puis Captain Roy dans le trafic, sans succès (04.30).
Raux y répond sur un tir dévié sans problème par le cerbère normand suite à une perte de palet normande. Un faux rythme s’installe avec des Dragons peu agressifs et des Scorpions muselés à la ligne bleue.
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| Marine Romain |
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Ainsi, il faut presque six minutes, pour qu’enfin le compteur se débloque coté Rouennais alors qu'ils monopolisent le palet depuis le début du tiers.
Sur un danger porté par Nesa près du but, celui-ci feinte un shoot et transmet d’une passe rapide vers Dusseau pour un tir instinctif qui trompe ainsi un Papillon mal inspiré sur le coup s’étant mis trop vite à genoux. (5.56 / 1-0 / Dusseau ass Nesa et Bedin).
Peu après, les dragons offrent une pénalité, ce qui permet à Mulhouse de monopoliser enfin le palet sans réussir à porter le danger. De retour à égalité, les dragons poussent sur l’accélérateur, Maïa manquant de peu le but, Lampérier s’y emploie également, mais " pap’s " ferme le but.
L’action suivante fait encore briller le cerbère de Mulhouse qui en deux fois bloque les tirs adverses. Le duo Lampérier-Guttig fait vibrer les supporteurs, puis deux shoots de Crinon ne trouvent que la mitaine de Papillon. Mulhouse peu convainquant sur ses contres souvent bloqués par l’arrière garde Rouennaise persévère et ose…
Et sur la dernière minute, Sevcenko, d’un tir au niveau des bottes trompe Pinta et revient ainsi à égalité (18.40 / 1-1 / Sevcenko ass Jurik et Vigners).
Des Scorpions sans complexe
Le tiers à peine entamé et Les Dragons offrent une pénalité à leur adversaire qui n’en demandaient pas moins. En effet, si sur le premier tiers ces derniers semblaient empruntés dans leur hockey, la pause leur a donné des ailes.
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| Marine Romain |
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Ils portent ainsi le danger dans le camp Rouennais et vont exploiter un tir puissant de Vigners, que Pintaric ne peux que dévier du plastron, Sevcenko profite de l’offrande pour un slap rapide (20.50 / 1-2 / Sevcenko ass Vigners)
Rouen pousse mais n’arrive pas à recoller au score, et une pénalité sifflée contre Mulhouse ne changera pas la donne, ni Ritz du cercle après un tir de Chakiachvili, ni Caron n’arrivent à tromper Papillon.
Au contraire de retour à égalité, Mulhouse se montre de plus en plus performant dans ses contres, aidés d’un trou d’air normand, ils créent du trafic autour de la cage de Pintaric. Ce dernier se retrouve esseulé face aux attaquants de Mulhouse, plus vifs que les Rouennais.
Essayant de geler le palet en se couchant, le cerbère ne peux rien face aux crosses adverses et voit le palet filer au fond de ses filets (25.03 / 1-3 / Vigners ass Sevcenko et Onno)
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| Marine Romain |
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Le dragon piqué au vif essaie de trouver la faille pour revenir au score, mais s’expose toujours aux contres des Scorpions, qui décomplexés jouent maintenant d’égal à égal face à des Normands incapables de sortir de ce mauvais passage.
Deschamps tout comme Guttig trouvent à chaque fois le gardien pour leur chiper la vedette. La frustration se fait ressentir coté Rouennais, qui concèdent une prison, sans conséquences cette fois. Les deux équipes se retrouvant à évoluer à quatre joueurs durant presque deux minutes.
Toujours dans un esprit de cohésion et de sacrifice, tous les joueurs des Scorpions préservent leur avance en bloquant qui de son corps, qui d’un palet gratté, afin d’aider leur gardien. Et Rouen part cette fois avec un déficit de deux buts
Rouen n’y arrive toujours pas
Rouen monopolise le palet sur ce dernier tiers pour recoler au score au plus vite, mais s’expose aux contres opportunistes de Munoz puis de Jurik qui oblige Pintaric à un superbe arrêt réflexe mitaine. Les incursions normandes se multiplient, mais il y a toujours quelqu’un pour bloquer aussi bien les shoots de Dusseau, que les attaques à trois avortées devant le but de Mulhouse. Une nouvelle supériorité pour Rouen ne permet toutefois pas aux unités spéciales de revenir au score. Le coach Treille appelant un temps mort pour faire souffler son équipe alors qu’il reste à peine dix minutes à jouer.
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| Marine Romain |
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Rouen cafouille toujours, manque de précision ou n’arrive pas à faire le geste qu’il faut pour tromper Papillon. De leur côté les scorpions grattent tous les palets possibles dans les bandes, jouent à fond leur va-tout en contre, et fait preuve de sacrifice devant son cerbère.
Rouen reste toujours sans solutions, un temps mort est alors demandé par le coach Lhenry (57.13) pour jouer avec un joueur de plus. Mais tout comme pour les supériorités antérieures, Les tirs Rouennais restent éperdument stériles.
Pire, Mulhouse gratte le palet pour un nouveau contre cette fois vers la cage vide, obligeant sur un retour d’un défenseur de Rouen à provoquer la faute sur Sevcenko. Les zèbres sifflent la faute puis annoncent « but automatique accordé à Mulhouse » !!! (57-59 / 1-4 / Sevcenko ass Raux).
Les carottes semblent cuites pour un dragon impuissant face à la volonté du Scorpion.
Un dernier contre de Downey parachève un soir à oublier pour les partisans normands !!! Pintaric semble sorti du match mentalement en perdant son duel sur un tir somme toute pas si percutant que cela de Downey (58.17 / 5-1 / Downey ass Jurik).
Les dragons finissent ainsi le match, tête basse alors qu’une ovation du public est destinée à… Papillon, grand artisan de cette victoire avec 32 arrêts, qui fait le tour de la patinoire en remerciement. Il convient aussi de mettre en avant une équipe qui a su défier sans complexe un dragon dans son antre avec une ligne Sevcenko – Vigners – Jurik particulièrement efficace.
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